Asus Rog Phone 9 Pro Header

Jouer sur téléphone, est-ce possible ? Bien sûr. Mais avec le ROG Phone, le gaming mobile entre dans une autre dimension !

Snapdragon 8 Elite : un monstre de performances !

Avec le Snapdragon X Elite, Qualcomm s’est aventuré sur le terrain des machines à clavier portables — nous en faisions le test ici sur une machine d’ASUS. Sauf que Qualcomm est avant tout une entreprise officiant dans les SoC mobiles, ce n’était donc qu’une question de temps avant que le beau se fasse intégrer dans des smartphones, voilà chose faite avec le Snapdragon 8 Elite. Un processeur que nous retrouvons aujourd’hui dans un écrin manufacturé par ASUS : le ROG Phone 9 Pro dans sa variante Edition. Comme son nom l’indique, le ROG Phone — dont la généalogie remonte à 2018, tout de même — se destine aux joueurs, bien que cette neuvième mouture avait comme objectif d’élargir la clientèle potentielle avec notamment un design moins clivant. Mission accomplie ? C’est ce que nous allons voir !

Caractéristiques techniques

Commençons par un classique tour papier du propriétaire :

Fiche Technique
Dimensions / Poids 163,8 x 76,8 x 8,9 mm / 227 g Stockage 1 To
Écran 6,78" AMOLED
1080 x 2400 px
185 Hz (mode jeu uniquement, 165 Hz sinon)
HDR10

Ports

Prise jack
Double port USB 3.2 Type-C

CPU

Qualcomm Snapdragon 8 Elite (SM8750-AB)
2 Oryon V2 Phoenix L @ 4,32 GHz
6 Oryon V2 Phoenix M @ 3,53 GHz
Connectivité sans-fil

Bluetooth 5.4
WiFi 7 (2,4 / 5 / 6 GHz)
5G

GPU Adreno 830 Appareil photo dorsal 50 Mpx (wide, équivalent 23,8 mm f/1.9)
13 Mpx (ultrawide, équivalent 12.7 mm f/2.2)
32 Mpx (zoom "x3" [équivalent 71 mm ?] f/2.4)
RAM 24 Gio LPDDR5X-5300 Batterie 5800 mAh
NPU Hexagon Prix de lancement 1 499 €

Il était une fois, une start-up nommée NuVia, qui ne manquait pas de sérieux avec ses anciens d’AMD, Arm ou encore Google. Son ambition était de révolutionner le monde du processeur avec un design novateur à destination des serveurs. Ni une, ni deux, l’entreprise a été dévorée par un mastodonte du secteur : Qualcomm… qui les a intégrés tout d’abord dans un CPU à destination de laptops, le Snapdragon X Elite, puis dans une seconde version mobile, le Snapdragon 8 Elite, qui voit le design adapté pour une utilisation encore plus nomade. Deux SoC qui n’ont, au passage, plus rien à voir avec les serveurs, ce qui n’a pas manqué d’attirer les ennuis juridiques sur la maison-mère.

Par rapport à la première mouture, le Snapdragon 8 Elite se voit conjugué à la mode mobile. D’une part en revenant de côté de l’hétérogénéité avec 2 cœurs Prime nommés Phoenix L pour les tâches les plus exigeantes et 6 plus petits Performance Phoenix M pour le tout venant. Une topologie désormais obligatoire sur mobile tant les terminaux passez leur temps à attendre les notifications et effectuer des tâches peu gourmandes. Si le détail de l’organisation logique n’est pas bien documenté, nous savons tout de même que les deux clusters affichent 12 mégots de L2, puis un L3 commun de 8 Mio. Côté graphique, nous retrouvons un dénommé Adreno 830 qui affiche trois cœurs (rien à voir avec les cœurs CUDA, rassurez-vous !) et guère plus de précisions interne. Enfin, comme tout SoC qui se respecte, un accélérateur d’IA est également intégré de manière à décharger le GPU lors des inférences basse consommation de réseau de neurones… et là, aucun chiffre précis si ce n’est un gain de 45 % en performances et en efficacité par rapport à son prédécesseur. Ah, les bienfaits du N3E de TSMC !

Passons désormais au vif du sujet à la page suivante.

Double Doc

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