Quand NVIDIA a lancé ses RTX 50, sa communication a surtout été basée sur l'IA. Il faut dire qu'avec le même nœud de gravure qu'Ada, les axes d'améliorations n'étaient pas très nombreux si on se base d'un pur point de vue transistor et efficacité énergétique. Alors le caméléon a bossé l'IA, puisqu'il y est leader quasiment dans le domaine, autant que ça serve. De là est né le DLSS 4. Premièrement, il abandonnait les réseaux de types CNN qui subissaient encore des instabilités et du ghosting pour une autre approche avec les Transformers. Nettement plus aboutis, et en corrélation avec les tensor cores plus nombreux, NVIDIA a réussi à stabiliser l'image, et à offrir un rendu meilleur que ce que le TAA peut faire, aussi bien en matière d'antialiasing que de restitution des détails. Le test sur Stellar Blade est une preuve. Deuxièmement, alors que la firme avait l'habitude d'éjecter les plus vieilles générations de RTX de la moindre évolution (on garde en mémoire la douloureuse aventure de la Frame Generation), le DLSS 4 fonctionne sur toutes les RTX depuis Turing jusqu'à Blackwell.
Depuis janvier et le lancement de la RTX 5090 (pour laquelle un test H&Co a été réalisé avec les doigts délicats d'Éric), NVIDIA bossait sur l'amélioration des algos du Transformer Model. Et depuis quelques heures, NVIDIA a mis à jour ses routines pour son SDK DLSS. Il est passé en version 310.3.0, disponible pour tous les développeurs. Mais c'est surtout le changelog qui est intéressant : éradication de bugs et amélioration de la stabilité. Cool, mais encore ? DLSS Transformer Model sort définitivement de son statut bêta. C'est un gage que les jeux, quels qu'ils soient, devraient n'avoir plus que du DLSS 4, et ne plus tourner avec du CNN Model qu'il faudra outrepasser via Nv App si les développeurs ne font pas la mise à jour eux-mêmes. Et vu la qualité du bousin, c'est une bonne nouvelle !
Retrouvez le briefing HCo sur le DLSS 4 pour les retardataires
