Banniere Erazer Beast X40

Caractéristiques techniques

Commençons par le commencement en faisant un tour des caractéristiques telles qu'annoncées par le fabricant.

Fiche Technique
Diagonale d'écran 17,3" Dimensions 382 x 273 x 27 mm
Dalle 16:10 2560x1600 240Hz G-Sync RAM 2x 16Go de DDR5-4800
Processeur Core i9-13900HX
32 cœurs, 32 Threads
64Mo de cache L3
Cadencé de 3,9 GHz (E-Cores) à 5,4GHz
pour un TDP allant de 45 à 157W
Carte graphique GeForce RTX 4080 12Go (GDDR6)
Cadencé à 2260/2480 MHz base/boost
pour un TGP max de 175W
Stockage M.2_1 : Phison B47R 1 To NVMe 4x
M.2_2 : X
Connectique 3x USB 3.2 Type-A
1x USB 3.2 Type-C
1x Jack 3,5 mm Mic
1x Jack 3,5 mm Combo
1x RJ45
1x Lecteur de carte combo
1x HDMI 2.1
Connectivité Wi-Fi 6e
Bluetooth 5.2
Poids 2,6 kg
DEL Plein, dessus et derrière Alimentation 330W
OS Windows 11 Home Poids de l'alimentation 1,2 kg avec le câble
MSRP 3399 € pour celui en RTX 4080
3999 € pour celui en RTX 4090
Batterie 99Wh

Un ensemble tout à fait cohérent qui – surtout associé à un watercooling externe – pourra donner une impression de déjà vu à ceux qui regardent ce qui se fait en matière de barebone laptop. Et ils auraient le nez creux, car pour cette entrée dans le monde du PC Gaming haut de gamme version portable, Medion a fait confiance au constructeur chinois TongFang en ajoutant simplement un logo rétroéclairé par la dalle à l'arrière de l'écran. C'est donc un modèle de la gamme IDN de ce constructeur, ce qui ne veut pas dire que c'est, comme on le dit parfois sans que cela soit très joli, une "chinoiserie".

Pour l'affichage, la dalle est une NE170QDM-NZ1 de chez BOE. De quoi afficher 2560 pixels de large et 1600 pixels de haut à 240Hz, soit du WQXGA en 16:10, le tout compatible avec la technologie NVIDIA G-Sync et en HDR pour la vidéo. Elle offre des couleurs vives grâce à un réglage Vivid Color accessible dans la suite logicielle fournie et se prête tout à fait au loisir vidéoludique. Taper les 240 images par seconde sur tous les titres les plus gourmands en WQXGA ne sera pas chose aisée, mais avec la VRR (Variable Refresh Rate qui permet à l'écran d'adapter son taux de rafraichissement à la vitesse à laquelle les images sont fournies par le GPU) et puisque le duo CPU/GPU assure d'être au delà des 60 images par seconde, il devrait proposer une expérience sans saccade (ou stuttering pour les anglophones) ou de déchirement entre les images (ou tearing). En cas de casse, comptez 140  € sur la toile pour un remplacement de la pièce.

Point d'intérêt, son clavier n'est pas un habituel chiclet, mais un clavier mécanique à switches ultra low profile de chez CherryMX comme nous vous le disions précédemment. Sans être aussi bruyants que des MX Blue, ces derniers pourront sérieusement déranger votre entourage si vous jouez dans une pièce à peu près silencieuse. Avis aux habitués des Open Space ou du jeu dans le salon, vous risquez de prendre un chausson dans la tête assez rapidement.

Pour la partie son, elle est on ne peut plus basique et taillée pour écouter ponctuellement de la musique, ne pouvant servir de source sonore en jeu, la ventilation passant trop facilement par dessus. Ce genre d'appareil est conçu pour être utilisé avec un casque lorsque le CPU et le GPU (ou le watercooling) sont à l’œuvre, mais rien n'empêchera de l'utiliser pour mettre une ambiance chill et vous détendre.

Une fois cela dit, investiguons maintenant un peu plus loin ce matériel via un coup de HWInfo.

On a notre Core i9-13900HX associé à 2 sticks de 16 Go de DDR5-4800 40-39-39-76 (on vous invite à lire notre papier sur la RAM si jamais ces chiffres vous questionnent) et une puce graphique... intégrée de chez Intel ? Ne vous inquiétez pas, c'est juste que l'iGP a voix au chapitre (même s'il n'est pas religieux) puisque la technologie Optimus basculera sur lui lorsque la charge graphique sera légère pour éviter chauffe et consommation excessive. Un petit clic pour afficher le GPU1 et voici notre NVIDIA :

Voici donc la vraie bestiole en charge du calcul de pixels, une GeForce RTX 4080 Mobile à puce AD104M accompagnée de 12 Go de GDDR6 sur bus 192-bit. On a vu le GPU grimper à 2460 MHz en jeu pour un TGP max de 175 W. La bête a sur le papier de quoi faire tourner pas mal de jeux sans sourciller, chose que nous vérifierons dans la partie test.

Pour le stockage, c'est un module M.2 NVMe 4x de chez Phison qui officie, le B47R en version 1 To.  Pas un foudre, mais un module tout à fait capable qui fera ce qu'on lui demande, à savoir rapidement charger Windows au démarrage et ne pas faire poireauter 3 plombes entre deux parties. Un second emplacement est prévu et laissé libre pour ceux qui se trouveraient un peu à l'étroit dans cette configuration. D'ailleurs, démontons la partie inférieure de l'appareil pour voir où se situe l'emplacement et l'intégralité de l'assemblage.

Quelques vis à retirer et nous nous retrouvons face à tout ceci. Un agencement améliorable qui a tout de même le mérite d'être fonctionnel et offrant un accès aisé aux pièces à éventuellement ajouter ou remplacer. Les ports M.2 pour les SSD sont côte à côte sous l'un des ventilateurs et le Wi-Fi à l’opposé sous l'autre. Pour la RAM, c'est plus compliqué, prise entre plusieurs caloducs et en ayant fait le choix de superposer les deux, le constructeur s'est assuré qu'elles soient bien au chaud. C'est le point améliorable à notre sens, même si l'impact sur un kit réglé aux fréquences préconisées par le JEDEC (nous vous laissons regarder notre dossier sur la question si vous êtes curieux sur ce point) devrait être assez minime.

Côté dissipation, on a 5 caloducs et une boucle de watercooling (le caloduc en forme de lacet) sur le GPU et 3 caloducs partagés avec le GPU pour le CPU. Le tout renvoyé vers les coins arrière de l'appareil, deux ventilateurs ayant la charge de récupérer de l'air par le dessous (via de grande grilles très aérées, mais sans filtre) pour l'envoyer vers les côtés et l'arrière. Sur une toute petite carte mère, ça fait beaucoup de monde à refroidir sur peu d'espace.

Petite note sur ce point, le matériel que nous avons reçu était déjà passé entre les mains de plusieurs rédactions qui n'avaient apparemment pas toutes utilisé de l'eau déminéralisée. Il nous a fallu plusieurs démarrage de la pompe pour arriver à la faire fonctionner et des dépôts calcaires ont dû être nettoyés. Nous en profitons donc pour rappeler qu'il faut prendre soin de son watercooling, car tout ce qui peut obstruer la circulation du liquide va jouer sur les performances. Dans le cas de cet appareil en particulier, il est possible que les résultats que nous avons obtenus ne soient pas au meilleur de ce qu'il peut proposer, malgré notre petit ménage. De plus, nous avons eu quelques fuites au niveau des embouts que nous ne pouvons pas imputer à la conception puisque l'appareil n'a apparemment pas été utilisé comme il se doit.

Passons à la connectique qui est correcte pour du portable. Nous trouvons 3 USB 3.2 Type-A sur les côtés et un seul Type-C placé à l'arrière en compagnie des RJ45 et HDMI 2.1. Côté audio, on a un jack 3,5 mm destiné au microphone et un second capable de prendre casque et microphone (4 pôles). De plus, la tranche droite s'agrémente d'un lecteur de carte. Pour la connectique sans fil, on a les maintenant habituels Wi-Fi 6E et Bluetooth 5.2.

Pour alimenter tout ce petit monde (boîtier externe compris), il est livré avec une alimentation capable de délivrer un maximum de 330W. Cela semble correctement proportionné face au matériel embarqué (des modèles en RTX 4090 Mobile embarquent le même genre de bloc d'alimentation), laissant même de la marge pour couvrir l'usure du temps.

Côté logiciel

Erazer veut se la jouer Gaming jusqu'au bout et le constructeur complémente donc son Beast X40 d'une suite logicielle. Cette dernière est celle de TongFang agrémentée de fonds colorés et d'un logo de la marque. Comme vous le verrez par la suite, elle est assez sommaire, affichant quelques informations et permettant le réglage des profils de fonctionnement de l'appareil.

Pas de matos pour joueurs sans DEL RVB, c'est donc par ici que vous pourrez également régler le rétroéclairage du clavier et de la bande colorée située à l'arrière du châssis (oui, à l'endroit que vous ne voyez pas). L'outil embarque également un profil colorimétrique pour l'écran, réglable de surcroit et permettant d'obtenir des couleurs plus franches et un contraste plus élevé au besoin.

C'est aussi par ce biais que l'on pourra connecter et gérer le watercooling. Ce dernier doit être détecté via Bluetooth, sa connectique à l'appareil n'étant là que pour permettre le transfert du liquide. Une fois la chose faite, il se reconnectera automatiquement dès que vous l'allumerez (le petit trait lumineux en façade est le bouton d'allumage). Dans la page qui lui est dédiée, vous pourrez avoir des informations basiques sur le fonctionnement de la pompe et l'état du flux, ainsi que des boutons pour régler le rétroéclairage hautement important si ce n'est essentiel.

Un logiciel basique donc, qui aura le bon goût de ne pas vampiriser de la RAM pour rien et aura un faible impact sur le fonctionnement général de l'appareil. A noter cependant un bug que nous avons remonté à Medion, lors de l'extinction du watercooling, c'est le profil silencieux qui se configure automatiquement dans le Control Center (celui utilisé sur batterie) et ce même si vous êtes en jeu. Comment passer de 100 FPS à 10 FPS en 1 clic !

Ghiom


  • j'veux pas faire le chieur mais medion avait une gamme erazer (assez confidentielle chez nous) avant que razer ne se mette a faire des pc aux usb verts 😙

    • Et tu as tout à fait raison, leur marque Erazer est super ancienne. Peu connue en France cependant (ou pas pour des produits ayant fait référence), espérons leur d'arriver à corriger le tir !

2 commentaires

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