Asus Vivobook S 15 Cover 2

Le tour du propriétaire

Commençons par le plus classique du Vivobook S 15 : son design. La coque est entièrement en métal, ce qui provoque une impression de qualité et une sobriété appréciable. Sur la partie supérieure, le nom de la série a été gravé au moyen d’une machine à commande numérique, et ce sera le seul détail capable d’accrocher le regard. Le traitement de surface est agréable au toucher et n’absorbe quasiment pas les traces de doigts : un bon point pour une utilisation quotidienne. Quant au coloris, leur le « Cool Silver » est disponible pour le moment, un gris métallisé ultra-classique, mais toujours aussi efficace.

Avec ses 35,2 cm par 22,7 cm et seulement 14 à 16 mm de hauteur, le Vivobook S 15 perpétue la tradition des machines fines, un format ô combien adapté ici vu l’économie de son SoC. Mais le rabotage des dimensions ne s’arrête pas là, puisque l’OLED permet également une finesse de la dalle, autant en épaisseur que sur les bordures, casant ainsi l’écran de 15" dans un châssis qui n’aurait pas dénoté en 14". Côté poids, le nouveau venu est dans la moyenne avec 1,42 kg annoncé.

Côté connectivité, notre sujet de test du jour n’est pas un mauvais élève dans sa catégorie : HDMI, double USB 4,0 Type-C, lecteur MicroSD et combo jack sur le bord gauche, et double USB 3.2 Gen1 en Type-A sur la droite. Il ne manquerait qu’un port réseau pour nous combler ! Notez que nous n’avons pas réussi à faire fonctionner notre dock Thunderbolt 3 (de marque Dell) sur ces USB 4.0, en dépit d’une compatibilité sur le papier… nous reviendrons sur ce point plus tard dans notre test. En revanche, pas de soucis à signaler avec un dock USB 3 utilisant le mode alternatif DisplayPort du connecteur. Côté connectivité interne, le Vivobook S 15 affiche du WiFi 7 tribande ainsi que la dent bleue en 5,4 : le top moumoute !

La tranche arrière est on ne peut plus classique avec une large ouverture dédiée à l’aération, et une légère partie extrudée sur la base de l’écran. Aucun bord saillant n’est visible, et l’appareil est facilement dégageable d’un sac à dos où une pochette. Attention toutefois au contact avec d’autres surfaces métalliques lors des transports, car la carlingue extérieure du Vivobook peut être se retrouver rapidement rayée — un défaut heureusement uniquement esthétique.

Coté écran

Difficile de décrire cet écran sans superlatif tant ce fut un plaisir de passer du temps devant ses pixels. OLED, définition de 2880 x 1620 px et 120 Hz (pas franchement utiles, mais toujours bienvenus), la dalle est en outre HDR et donnée pour une couverture à 100 % du DCI-P3, avec une luminosité maximale de 600 nits et un contraste lui valant la certification DisplayHDR TrueBlack 600. Vous l’aurez compris, nous sommes tout juste fans de la qualité offerte, les noirs profonds de l’OLED étant particulièrement agréables sur des longues sessions de rédaction sur fond sombre et lors des visionnages de films et autres jeux contemplatifs bien ombrés.

En dépit de ses qualités techniques, l’écran n’est pas exempt de tout défaut : nous en avons noté un seul, mais de taille. Le revêtement brillant (voir images) est extrêmement limitant pour une utilisation dans un endroit lumineux (en extérieur typiquement) ; ce qui peut être contré en montant la luminosité… à condition de travailler sur un thème clair. Vu que la dalle n’est pas tactile, difficile de justifier l’absence d’un traitement de surface limitant la chose.

Au niveau des angles de vision, les images parlent d’elles-mêmes : quel que soit le point de vue, l’écran du Vivbook saura vous offrir ses meilleures couleurs. Au passage, notez que le laptop n’est pas un contorsionniste sauce 360 : l’écran se stoppera à 180°, ce qui est amplement suffisant pour l’utilisation prévue de la machine.

Tu es dans la Matrice, Neo !

Au macro, la dalle se révèle reposer sur une matrix de sous-pixels dérivée du type PenTile favorisant le bleu face au rouge et au vert, à la manière de l’Apple Watch ou de la Nintendo Switch OLED. Notez que la structure n’est pas totalement dense, car les sous-pixels bleus sont groupé par deux. Difficile de savoir avec exactitude les raisons de cet agencement, mais le PenTile permet habituellement de réduire la complexité de fabrication des écrans de haute définition en réduisant le nombre moyen de sous-pixels par pixel. Quant au groupement des bleus deux à deux, nous supposons des raisons de facilité de fabrication.

Démontage

Mis à part deux vis cachées par un chapeau plastique aux couleurs du châssis, le démontage de la bête s’effectue sans encombre. De quoi laisser voir un certain nombre de détails importants se cachant sous ce capot. Si l’on pensait que les PCB des machines Arm allaient être limités en taille, force est de constater qu’il n’en est rien ici : le tiers supérieur de la machine est utilisé par la carte mère et les deux ventilateurs (pour un SoC réputé pour sa faible consommation, le choix est étrange, d’autant plus que ces derniers s’allument peu en utilisation réelle). Si seul le SSD est remplaçable — d’origine un 2400E de chez Micron —, la RAM soudée demeure invisible : ASUS l’a en fait caché sous le SoC afin de bénéficier de sa solution de refroidissement.

Toujours au rang des remarques internes, nous remarquons que les trois VRM chargés de la transformation du courant se voient coiffés d’un pad thermique — un autre indice qu’Arm ne rime pas toujours avec sobriété énergétique. En outre, trois puces de chez Parade sont intégrées non loin des ports USB 4.0 afin de convertir les divers signaux. Enfin, un étonnant dip-switch est présent sur la carte mère non loin du CPU (voir sur l’image 4) : nous n’y avons pas touché pour ne pas risquer de détériorer notre exemplaire de test, mais nous soulignons le caractère inhabituel d’une telle solution. Nous supputons différents profils d’alimentation (une autre version reposant sur un Snapdragon X Plus X1P-42-100 existant, cela est vraisemblable), ou un mode de test/debug de la machine. Quant à parler de debug, pourquoi ne pas tourner la page virtuelle et découvrir la partie logicielle de ce Vivobook ?

Notez le cache plastique sur le haut de la photo, correspondant à la zone sous les poignets. L’absence de métal s’explique ici par la proximité des antennes WiFi, situées juste en dessous.

Double Doc

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