Test • GeForce ZOTAC RTX 4070 Trinity

Protocole

C'est le cœur de notre article. Une carte custom, offre bien souvent des performances identiques avec presque toutes les autres. Nous avons décidé donc de tester cette série avec deux jeux seulement, incluant rastérisation, ray tracing, et DLSS 2 ou 3 quand la carte le gère. La définition retenue est celle que préconise NVIDIA pour sa série, à savoir le 2560 x 1440. Par contre, nous avons porté notre choix sur A Plague Tale Requiem car il est l'un des plus beaux jeux du marché, ce qui implique une gourmandise sans égale. L'autre titre, moderne, est Dying Light 2. Ces deux jeux incorporent du DLSS 3 et du ray tracing, nous verrons comment la GeForce RTX 4070 Trinity signée ZOTAC se comporte. Inutile de refaire tous les jeux du marché, le dossier initial répond déjà à cette question.

La seule chose qui change entre les cartes, finalement, hormis le GPU, ce sont les systèmes de refroidissement. Dans la mesure où la carte n'est pas limitée par son enveloppe de consommation, ce refroidisseur arbitre les fréquences par GPU Boost. Plus il est efficace, et moins la carte perd de fréquence en se stabilisant. Autre point d'achoppement entre les concurrentes du secteur : la consommation. Un TGP, ça peut s'outrepasser à la guise du constructeur. Avec Ampere, il n'était pas rare de voir des cartes customisées exploser le TGP officiel. Cela libère l'enveloppe de consommation, et la carte peut monter dans les tours, ce qui lui octroie des performances supérieures à celles qui ne le peuvent pas. Nous étudierons donc la consommation des cartes avec le module PCAT, qui lit directement la consommation réelle, et pas par l'API comme le font nombre de softs. Si le constructeur décide de ne pas donner la valeur entière de la carte aux développeurs, vous ne le saurez pas. Avec PCAT, dans lequel s'enfiche la carte graphique, point de tricherie.

Autre point important, les nuisances sonores. La plupart des cartes au repos arborent un mode 0 RPM, elles coupent la ventilation souvent sous une valeur choisie arbitrairement par le fabricant. Nous avons monitoré les nuisances sonores au repos, qui correspondent au bruit de fond de votre intérieur. Toutefois, certains modèles ne sont pas à 0 RPM, nous avons donc vérifié tout ça sur la page dédiée. Pour ce qui est des nuisances en jeu, là aussi nous avons enregistré cela lors de trois sessions de jeu de 2 minutes afin de laisser le temps à la carte de se stabiliser. Ce n'est pas tout : afin de voir si la carte ventile à fond pendant du gaming, nous avons aussi monitoré le boucan qu'elle peut être amenée à faire si sa ventilation grimpe à 100 %. C'est intéressant de voir si la carte a de la marge avant de vous casser les oreilles, ou si d'emblée, elle est à son maximum. Le confort ne sera forcément pas le même, 100 % représentant le point infernal qu'il ne faut surtout pas atteindre. Notez que nous avons raccordé tous les moulinateurs de la configuration sur un Corsair Commander Pro XT, qui permet simplement de les réduire au silence absolu, limitant les interférences sonores qui pourraient fausser les résultats et le jugement.

Enfin, dernier point, afin de juger de l'efficacité générale du refroidisseur, nous avons enregistré les fréquences durant une session de 30 minutes du jeu A Plague Tale Requiem. Avec cela, vous trouverez également la température du GPU, du hotspot (le point le plus chaud du PCB), de la VRAM et le pourcentage du TGP. Cela donne une vision en un coup d'œil qui est riche d'enseignements sur la capacité du refroidisseur à encaisser la déperdition de chaleur par effet Joule, et la qualité de la puce via la courbe de fréquence.

Configuration

Elle est stable et identique entre les tests. Elle est basée sur une plateforme AM5, terriblement efficace pour jouer, mais tous les CPU actuels des dernières générations sont excellents à ce niveau.