Samsung Portable Ssd T5 Evo Banner

8 To, une conception renforcée, une interface USB 3.2 Gen 1 : faut-il craquer pour le Samsung Portable SSD T5 EVO ?

Si le cloud est pour bien des utilisateurs le moyen le plus simple de partager des fichiers entre machines — remplaçant les clefs USB des années 2010 — Samsung possède dans son portfolio de produits une solution alternative : le SSD Portable. Que vous soyez parano côté vie privée (et/ou fadas du chiffrement des données), en manque de connexion internet ou encore manipulateur de fichiers sensibles, la solution d’un stockage de masse externe à la fois rapide est portable a bien des avantages. Chez le fabriquant coréen, c’est sous la dénomination Portable SSD T5 EVO que nous retrouvons les modèles les plus abordables en version 2, 4 ou 8 To (cette dernière étant celle parvenue entre nos patounes), le tout dans une enveloppe résistante aux chutes de 2 mètres ou moins, et interfacé en USB 3.2 Gen 1. De quoi en faire un produit cohérent ? C’est ce que nous allons voir !

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L’engin en images !

Avec 95 mm de long par 40 mm de haut et 17 mm de large, le T5 EVO de Samsung tient facilement dans la main, et ses 102 grammes se font rapidement oublier dans une poche ou un sac à dos : un bon point pour son utilisation nomade. L’extérieur du SSD est garni d’un bumper en caoutchouc anti-chocs, que Samsung donne comme résistant aux chutes de 2 m (sans élan et sur Terre !) de feeling premium. En revanche, la gomme qui le compose s’est révélée être particulièrement friande de poussière et quasiment impossible à nettoyer impeccablement : dommage !

Une extrémité est garnie d’un anneau métallique permettant d’attacher le SSD à un porte-clefs (bien que cela ne soit pas très pratique vu les dimensions de la bête) sur lequel est apposé un autocollant récapitulant les diverses mentions légales, numéro de série ainsi que la capacité du disque.

De l’autre côté figure le port USB 3.2 Gen1 ainsi qu’un voyant bleu indiquant que le disque est en cours d’utilisation. Simple et efficace : nous apprécions. Samsung fournit également un câble USB 3.2 Gen2 (c’est à dire un câble Gen1, puisque l’USB 3.2 Gen1 et Gen2 utilisent les mêmes broches) de 46 cm, suffisant pour la plupart des utilisations.

L’installation est on ne peut plus simple : branchez et hop, c’est détecté ! Le SSD contient initialement le logiciel Samsung Portable SSD Software (pas de risque de se tromper !), que nous analyserons plus en profondeur à la fin de ce dossier. En attendant, place au tournevis !

Le démontage

Si vous espériez trouver sous le capot de ce T5 EVO un module NVMe standard, vous serez déçus. Après avoir fait sauter un cache plastique latéral, dévissé la boucle métallique, retiré le bumper en caoutchouc et extrait quatre vis supplémentaires, c’est un PCB sur mesure qui s’est offert à nous. Déception pour certains, ce PCB est en revanche épais et rigide, bien plus que ce que les versions en M.2 proposent habituellement : de quoi assurer l’intégrité du disque en cas de chute, à minima pour la carte. 

En dépit de la relative lenteur de l’interface USB 3.2 gen1 (5 Gb/s de bande passante maximum théorique) par rapport au PCIe 4.0 x4 (8 Go/s de bande passante théorique), Samsung a pris au sérieux l’aspect thermique de son SSD portable, avec une bonne dose de pad thermique sur les modules flash (cf. photo ci-dessus), ainsi qu’un second service sur l’autre face, couvrant intégralement tous ses composants (qui a passé au travers de notre shooting). Une bonne initiative, puisque la gomme extérieure n’est pas connue pour sa conductivité thermique !

Sur la première face, nous retrouvons deux puces de NAND Flash 3D de 2 To chacune de référence « ASM235CM » (technologie QLC, soit 4 bits/16 niveaux de charge par cellule), évidemment d’origine Samsung, ainsi qu’un connecteur à 8 broches intégré à l’arrière du PCB — probablement pour la programmation originelle du firmware. 12 contacts sont également présents au milieu du PCB, usuellement pour du débug ou du contrôle qualité.

L’autre côté est plus chargé avec 2 autres puces de 2 Tio de données, mais également le contrôleur USB (très exactement un ASM235CM de chez ASMedia transformant le SATA en USB), le contrôleur mémoire (la puce marquée « S4LR059 ») et une puce de LPDDR4 (celle prénommée « K4FBE60 »). Ce duo n’est pas inconnu des produits Samsung, puisque nous le retrouvions déjà sur le 870 QVO, un SSD SATA de la firme datant de 2020 : logique, les 6 Gb/s de l’interface sont quasi identiques aux 5 Gb/s de l’USB 3.2 gen1 que ce T5 EVO intègre.

Il ne va sans dire que ce modèle n’a pas été prévu pour être désassemblé : entre les deux caches latéraux tenus à la colle (qui ont nécessité un petit coup de chauffe pour partir aisément) mais, surtout, l’enveloppe élastique dont la lèvre se coince dans le support du port USB (cf. dernière photo de la partie précédente), le T5 EVO n’est pas un ami des aficionados du tournevis. En même temps, aucune pièce interne n’est facilement remplaçable, si bien que rares seront les cas justifiant un passage au scalpel dans une utilisation réelle — à moins que vous ne testiez à la manière forte la résistance aux chocs du bousin !

Double Doc

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