Un module de watercooling pour laptop ?
Tout comme le Beast X40, notre Recoil a la particularité d’intégrer une unité de refroidissement liquide externe, une option facturée 153 €. Pour s’en servir, vous devez avoir recours au Bluetooth via le Control Center — en cas de pépin, un mode hors connexion est également accessible via une suite de pression sur le bouton d’alimentation du module ; un bon point vu la confiance toute relative que nous avons dans le logiciel —, ce qui permettra de juguler les ardeurs (et le bruit !) du moulin selon la charge, similairement à un watercooling classique.
À l’intérieur la boite renferme les éléments classiques d’un AiO, à l’exception du waterblock : un ensemble pompe-radiateur-ventilateur RGB, qu’il faut relier au secteur en utilisant le chargeur, et à la machine à l’aide d’un câble de charge et de tuyau servant au passage de l’eau. Un sacré paquet de câbles, sans compter les périphériques et autres écrans susceptibles d’être de la partie. Notez que la connexion côté laptop se fait à l’aide de clip s’assurant d’une jointure solide, alors que l’autre extrémité est magnétique. De quoi limiter les catastrophes en cas de faux mouvement ? Des deux côtés, les raccords permettent une déconnexion sans fuite (fermeture automatique), bien pratique pour filer avec le laptop sous le bras sans prise de tête !
Est-ce vraiment une surprise en 2025 ? Le bloc de refroidissement (intégralement en plastique, au passage) est RGB, via l’intégration de LED latérales sur les deux inserts latéraux, mais surtout sur le moulin. Situé sur le côté gauche, ce dernier a clairement du charme — encore faut-il le positionner de manière visible et non intrusive un fois en jeu !
L’examen plus approfondi de l’unité de refroidissement ne nous apporte pas bien plus d’information : un bouchon sur la face supérieure permet de remplir le réservoir, la face arrière contient les connecteurs d’alimentation et les emplacements où brancher les tuyaux ; le bouton power se situe sur la face avant et un mesh très classique orne les faces latérales. Dessous, les pieds en caoutchoucs s’assurent de la stabilité du bousin : rien d’extravagant.
Pour le remplir, PCSpecialist offre avec sa machine 500 mL d’eau distillée, ce qui permet 2 à 3 remplissages selon votre générosité (ou maladresse !). Si vous comptez utiliser la machine sous flotte régulièrement, nous vous conseillons de le mélanger en partie avec du liquide de refroidissement de voiture afin de limiter les risques de corrosion et empêcher tout développement d’algues et autres corps étrangers organiques.
Une fenêtre permet de contrôler le niveau de remplissage du liquide : discret et pratique.
Le bundle accompagnant ce module de watercooling se compose du double tuyau gainé permettant l’écoulement du liquide, du câble de liaison pour l’alimentation, mais également de 3 paires de joints supplémentaires — un très bon point pour la durabilité ! — et d’un bidule permettant de vidanger le réservoir. Hé oui, les connecteurs rapides empêchant l’eau de s’écouter, avec un outil dédié (et ayant également recours à un maintien magnétique, tout comme les tuyaux) est on ne peut plus bienvenu !
Démontage
Quatre vis seulement maintiennent le panneau latéral gauche au corps du module. À l’intérieur, guère de surprises puisque nous retrouvons exactement le même agencement que le Beast. Bon point, le moulin de 120 mm est on ne peut plus standard, jusqu’à sa connexion aRGB. De quoi permettre de le changer en cas de panne, ou de bruit trop désagréable à vos oreilles.
C’en est tout pour cette digression humide, passons le bébé sur le banc de test à la page suivante !
