Bloober Team, ça ne vous dit peut-être pas grand-chose, et pourtant vous avez croisé ces dernières années au moins deux titres venu du studio. Il y a eu Layers of Fears, un des premiers jeux en Unreal Engine 5 à être lancé sur le marché, et le récent remake de Silent Hill 2 toujours sous Unreal Engine 5. Pour autant, la liste est longue et vous pouvez la consulter ici. Le point commun entre ces deux jeux, et les autres dont on ne vous a pas encore parler, c'est la trouille, la pétoche que vous éprouverez en y jouant. Car le studio est spécialiste des Survival Horror, tantôt dans un univers de Science-Fiction classique, tantôt dans un jeu où la narration est importante. Leur prochain jeu se nomme Cronos: The New Dawn, et il arrivera durant cet automne. Si vous nous suivez, vous le connaissez puisqu'on vous en a déjà parlé fin d'année dernière.
Inutile de tourner autour du saladier de sangria pot plus longtemps, Cronos est un survival horror dans un univers apocalyptique en Pologne dans les années 80, vous jouez le rôle d'un voyageur temporel qui doit sauver les survivants du cataclysme. Bien entendu, cette thématique est souvent reprise par les studios de l'est de l'Europe, il y a toujours cette notion de cataclysme, de destruction totale, probablement une séquelle collective inconsciente de Tchernobyl. Cela donne des jeux à l'ambiance forte, Cronos ne devrait pas déroger à la règle.
Le titre a déjà une version jouable, à laquelle la presse vidéo (joli paradoxe) a déjà eu accès. Il nous est proposé de découvrir 35 minutes de gameplay, c'est à dire le jeu brut tel que vous pourrez le jouer depuis votre chaise ou fauteuil. Comme prévu, c'est pas super éclairé (bien qu'il soit difficile de faire plus sombre et moins éclairé que Doom 3), on est en 1980 avec les pétoires de l'époque trafiquées, et on est moins détendu du string que lorsqu'on prend une binouse dans une piscine avec des potes. On pourrait décrire ça comme un mélange de plusieurs jeux / films iconiques, Resident Evil, Dead Space et The Thing nous viennent à l'esprit (car oui, on en a un peu). Nous vous laissons découvrir le titre, de notre côté, on va faire le plein de couches, on sait jamais !
