Après un jeu, disons-le… oubliable, pour rester poli (Lord of the Fallen 2014), nous attendions au tournant sa version 2023, la voici à présent! Le reboot développé par HEXWORKS et Defiant Studios et édité par CI Games est sorti le vendredi 13 octobre sur PS5, PS4, Xbox One, Xbox Series et PC. Alors est-il à la hauteur de nos attentes ? C’est ce que nous allons découvrir ensemble.
Déjà, de quoi ça cause ?
Lords of the Fallen est un tout nouveau RPG d’action épique et dark fantasy.
1000 ans après les événements du jeu original, préparez vous à vous lancer dans une aventure périlleuse à travers les vastes terres de Mournstead, la région que nous parcourrons dans ce monde tentaculaire au bord de la désolation démoniaque. S’étendant sur son horizon brûlé par le ciel se trouve la main colossale d’Adyr, dominée par les phares sacrés des Sentinelles. Construits à l’origine pour retenir ce Dieu déchu, ils ont été souillés par ses forces infernales et menacent désormais de favoriser sa résurrection. Comme si le destin lui-même était intervenu, une lampe ancienne et toute-puissante s’est récemment trouvée un nouveau porteur, vous, délivrant votre enveloppe mortelle de l’étreinte froide de la mort dans les rangs des Croisés Noirs.
La lumière de Mournstead s’éteint. Vous devez rendre leur éclat aux 5 phares sacrés et contrecarrer le soulèvement d’Adyr. Mais dans un pays envahi par les démons, où le tissu entre les mondes se brise, ce n’est pas une tâche facile. Votre quête vous mènera dans un long et pénible voyage à travers les régions disparates de Mournstead. Des marais abandonnés aux villes en feu, des mines caverneuses aux forêts enneigées, chaque terre est distincte, mais également pleine d’horreurs indicibles, de compagnons curieux… Et d’une myriade de secrets.
Et comment que ça se joue ?
Pour arpenter cette aventure vous pouvez tout d’abord consulter votre journal pour savoir où vous vous trouvez, même si ce parchemin ne vous apportera qu’un réconfort très limité dans votre exploration. Votre lampe possède également un pouvoir impie : celui de contempler le royaume des vivants (Axiom), ou le royaume des morts (Umbral) et de les mêler afin de libérer, par exemple, une voie invisible aux yeux des vivants. Ce principe de double monde qui s'affiche en temps réel a été vu dans le titre The Medium paru en 2021. Chaque réalité abritant ses propres chemins labyrinthiques, vous devrez naviguer dans les deux mondes en conséquence. Axiom présente ses propres défis, mais des terreurs dépassant l’entendement vous attendent dans son équivalent cauchemardesque. Ceux qui se lancent dans cette croisade doivent également affronter les redoutables champions qui habitent ces royaumes. Ces féroces adversaires ne vous épargneront aucune souffrance et seront prêts à tout pour vous punir de les avoir interrompus dans leurs tâches. Cela devrait donc être d’un grand soulagement d’apprendre que la lampe d’Umbral possède le pouvoir de vous réveiller dans Umbral si vous tombez dans Axiom. Vous aurez ainsi une dernière chance de vaincre vos adversaires. Mais plus vous passez de temps dans ce paysage infernal, plus les horreurs spectrales qui vous y traquent seront nombreuses et puissantes.
Si deux vies s’avèrent encore insuffisantes, l’aide est à portée de main pour ceux dont la fierté le permet. Mournstead abrite un certain nombre de camarades potentiels qui vous attendront devant les zones de boss si vous avez préalablement fait ce qu'ils vous demandaient la dernière fois que vous les avez croisés. Quant à ceux qui souhaitent chercher un compagnon coopératif à l’extérieur de Mournstead, ils pourront inviter un deuxième joueur à rejoindre leur voyage dans n’importe quel Vestige (lieu d’invocation multi-joueur) sachant qu'il restera à vos cotés aussi longtemps qu’il le désire.
Avant de commencer l’aventure, vous aurez le choix entre 9 classes de départ. Bien que celles-ci soient initialement toutes variées en matière de mouvements et d'équipement, vous êtes libres de développer votre personnage comme bon vous semble. Vous pouvez le personnaliser entièrement via les dizaines d’armures et centaines d’armes cachées dans ces vastes terres, sans oublier les équipements divers comme les javelots, les bombes, les sels d’arme (afin d'enflammer, empoisonner ou électrifier vos armes), et bien plus encore. Quant à celui qui renoncerait au métal pour la magie, il y a 3 écoles de sorcellerie à maîtriser : Radiance (effets de soins, bonus de capacités et des dégâts sur la durée), Infernale (pyromancie) et Umbral (nécromancie), chacune comprenant un large éventail de sorts, allant des améliorations de personnage aux pluies d’annihilation à l’échelle de l’arène.
Comment le situer face aux Dark Souls ?
Pour commencer, on remarquera une certaine fluidité dans nos mouvements qui rendra les combats plus dynamiques que dans l’ensemble des Souls Like si l’on met bien sûr de coté Sekiro dont la nervosité est sans commune mesure pour ce type de jeux. Nous pouvons déclencher plusieurs coups différents à la suite de façon relativement fluide et même changer de posture au milieu d'un combo sans le stopper. Attaques légères, lourdes et même magiques, tout peut s’enchaîner. Cependant cela ne rendra pas le jeu plus facile. Les ennemis sont globalement plus nombreux et tout aussi coriaces que dans les emblématiques jeux de From Software.
Il est indéniable que Lords of the Fallen a repris les principaux codes qui font le succès de cette licence culte. Une verticalité (sur)exploitée, une difficulté intransigeance responsable de la calvitie naissante de la plupart des amateurs, mais aussi, un générateur de fierté qui vous donnera, l’espace de quelques secondes, la sensation d’être bon/génial/exceptionnel/skillé bourdel ! Mais aussi un lore (univers) introduit par une superbe cinématique puis disséminé au fil des descriptions d’objets et discours des PNJ. On appréciera, de plus, une direction artistique magnifique responsable en grande partie de notre envie de continuer de souffrir dans l’espoir de découvrir de nouvelles zones, de nouveaux ennemis et de nouveaux boss, car, qu’on se le dise, chaque découverte est un bonheur pour les fans du genre. Les panoramas nous émerveillent et nous font tressaillir à l'idée des vastes étendues qu'il nous reste à parcourir. Le travail apporté au design de chaque créature et décor est clairement visible et indéniable. Chaque nouveau boss nous plonge dans un mélange d’excitation et de peur, et tout cela c’est exactement ce qu’on attend d’un souls like. Donc si vous vous posez la question « est-il à la hauteur d’un jeu From Software ? » Effectivement, sans les surpasser non plus, HEXWORKS et Defiant Studios ont réussi à capturer l’essence des jeux développés par From Software afin de nous restituer un jeu bien plus convaincant que le premier du nom (Lords of the Fallen 2014).
Il est certain que la comparaison est méritée. Le jeu s’inspire tellement de ses aînés qu’il s’en rapproche un peu trop. En effet s'il a bien un défaut, c’est celui-ci. Le level design (architecture des niveaux) peut, par endroits, souffrir d’une surenchère de ce qui a fait le succès des Souls. Raccourcis, passages secrets, zones de combats exiguës ou le lock (ciblage), la caméra et le vide deviennent vos pires ennemis. Mais soyons honnêtes ! Nous sommes ici pour cracher du sang oui ou non ?!
En ce qui concerne le repos astral, la zone safe (sécurisée) dans laquelle vous pouvez améliorer vos équipements, approfondir vos rapports avec les différents PNJ ou acheter le nécessaire pour poursuivre votre aventure en toute sérénité, il est lui aussi on ne peut plus proche de ses aînés. Pierres à ramasser sur les mobs (ennemis) et/ou à acheter au marchand pour améliorer nos armes, peuplement du hub (QG) au fil de vos discussions avec les personnages que vous rencontrez durant votre aventure, endroits verrouillés à débloquer grâce à une clé à récupérer durant votre parcours de Mournstead, etc., tout y est. Si vous êtes amateurs des Dark Souls… Aucun doute, vous ne serez pas perdu.
Pour se distinguer, le système introduit par la lampe d’Umbral n’est pas un détail anecdotique. Elle permet non seulement de découvrir des passages secrets et faire se chevaucher deux réalités à la DA bien distincte, mais elle est aussi utile en combat, par exemple, afin de retirer l’invulnérabilité de quelques ennemis en détruisant la petite larve qui la leur procure ou pour les étourdir quelques secondes en extirpant leur âme de leurs corps (action impossible sur les boss et limitée en nombre de charges que vous pourrez augmenter au fil de votre parcours) afin de leur mettre impunément la fessée de leur vie en augmentant leur érosion si vous les frappez pendant qu'ils sont séparés de leur enveloppe charnelle. Attention, si les mobs sont sensibles à cette dernière, vous aussi ! Que vous vous protégiez avec votre bouclier ou que vous passiez dans le monde d’Umbral suite à votre mort ou volontairement, l’érosion viendra ternir une partie de votre barre de vie. Pour la dissiper, il suffira de taper du vilain pas beau sans vous faire toucher jusqu’à la faire complètement disparaître.
Mis à part tout cela, nous retrouvons encore une fois tous les bons ingrédients d'un jeu de Dark Fantasy façon Dark Souls niveau Chara-Design (design de l'ensemble des PNJ et du bestiaire). Tantôt des mobs semblant sortir tout droit d'un film d'horreur bien creepy, tantôt des boss ou PNJ d'une classe folle, mais aussi des personnages complètement loufoques et des boss aux allures de Pokemons ratés dessinés par Tim Burton. Certains regretteront cependant l'absence de VF, pourtant présente sur la version de 2014, pour profiter au maximum des dialogues et donc de la personnalité de leurs interlocuteurs.
Nous retrouverons aussi le bon vieux système des "âmes" de Dark Souls. Mais ici, nous parlerons plutôt de vigueur qui est un peu comme la monnaie du jeu que l'on perd à chaque mort et qu'il nous faut récupérer avant de mourir une seconde fois sous peine d'en être définitivement séparé. Nous pourrons les récupérer, non pas au sol, comme nous pourrions en avoir l'habitude, mais en tuant le monstre qui nous a préalablement occis, excepté contre les boss (ouf). Il en va de même pour les différents points de sauvegarde qui, une fois utilisés, font réapparaître les ennemis vaincus, à une originalité prêt. La possibilité nous est offerte de créer nous-mêmes, à des endroits clé, un lieu de repos, mais attention, il n'est possible d'en faire émerger qu'un seul à la fois. Si vous en créez un, celui précédemment utilisé disparaîtra.
Qu’en est-il des classes et leur personnalisation ?
Dès le début du jeu, après la cinématique d’introduction, nous sommes invités à choisir notre classe. En voici la liste ainsi que leurs caractéristiques principales :
- Saint Chevalier : Classe axée sur les prouesses physiques renforcées par la Radiance.
- Loup Guerrier Udirangr : Classe dévastatrice qui mise tout sur la force brute au risque d’être plus vulnérable que la moyenne.
- Partisan : Classe polyvalente, solide et fiable, capable de maintenir les ennemis à distance grâce à son arbalète tout en faisant des dégâts tout à fait honorables au corps-à-corps grâce à son fléau.
- Mournstead Fantassin : Classe légère basée sur la dextérité et la vitesse, capable, elle aussi, dans une moindre mesure, de tenir les ennemis à distance.
- Rodeur Plumenoire : Classe facile d’accès, idéale pour ceux qui recherchent la polyvalence et non une approche plus spécifique.
- Traqueur Éxilé : Classe d’assassin difficile à maîtriser, mais d’une efficacité mortelle.
- Prophète d’Orius : Classe physiquement vulnérable qui s’appuie sur la Radiance pour se protéger ou calciner les chairs pécheresses des hérétiques.
- Pyrocultiste : Classe à haut risque, axée sur la maîtrise du feu (oui oui un pyromancien quoi…).
- Condamné : Classe réservée aux « hardcore gamers » cherchant un plus gros défi. C’est simple, il est nul en tout.
Sans oublier la classe incluse avec l'un des DLC :
- Croisé Obscur : Classe qui mise sur la force physique pour les adeptes du style agressif, cependant plus résistante que le Loup Guerrier Udirangr
Il est aussi possible de choisir notre sexe sur ce panneau, même si la différenciation tient à très peu de choses. Un gabarit légèrement plus svelte pour les femmes et une pilosité faciale moins marquée. Cependant, ces deux points sont modifiables dans l’écran de personnalisation suivant.
Nous passons ensuite à la personnalisation du visage et du corps de notre héros. Sans non plus être poussé comme l’édition d’un Sims, il vous est possible de créer un personnage original avec une palette d’outils suffisamment souples pour obtenir le visuel qui vous convient. Musculature, âge, corpulence, tout est permis. Vous pourrez même, si vous le souhaitez, créer une femme à barbe avec des fleurs dans sa magnifique toison faciale.
Plus tard, vous serrez même amenés à trouver des teintures afin de pousser encore plus loin votre personnalisation en choisissant la couleur de votre équipement, item par item. Ces objets ne sont pas des consommables. Quand vous les avez acquis, il vous est possible des les utiliser comme bon vous semble autant de fois qu'il vous plaira.
Bon sinon… C’est zouli ou pas ?
Sans être non-plus un parfait exemple technique, il n’en reste pas moins le Souls Like le plus réussi graphiquement à ce jour tout en restant plutôt bien optimisé pour un jeu proposant du Ray Tracing, certainement grâce à l'utilisation de la version 5.2 ou 5.3 de l'Unreal Engine qui dispose du DLSS 3 que l'on ne retrouve pas sur les versions 5.1 et 5.0. Sa technique tout à fait correcte associée à sa superbe direction artistique en font un jeu qui devrait convaincre l’ensemble des fans de dark fantasy. Attention toutefois, nous ne sommes pas en présence de path tracing (ray tracing complet restituant l'intégralité du système de lumière du jeu, ses ombres et ses reflets). Les effets de RT sont disséminés avec parcimonie. Les plus pointilleux d'entre vous se surprendront peut-être à admirer une bougie ou un brasero en se demandant "mais pourquoi ne génèrent-ils pas d'ombre ?".
Tous les upscalings, excepté le XeSS, sont disponibles. Seul le FSR2 fonctionne sur les cartes des 3 constructeurs. Il faudra patienter un peu pour obtenir le FSR 3 sur les cartes NVIDIA et, comme à l'accoutumée, le DLSS 3 n'est présent que sur les cartes Ada Lovelace (RTX 40).
Pour vous faire une idée, nous avons réalisé une petite vidéo que vous retrouverez en bas de l'article, capturée avec une MSI GeForce RTX 4090 Gaming X Trio, un CPU Intel Core i7-13700KF et 64 Go de RAM. Les options sont toutes en ultra, et le DLAA est activé en parallèle du Frame Generation. L'aberration chromatique, le grain de film et le flou de mouvement ont été désactivés.
Pour plus de détails sur l'optimisation et la technique, retrouvez notre test complet ici.
Conclusion
Lords of the Fallen est une réussite dans son ensemble, mais il peut laisser le même arrière-goût qu’une suite de blockbuster au cinéma. HEXWORKS et Defiant Studios ont pris tout ce qui pouvait plaire chez leurs prédécesseurs pour en faire un cahier des charges très (trop) riche. Ils en ont mis plus, encore plus et toujours plus, ce qui, on s’en doutera, ne lui permet pas pour autant de surpasser les jeux de référence, en matière de level design tout du moins. Malgré cela, il peut se targuer d’avoir largement dépassé en tout point sa première itération de 2014 en apportant sur la scène vidéoludique de 2023 de quoi se faire les dents en attendant le DLC d’Elden Ring dont les développeurs n’ont donné aucune nouvelle depuis la sortie du patch Ray Tracing le 27 Juillet. Cependant, le parallèle entre Elden Ring et Lords of the Fallen s'arrête là. La comparaison est beaucoup plus pertinente avec la série des Dark Souls dans la mesure où Elden Ring est un Open World, au contraire du jeu présenté ce jour qui se cantonne au bon vieux mode couloir.
NB : À l’heure où ces lignes sont écrites, le jeu n’a pas encore été fini par la rédaction. Il est donc fort probable que cet article soit mis à jour au fil de notre avancée in game.
SUPER article comme dab toujours de bonne infos un plaisir merci pour ton travail ^^
Haha merci à toi de m'avoir prévenu pour la maj, je n'aurais vu ça que ce soir sinon ç'aurait été dommage ;)
J'avoue que j'ai du mal quand je vois "plutôt bien optimisé" alors qu'il faut une RX 7800 XT/RTX 4070 pour arriver à taper un 60 fps clean en 1080p ultra sans RT d'après les 1ers benchmarks. Alors oui, on est pas obligé de tout mettre en ultra mais ça reste un indicateur. Même en élevé, ça risque de piquer sévère pour le milieu de gamme.
Le jeu a l'air sympa mais je sature niveau Souls et Souls like. Surtout qu'on est encore dans la dark fantasy. Je trouve que ça fait trop tentative de clonage et que ça n'a pas le côté plus rafraichissant d'un Lies of P qui essaie autre chose.
quand on dit bien optimisé, disons que c'est pour rappeler que les jeux UE5 parus jusqu'à présent étaient en UE 5.1, et ils étaient franchement dégueulasses niveau performance, avec une RTX 4090 à 35 ips en UHD. Là, c'est le premier à ma connaissance à mouliner en UE 5.2 du fait de l'ajout du DLSS 3, et niveau performances, il tourne vraiment pas mal du tout, y compris sur des cartes moins méchantes. 😉
Il est tout de même bien plus stable que ce qu'on a pu voir de l'UE5 jusque-là sachant qu'il y a du RT et c'est pour cela que j'ai nuancé avec un "plutôt". Disons qu'il est pas mal opti par rapport aux circonstances. Tous les jeux UE 5 ne peuvent se venter d'être entre 50 et 60FPS sans upscale ni FG en 4k full ultra + RT même sur une 4090. :) Pour le reste, c'est une histoire de gouts même si je ne te contredirais pas sur la tentative de clonage. ^^ Pour ma part, j'ai préféré LOTF à LOP car plus dynamique.
Le genre d'article qui fait plaisir à lire !
Et le genre de com qui motive à continuer ! 😍
👍👍👍
Trop bien merci pour l'article/test très agréable à lire 😊
cela donne super envie mais pas assez bon et/ou motivé pour un die and retry et pourtant le style et la direction artistique me filent la ****
A quand un film bien fichu avec un bon scénar dans le style.
Je vais de ce pas mater la vidéo 😉
Merci beaucoup 🧡 Ce qui s'en rapproche le plus bien que beaucoup plus "sexualisé" et explicite, c'est berserk à ma connaissance ^^ Je suis de ton avis j'aimerais beaucoup voir un film sur ce genre d'univers et en même temps si ce dernier sortait un jour, j'aurais fatalement peur d'être déçu ^^"