Et le pilote ?
En dépit de son patronyme peu original, Samsung Portable SSD Software est certainement dans le haut du panier des logiciels compagnon de vos périphériques. Pourquoi ? Tout simplement par sa simplicité ; le soft ne savant faire que deux choses : mettre à jour le firmware et activer le chiffrement. Pas de bugs, pas de fonctionnalité inutile : le genre de chose que l’on installe et qui se laisse oublier !
Certes, le minimalisme est poussé à l’extrême, et l’on aurait pu souhaiter un résumé un peu plus détaillé que la simple occupation du volume : avec la température et l’usure des cellules, Samsung Portable SSD Software sera quasi à la perfection ! Notez qu’une suite plus complète est disponible pour les utilisateurs avides de fonctionnalités : Samsung Magician. N’étant pas livrées avec notre exemplaire, nous n’avons pas passé ce dernier au crible.
En outre, qui dit fonctionnalités restreintes dit également impact mémoire restreint, et avec seulement 39,7 Mio consommés sur la RAM utilitaire ouvert, et 0,8 Mio pour le service survivant en arrière-plan, le logiciel compagnon ne risque pas de ruiner vos performances, et ça, c’est top !
Et sur les autres plateformes ?
Samsung vendant son SSD comme compatible Android, nous avons vérifié la chose… effectivement, il est possible de naviguer dans ses fichiers avec son smartphone. Mis à part pour montrer ses photos de vacances ou balader avec soit assez de films pour rendre jaloux votre cinéma local, difficile de trouver une autre utilisation du schimlblick, mais la chose est bel est bien possible. De même Linux est également tout à fait à l’aise dans la manipulation du bousin, mais cela est bien moins surprenant. Notez toutefois que ce dernier est bien détecté par fwupdmgr
, il est donc théoriquement possible de le mettre à jour sans passer par Windows : un très bon point !
Conclusion pardi !
Le Portable SSD T5 EVO de Samsung est une offre atypique qui combine une haute capacité (rares sont les SSD, même internes, à offrir une version 8 To, encore moins en dessous de 500 € !) avec portabilité, protection physique et compacité. Sur le banc de test, les promesses sont tenues avec des températures contenues et des débits correspondant à une saturation de l’USB 3.2 Gen1, si bien que l’on aurait apprécié voir la norme Gen2, à l’heure ou l’USB 4 (rétrocompatible) fait son apparition.
En face, la plus redoutable concurrence proviendra en fait des disques durs externes, près de deux fois moins coûteux à capacité égale. Si votre but est uniquement de faire des sauvegardes ou conserver des photos, ces derniers seront probablement suffisants. En revanche, si vous avez besoin d’un stockage rapide pour jongler entre machines fixes, Lexar sera probablement le plus gros concurrent avec des modèles également résistant aux chocs avec le ARMOR 700, ou jouant sur un facteur de forme similaire avec le SL600, tout en offrant une interface USB 3,2 gen 2x2 bien plus véloce, mais accusant quelques 20 € supplémentaire une fois en magasin. Cependant, il faudra alors faire une croix sur la version 8 To, inexistante à l’heure actuelle.
Points chouettes | Points moins chouettes |
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Débits jusqu'à 75 % de remplissage | Débits après 75 % de remplissage |
Résistance aux chocs | Revêtement attirant la poussière |
Températures en charge | USB 3.2 Gen1 "seulement" |
Logiciel minimaliste |
Nous remercions Samsung pour la mise à disposition de notre exemplaire de test.