Pcspecialist Recoil 16 Amd Header

Le tour du propriétaire

Avec un le châssis en aluminium du Recoil 16 est couvert d’un revêtement gris-noir mat plutôt discret (mais particulièrement réceptif aux empreintes digitales…), la machine passerait presque inaperçue. Pas de marquage exubérant, pas de dragon, ou autre décoration d’un goût douteux, seul le logo de PCSpecialist trône au milieu de la face arrière, d’un noir sur noir presque trop discret. L’illusion est parfaite… jusqu’à ce que vous ouvriez la machine et que la massive barre RGB crache son contenu licornesque sur le premier bureau venu. En 2025, la chose est désormais un passage obligé, et force est de constater que ce modèle intègre la chose de manière polyvalente, c’est-à-dire en se limitant à un lining à l’avant capable de rendre tout aussi bien éteint, statique ou en arc-en-ciel : un bon point.

Positionnement pour joueurs obligeant, le Recoil ne se vante pas d’une finesse digne d’un Mac, pourtant sa compacité n’est pas mauvaise. Les presque 3 cm d’épaisseur se font effectivement sentir à l’usage et l’aération de la machine dépasse des charnières de quelques centimètres, cependant vous serez en pratique plus gênée par la masse de l’ordinateur (le changement en utilisation sur les genoux par rapport à un notebook est radical !) que par ses mensurations. Sur un bureau (son emplacement privilégié, soyons francs), les bords fins de l’écran s’apprécient en offrant une surface de jeu plus grande que les 15,6 » classiques de la décennie précédente dans un encombrement similaire.

La tranche avant est très classique, avec une proéminence de l’écran au niveau de la webcam de manière à faciliter l’ouverture. Tout comme les autres contours, l’épaisseur augment progressivement, ce qui limite la sensation de « brique » à la préhension — bien que les presque 3 kilos du bébé vous rappellent vite à l’ordre. L’impression de finesse est démultipliée par les pieds, donc le caoutchouc et le positionnement garanti une surélévation d’une poignée de millimètre de la machine, bien pratique pour faciliter le passage de l’air.

Sur les autres côtés, le Recoil 16 est bien mieux équipé : port RJ-45, USB 3.2 gen1 en Type-A et C et combo jack à gauche, double USB 3.2 gen1 en Type-A, lecteur SD et attache Kensigton lock à droite. Sur le dos, les trois moulins sont clairement visibles (deux en haut de part et d’autre, et un plus timide au centre droit) à travers les incises permettant à l’air de circuler convenablement. De quoi laisser présager des nuisances sonores présentes, mais des températures acceptables.

Mais la connectique ne s’arrête pas là, la tranche dorsale ayant également son mot à dire. De gauche à droite, nous trouvons : les deux embouts pour le refroidissement liquide (nous y reviendrons plus en détail page suivante), un autre USB 3.2 gen1 en type-C, la jack d’alimentation ainsi que les sorties vidéo : du mini-DP 2.1a du HDMI 2.1, sans compter les deux énormes grilles d’aération qui ne seront pas de trop pour calmer les ardeurs de la RTX cachée sous le capot. Pfiou !

Du côté du chargeur, la machine peut être alimentée en USB-C… mais seulement éteinte ou en veille : en fonctionnement, une pop-up vous informera que la charge ne peut pas s’effectuer tant que le PC est allumé. En effet, en fonctionnement, les 20 V offerts par le mode le plus haut de tension de ce connecteur ne distribuent pas assez de courant pour alimenter CPU et GPU (240 Watt maximum). En revanche, puisque la réglementation européenne impose le Type C comme mode de charge obligatoire des laptops d’ici avril 2026, les fabricants doivent être créatifs. Ainsi, pour charger en utilisant l’appareil, un bon gros block de 420 W en provenance de FSP (raccordé par une prise 3-pin standard des alimentations desktop, au passage !) est au rendez-vous.

Côté écran

PC de joueur oblige, le Recoil 16 ne pouvait pas faire impasse sur un écran de qualité. HDR, 240 Hz (une déviation par rapport à la fiche technique qui en indiquait 300), 1440 p (enfin, 1600 p techniquement du fait du format 16:10), certification de couverture à 100 % de l’espace colorimétrique DCI-P3… la fiche technique a de quoi faire rêver !

En pratique, les attentes sont comblées avec des angles de vue sans failles et une luminosité maximale au-delà de nécessaire — surtout sachant que le poids et l’autonomie du bouzin ne pointent pas vraiment vers une utilisation en extérieur. Au-dessus de ce magnifique écran se logent les capteurs Windows Hello (faute de lecteur d’empreinte digitale) et la webcam : un assemblage mature et sans chichi.

Passé au macro, la dalle offre un agencement standard avec 3 sous-pixels RGB par pixel, par opposition au PenTile plus courant sur les dalles OLED.

Tu es dans la Matrice, Neo !

C’en est terminé pour la partie externe du Recoil 16 AMD, direction l’intérieur et la surcouche logicielle à la page suivante !

Double Doc

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