Test de la GeForce RTX 5090 : Blackwell et son neural rendering sont-ils révolutionnaires ?

Indices de performance

Le résultat de chaque test est plus important et judicieux qu'un indice global, mais ce dernier permet d'établir une hiérarchie facilement compréhensible, aussi imparfaite soit-elle. Voyons donc comment se comporte la nouvelle venue : nous avons réalisé pour cela des indices pour chaque carte en appliquant une pondération identique pour chaque jeu et en réalisant la moyenne géométrique des indices individuels.

Sur notre indice rastérisation à 20 jeux, la RTX 5090 devance la RTX 4090 de 18 %. Un écart fortement empreint de limitation CPU avec de telles cartes dans cette définition. Plus intéressant, le score en UHD montre cette fois un avantage de 28 % pour la nouvelle venue. Cette fois les cas de limitation GPU se font plus rares, rendant l'écart plus représentatif du différentiel de performance en rastérisation  des deux cartes. Le delta est ici bien moindre que celui qui avait prévalu lors du lancement de la RTX 4090  face à la 3090, mais il ne faut pas oublier que nous sommes ici à procédé de gravure équivalent, alors que l'on franchissait deux nœuds de gravure à l'époque. 

Indices de performance - RTX 5090 FE

Si on s'intéresse cette fois aux performances en Ray Tracing (nous n'intégrons pas Indiana Jones et le cercle ancien dans cet indice puisque les Radeon n'ont pas la possibilité d'activer le Ray Tracing pour l'heure), le nouveau-né des verts prend cette fois un avantage de 26 % en QHD, là aussi sans comparaison avec le différentiel prévalant lors de la génération précédente. En UHD, nous activons pour rappel l'upscaling et le frame generation, ce qui permet de faire grimper l'indice de 77 %. C'est d'autant plus impressionnant que seulement 4 jeux sur 10 disposent d'une option de Multi Frame Generation pour l'heure. C'est en tout cas clair, Nvidia mise sur ces nouvelles technologies pour apporter de la performance malgré une stagnation du procédé de fabrication. 

Impact Ray Tracing - RTX 5090 FE

Pour tâcher de mettre en évidence l'impact d'activation du RT en termes de puissance brute de traitement, nous comparons les performances pour chaque jeu testé dans les 2 modes de rendu en 1440P, c'est à dire sans aucun apport d'upscaler ou frame generation. On constate que le travail sur les RT Cores permet de réduire encore l'impact de ce mode de rendu sur les performances délivrées en comparaison de la rastérisation. Ce dernier est toutefois moins marqué (à nouveau) que lors du passage à la génération précédente. On peut tout de même anticiper des écarts grandissant à l'avenir pour les jeux prenant en compte les spécificités apportées par la dernière génération de RT Cores.

Benchmark

Nous utilisons le test Time Spy  Extreme dédié à DX12 en UHD dans 3DMark et nous reportons le score Graphic du test. Nous avons également inclus Port Royal et dédié au Ray Tracing et Speed Way s'appuyant sur DX12 Ultimate : il fait usage de toutes les fonctionnalités possibles via cette API, incluant le RT, les Mesh Shaders, VRS et autres. Pour finir, nous ajoutons deux tests dédiés à la réalité virtuelle par le biais de VR Mark. À noter que Cyan Room de VR Mark est totalement limité par notre CPU.

Benchmarks - RTX 5090 FE

Voilà pour cette partie performance, passons aux mesures environnementales page suivante.