Présentation du pack
Trust Lyra - Clavier | |
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Dimensions | 287 x 126 x 17 mm |
Poids | 365 g |
Format | 75 % |
Switchs | Ciseaux |
RGB / Logiciel | Rien du tout ! |
Prix du clavier | 34,99 € |
Prix du pack | 49,99 € |
Avec le test du clavier Cherry KW 9200 mini, nous avons eu l'occasion d'utiliser des périphériques qu'il est possible de connecter à différentes machines à la fois. La gamme Lyra de chez Trust propose un clavier aux dimensions et fonctionnalités similaires, pour une fraction du prix du clavier précité.
En sus, la marque le propose également en pack, accompagné d'une souris sans-fil, périphérique indispensable lorsque le clavier est dépourvu d'un dispositif de pointage et qui faisait défaut chez la marque à la cerise.
Avec ces périphériques Trust Lyra, il n'est pas question de diodes RGB, de capteur optique de compétition, de N-Key rollover, de switchs mécaniques, de boutons donnés pour tenir des millions de clics, de faible latence, de haute fréquence, de molette débrayable, de masselottes, de hub usb, de repose-poignet ou d'aucune prétention technique, hors de cette possibilité rare de connecter les périphériques à trois appareils à la fois, comme par exemple un ou plusieurs ordinateurs, téléphones, tablettes, etc.
Cet ensemble clavier-souris dédié à des tâches bureautiques est compact, léger, sans-fil, facilement transportable, aux antipodes des périphériques gaming qui font régulièrement l'objet de tests et publications.
Clavier comme souris sont en plastique ABS, qui proviendrait à 84 % de matériaux recyclés, ainsi que la marque aime à le mettre en avant. Les deux sont sans-fil, fonctionnent sur des batteries (données pour tenir jusqu'à 6 mois et pour être rechargeables en 2h seulement, en USB), sont compatibles avec tous les OS majeurs du moment (Windows, iOS, Android, Chrome OS, Mac OS...) et sont reconnus nativement par ces derniers, sans pilotes à installer.
L'attrait principal de ces périphériques tient au fait qu'ils sont nomades et qu'il est possible de les connecter à trois appareils à la fois, en utilisant le canal radio (via un dongle USB unique pour les deux périphériques) ainsi que les deux canaux Bluetooth disponibles.
Un clavier compact et léger
La première chose qui saute aux yeux est sans doute le layout "AZERTish", pour le moins... original et assez peu compréhensible de ce clavier, mais nous y reviendrons plus avant sur la page suivante.
C'est un clavier TKL (ten key less, comprendre "dépourvu de pavé numérique") doté de 79 touches, en plus de trois touches dédiées spécifiquement à l'appairage avec les différents terminaux. Il s'agit du format compact le plus courant, très similaire à celui des claviers intégrés dans les ordinateurs portables, à l'instar des switchs en ciseaux situés sous les capuchons low profile, propres aux claviers chiclets.
En ce qui concerne la méthode d'impression des caractères sur les touches ou le constructeur des switchs utilisés, la marque ne communique aucune information. En leur absence, il est sans doute bon de soupçonner que, en cas d'utilisation prolongée, les touches puissent petit à petit perdre de leur marquage si la personne qui utilise ce clavier a des ongles longs ou une transpiration abondante, ou que les touches finissent par rencontrer des problèmes d'activation. Difficile d'en juger en l'état. Rappelons que, comme tout appareil sans-fil dont la batterie n'est pas amovible ou remplaçable, il est peu probable que ce périphérique soit amené à fonctionner pendant plusieurs décennies.
La tranche supérieure du clavier donne à voir un interrupteur On/Off très pratique lors du transport et le connecteur USB type C qui sera utilisé pour recharger la batterie. Ce port peut être relié indistinctement à n'importe quelle source de courant compatible USB, y compris lors de l'utilisation du clavier, puisque le cordon ne permet pas d'établir d'appairage direct avec un appareil.
Directement au-dessus, le voyant "A" s'allume en blanc pour signaler l'activation du verrou des majuscules et en rouge lorsque la batterie est en cours de recharge. Si vous faites les deux à la fois, les deux diodes s'allument et donnent une espèce de rose.
Low profile oblige, les capuchons ne dépassent que de deux millimètres pour culminer à une hauteur maximale de 17 mm à l'arrière du clavier. En dessous, vous pouvez apercevoir les pieds rétractables qui peuvent adopter trois positions différentes : rétractés (clavier à plat), semi-érigés (arrière du clavier surélevé d'un centimètre) ou complètement dépliés (clavier surélevé de deux centimètres).
Sous le clavier, rien de spécial à signaler sinon la présence d'un compartiment contenant le dongle USB type A, au format nano, qui permet d'établir la connexion radio avec un appareil situé à moins de 10 m et doté d'un port adapté. Cet emplacement n'est pas forcément le plus pratique puisqu'il nécessite de retirer le cache, ce qui est assez peu confortable et requiert un certain soin pour éviter de l'endommager en cas d'utilisation fréquente. Les différentes certifications et les spécifications de la batterie se trouvent également dans ce compartiment.
Une souris minimaliste
La souris Lyra est ambidextre et son profil assez plat la réserve à une utilisation de type fingertip. Toute autre prise en main de la souris se révèlerait malaisée, sinon carrément impossible. Elle dispose d'un revêtement de type soft touch qui ne marque pas autant que l'on pourrait le croire. Elle ne pèse que 67 g et ne dispose évidemment pas de masselottes qui permettraient d'ajuster son poids.
Sur cette face supérieure, vous pouvez apercevoir les trois seuls boutons dont elle dispose (clics gauche, droit et molette) en sus d'un bouton permettant de changer à la volée l'appareil avec lequel elle est appairée.
Trois aimants maintiennent son capot sans faillir, tout en permettant de le retirer avec une simplicité enfantine. Capot ôté, on aperçoit deux emplacements permettant d'y loger, pour le premier, le dongle USB type A qui est, par défaut, situé sous le clavier et, pour le second, ce qui pourrait être un adaptateur ou un dongle USB Type C, non-fourni. Ce capot retiré permet d'apercevoir les 4 vis qui suffisent au démontage du mulot.
Sous la souris, vous retrouverez le capteur optique, l'interrupteur On/Off, ainsi que - emplacement surprenant - le bouton permettant de modifier la sensibilité du capteur. Trois profils fixes et non-modifiables sont proposés : 800, 1200 et 1600 DPI. Trois diodes (une rouge, une bleue et une verte), que l'on peut apercevoir aussi lorsque la souris est à l'endroit, indiquent l'appareil auquel le mulot est appairé.
Sur l'avant de la souris en train de terrasser Bardock, le père de Raditz et Kakarot, se situe le port USB type C nécessaire au rechargement de la batterie. Même bémol que pour le clavier : ce port ne peut pas servir à établir une connexion, uniquement à envoyer du jus d'électrons.
Bundle
Le bundle est... léger. Au risque que ça devienne une arlésienne tout au long du dossier, il faut rappeler que ce trucàtouches est à 35 euros et que, à ce prix-là, on ne s'attend évidemment pas à une débauche d'options offertes. Pas de housse de transport, un seul cordon USB qui ne mesure qu'un mètre, un seul dongle (nano-récepteur USB type A) pour les deux périphériques (ce qui est en soi une bonne nouvelle, il suffit d'un seul port disponible pour connecter clavier et souris) et un guide de démarrage illustré, dans sa version la plus épurée, voilà l'ensemble du bundle.