Gigabyte RTX 5050 Gaming

GB207

Avant de détailler la GeForce RTX 5050 utilisée pour ce test, quelques mots sur le GPU qui l'anime. Pour rappel, afin de vous aider à comprendre les termes utilisés au sein de ce paragraphe, nous avons dédié une page à la microarchitecture Blackwell au sein de ce dossier. Nvidia utilise donc ici GB207,  une puce de seulement 149 mm². Traditionnellement, les verts affectent les puces finissant par 7 (plus ce chiffre est élevé, moins le GPU est complexe) aux séries xx50, même si quelques exceptions existent, comme la présence d'AD107 sur la RTX 4060 (du fait de la faiblesse de la concurrence à cette époque) ou l'utilisation de GA106 (castré) sur un certain nombre de RTX 3050. Pour revenir à la puce du jour, en l'absence de programme de test officiel, Nvidia ne confirme pas (pour le moment) les caractéristiques complètes de cette dernière. Il semble toutefois que la RTX 5050 utilise la version intégrale de celle-ci, avec les caractéristiques principales (probables) suivantes : 20 SM répartis au sein de 2 GPC. Les 2 partitions de 8 ROPs par GPC sont ici conservées, conduisant fort logiquement à 32 en tout. Le bus mémoire est composé de 4 contrôleurs 32-bit épaulés par un cache L2 de 32 Mo, ces éléments étant inchangés par rapport à GB206.

GB207 Complet RTX 5050
GPC 2

2

SM 20 20
ALU FP32 2 560 2 560
TMU 80 80
Tensor Cores 80 80
RT Cores 20 20
ROP 32 32
L2 (Mo) 32 32
Bus mémoire (bits) 128 128

Pour le reste, on va retrouver les spécificités de la génération Blackwell, à savoir un bus PCIe Gen 5 (se limitant ici à 8 lignes), un décodeur vidéo de 6e génération et un encodeur de 9e Gen. Le moteur d'affichage reprend aussi les 4 flux vidéos des puces les plus huppées. Voilà pour cette présentation succincte, passons à présent à la carte reçue pour ce test.

Gigabyte RTX 5050 Gaming

Pas de modèle de référence pour cette RTX 5050, à l'instar des RTX 5060 Ti et 5060. Nvidia reproduisant d'ailleurs le lancement de la dernière citée, c'est à dire l’absence de programme de test pour cette référence, à priori peu désireux de la voir clouée au pilori du fait de ses 8 Go de VRAM, vu les retours sur la RTX 5060 Ti 8 Go. Rien n'oblige bien entendu une marque à fournir à la presse de quoi tester ses produits en amont de leur commercialisation, nous nous sommes donc tournés vers nos partenaires pour nos procurer le sésame. Gigabyte a répondu favorablement à notre requête, nous les en remercions donc chaleureusement. La modèle envoyé est une RTX 5050 Gaming, soit la version la plus huppée, ce qui est un tantinet dommage pour ces référence d'entrée de gamme, où le surcoût est à notre sens plus difficile à justifier. Nous comprenons toutefois la volonté des marques de communiquer principalement via leurs modèles les plus élaborés, illustrant leur savoir faire (et probablement plus rentables). Quoi qu'il en soit, il faut compter environ 300 € pour ce modèle au moment d'écrire ces lignes, alors que la WindForce peut se dénicher sous les 260 €. D'un point de vue qualité perçue, même si on est sur de l'entrée de gamme avec l'abondance de plastique, la finition est très correcte. Côté refroidissement, Gigabyte a sorti le grand jeu avec pas moins de 3 ventilateurs axiaux à 9 pales nervurées et d'un diamètre de 75 mm, assurant le flux d'air en direction du radiateur.

La face avant de la MSI RTX 5060 Shadow 2X

La face arrière est intégralement recouverte d'une plaque de finition en plastique dont une large portion est ajourée, permettant un flux d'air traversant à ce niveau. La carte mesure 28 cm de long, quant au PCB, il culmine à 14,5 cm. Le radiateur en aluminium court tout le long de la carte en étant traversé par 2 caloducs en cuivre nickelé, permettant ainsi une meilleure dispersion de la chaleur au sein des ailettes. Sur la balance, la carte accuse une masse de 708 grammes. Rien d'excessif, mais le système de refroidissement plus élaboré que celui des cartes plus basiques explique cet embonpoint.

Et la face arrière

La face supérieure dispose d'un rétroéclairage RVB et l'on retrouve le slider permettant de changer légèrement le style (rétroéclairage ou non de l'inscription Gigabyte). On trouve également le connecteur à 8 broches déporté à l'avant de la carte, tout proche des équerres de fixation. Pas des plus pratique pour une gestion de câbles optimale. Ce dernier pouvant délivrer jusqu'à 150 W et le slot PCIe étant capable d'en ajouter 75, on dispose donc d'une belle marge de sécurité par rapport au TGP officiel de 130 W. Il est d'ailleurs possible de pousser la limite de consommation électrique à + 15% sur ce modèle. Enfin, l'encombrement se limite ici strictement à 2 slots, facilitant ainsi son insertion dans un boitier, même si sa longueur ne la place pas parmi les références les plus compactes.

La carte vue de dessus

La connectique vidéo est composée de 2 DisplayPort 2.1b, capables de délivrer de l'UHBR20 (20 Gbps). À ces deux DP, s'ajoutent deux ports HDMI 2.1b. Les équerres sont ajourées, ce qui permet l'évacuation hors du boitier d'une parte de l'air chaud, même si l'orientation des ailettes du radiateur devrait limiter largement cette possibilité.

Et la connectique vidéo

Poursuivons le descriptif de cette GeForce RTX 5050 en vérifiant son comportement au travers de GPU-Z. Sont reportés ici les 2 560 Cuda Cores, tout comme les 32 ROPs et 80 TMUs attendus. Les 8 Go de GDDR6 adressés via un bus 128-bit sont aussi correctement identifiés, tout comme les 8 lignes PCIe 5.0. Côté fréquence, la mémoire est cadencée à 2,5 GHz selon GPU-Z, de quoi proposer un débit de 20 Gbps par broche. La consigne de fréquence GPU en Boost est de 2 632 MHz, ce qui correspond à un léger overclocking (2,3 %) de 60 MHz par rapport à la valeur de référence. La fréquence réellement appliquée par GPU Boost n'étant pas déterministe mais dépendante des mesures réelles de consommation et température liées en partie à la qualité du silicium, elle va donc potentiellement évoluer par rapport à la consigne officielle selon les exemplaires. Voyons ce qu'il en est ici.

GPU-z de la Gigabyte RTX 5050 Gaming OC : caractéristiques

GPU-Z de la Gigabyte RTX 5050 Gaming OC

Au repos, GPU-Z reporte les fréquences classiques de 180 MHz pour le GPU et 101.3 MHz pour la GDDR6 en vigueur chez les verts. En charge, le GPU passe brièvement à 2 947 MHz pour instantanément chuter, rappelé à l'ordre par GPU Boost. Sa fréquence va ensuite descendre par paliers et finalement osciller aux alentours de 2,84 GHz. GPU-Z nous indique ici une moyenne de 2 841 MHz, mais cette moyenne est moindre lors d'une charge soutenue plus longuement. Vous retrouverez plus de détails à ce sujet au sein de la page qui leur est consacrée. Côté température, tant le GPU que la mémoire obtiennent des valeurs sous contrôle.

Les fréquences de fonctionnement de la GeForce RTX 5060 Shadow 2X OC

C'est tout pour cette GeForce RTX 5050, passons page suivante au protocole de test.

Eric


  • Elle est pas exceptionnelle mais en entrée de gamme elle réunit des bons compromis 

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