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Alors que l'avenir d'Intel Foundry est toujours très incertain, une nouvelle option aurait été mise en avant par TSMC à ses partenaires.

C'est une évidence que les choses sont très agitées autour d'Intel derrière les rideaux, mais visiblement, rien de concret n'est encore ressorti pour l'instant pour la résolution d'une affaire complexe. L'année dernière, il se disait que Qualcomm songeait à reprendre tout ou partie d'Intel. Depuis, Qualcomm aurait cependant renoncé à tenir ces discussions. Toutefois, les spéculations autour d'une scission d'Intel ne se sont pas arrêtées pour autant. Avec le remerciement de Pat Gelsinger et l'arrivée au poste d'une nouvelle direction intérimaire, on ne peut plus évasive et vague à souhait à ce sujet, elles ont même repris de plus belle. 
Début mars, c'est le nom de Broadcom qui est ressorti pour l'acquisition de la division conception et de l'unité marketing d'Intel, et, de son côté, TSMC reprendrait certaines ou toutes les usines du fondeur américain. Cette rumeur semblait alors partir sur les bases des trois choix que le président américain aurait présentés à TSMC en février. Peu avant son annonce du 3 mars, TSMC avait apparemment présenté le projet d'un joint-venture à plusieurs partenaires potentiels pour prendre le contrôle des usines d'Intel. Mais, tandis qu'on aurait pu penser cette affaire bouclée avec l'annonce du nouvel investissement majeur de TSMC aux USA, il s'avèrerait que les discussions autour d'une collaboration américano-taïwanaise autour d'Intel se sont poursuivies ! 

Les négociations n'en seraient toujours encore qu'au début. Selon Reuters et ses sources proches de l'affaire, le projet se présenterait à ce jour comme suit. Dans le cadre d'un appel au secours officieux du gouvernement américain, TSMC aurait proposé la création d'une coentreprise à NVIDIA, AMD, Broadcom et Qualcomm pour reprendre Intel Foundry, incluant ses usines et ses équipements d'une valeur comptable de 108 milliards de dollars (selon Intel). Une pilule bien trop grosse à avaler pour un seul acteur, mais à plusieurs, ce serait surement déjà plus envisageable. La participation des susmentionnés ne serait encore aucunement acquise, mais TSMC chercherait à avoir plus d'un concepteur de puces comme partenaire dans cette aventure, et idéalement, des clients potentiels d'Intel Foundry. Le fondeur taïwanais dirigerait les opérations des fonderies, mais ne prendrait pas plus de 50 % des parts de la coentreprise. Ce détail est crucial, puisqu'il n'y aurait pratiquement aucune chance que l'administration américaine actuelle accepte un accord avec lequel Intel ou sa division fonderie se retrouve détenu en majorité par une entreprise étrangère. D'où l'intérêt d'une participation majoritaire par un ou plusieurs acteurs américains. 

Jusqu'à présent, Intel aurait toujours opposé la vente séparée de l'activité de conception de celle de production. Faut-il en déduire que la coentreprise pourrait impliquer l'entièreté d'Intel ? En tout cas, le projet ne ferait pas l'unanimité au sein du fondeur américain. Si le conseil d'administration serait partant pour mener des négociations avec TSMC, certains dirigeants d'Intel y seraient fermement opposés. Il faut dire qu'il est bien difficile d'imaginer un tel accord entre deux rivaux historiques. Une telle coentreprise s'avèrerait aussi assurément complexe, laborieuse et couteuse à mettre en place. De plus, les fonderies de TSMC et d'Intel sont deux opérations très différentes. Et quid des secrets de production ? Bref, rien n'est encore fait. Mais 2025 n'est déjà plus à une "surprise" ou un "choc" près, tout reste donc certainement possible... (Source : Reuters)

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Matt


  • Ça pue du luc tout de même pour Intel. Comme quoi il est très difficile de faire changer de cap un paquebot lorsque le mur est trop proche. Les arbres ne poussent pas jusqu'au ciel sauf pour les financiers pris dans la nasse du toujours plus s'endetter en espèrent des jours meilleurs. Les premiers coupables sont tout de même les banques et les états qui pourraient à un moment dire stop. Mais je pense que dans les très hautes sphères (grandes écoles, lobbying, politiques, organisations divers et variées) il y a surtout bq de paroles mais surtout bq d'incompétences et de décisions prises par des egos démesurés.       

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