Test GeForce RTX 5060 Custom : ZOTAC RTX 5060 Low Profile

La carte par devant, par derrière, et même de côté !

Le carton qui protège la carte est assez petit, ce qui est cohérent avec le gabarit de la carte. On retrouve les informations importantes mais généralistes, comme la amrque ZOTAC Gaming qu'on ne peut pas rater, et la référence ainsi qu'une image de la carte. Une fois ce carton ouvert, l'intérieur est en carton projeté recyclé, on trouve une équerre arrière pour les machines n'acceptant la carte que sous sa forme Low Profile, et c'est tout. La carte est petite, légère, et son look est plutôt agréable. En effet, alors que les autres marques font du plastique noir sur ce type de carte, ZOTAC a essayé d'égayer un peu le visuel, avec des stickers dorés au centre des 3 ventilateurs, un autre ZOTAC Gaming petit mais doré, et des raies sur le plastique. Ce n'est pas la carte de l'année, mais c'est plus plaisant à regarder. Nous avons mesuré la carte à 18 cm, ce qui est un peu plus long que le format mini-ITX qui est à 17 cm. Pour ce qui est de la hauteur, elle est 3.5 cm moins haute que la réglette ATX, et pile poil à la hauteur Low Profile afin de matcher avec l'équerre idoine. L'épaisseur est correcte avec un petit peu moins que 2 slots. Vous vous posez la question du poids de la bête ? Il correspond à l'année où la révolte des Circoncellions a été matée en Numidie, et à l'année de naissance de Jean Chrysostome à Antioche. Forcément, vous avez reconnu l'année 347, comme le poids en grammes de la carte. Pour sûr, vu le tarif, ça fait cher le gramme, quasiment un euro/gramme !

Son refroidissement est classique, une base cuivrée nickelée au contact du GPU, des VRM et de la VRAM, sur laquelle viennent se positionner 2 caloducs qui virevoltent au coeur des ailettes d'aluminium. Format Low Profile oblige, les 3 moulins sont petits : 45 mm de diamètre, 7 pales, ils tournent tous dans le même sens anti-horaire. Rien de particulier hormis le fait qu'on s'attend à un bruit dans les aigus quand ils s'emballeront ! Vous cherchez des LED, il n'y en a pas, épicétou !

La carte fait moins de 2 slots, 1.9 pour être précis. L'équerre arrière, qu'elle soit desktop ou low profile, est simple slot. Elle récupère les 2 prises DisplayPort 2.1b avec UHBR20, et la seule HDMI 2.1b capable de 4k à 480 Hz et même de 8k à 120 Hz. On voit bien sur l'image les deux extrémités des deux caloducs, la carlingue recouvre les ailettes, la chaleur ne devrait pas s'évacuer par cette face-là.

Au verso, il n'y a rien, pas de backplate, on notera que le radiateur est plus long que le PCB, ceci afin de permettre à un caloduc de faire sa pirouette pour revenir dans le bloc d'ailettes. Au niveau de la boucle, on observe le connecteur PCIe 8 pins.

Voici deux clichés, la carte vue de dessous et de dessus. Ces deux vues permettent d'une part de voir la base et les caloducs par transparence à travers les ailettes, et d'autre part de voir que le montage et la finition sont très propres et même bien pensés pour une si petite carte. C'est donc du bon boulot de ce point de vue.

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Les deux dernières images se dévoilent à vos yeux ébahis ! L'arrière de la carte montre la promiscuité des éléments entre eux par manque de place, notamment le connecteur et le caloduc, et la façon dont ZOTAC a fixé le radiateur au PCB. C'est propre même si ça manque de "sexy".

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The Protocole

Il doit répondre à plusieurs questions d'ordre environnemental, plus une étude un peu plus poussée concernant le comportement de la carte en jeu. Toutes les cartes partageant un même GPU ou une même référence sont souvent proches en matière de performances, la différence se situant sur les autres paramètres que sont les températures, les nuisances sonores et la consommation par rapport aux consignes officielles. Nous avons décidé de tester cette carte avec quatre jeux, avec les options les plus violentes Ultra/Max, et en rastérisation pure sauf pour un titre. La définition choisie est évidente pour une carte de ce calibre, nous l'avons testée en FHD, à savoir le 1920 x 1080. Nous avons porté notre choix sur A Plague Tale Requiem, car il est l'un des plus beaux jeux du marché et un des plus gourmands. L'un des quatre autres titres est Cyberpunk 2077, sans oublier STALKER 2 avec son Unreal Engine 5, ainsi que Metro Exodus Enhanced Edition (avec Ray Tracing obligatoire). Comme ce sont des versions GOG, elles sont donc figées, ce qui aide pour comparer les cartes testées sur H&Co entre elles. Inutile de refaire tous les jeux du marché, le dossier initial répond déjà à la question des performances sur 20 jeux.

Toutes les cartes employant le même GPU, finalement, se différencient sur plusieurs points : la qualité de la puce qui permet aux constructeurs d'overclocker de série les cartes, la qualité du refroidisseur qui permet de maintenir des températures plus ou moins basses assurant des fréquences élevées en charge, les nuisances sonores liées aux profils décidés par les marques, l'embonpoint qui va de pair avec la taille du refroidisseur, les nuisances sonores et les températures, et enfin la qualité de l'électronique qui permet de voir une stabilité dans le comportement de la carte dans le temps et lors de fortes charges, etc. Bref, les leviers sont peu nombreux au final, mais permettent néanmoins d'avoir des cartes aux profils très variés  et adaptés à (presque) toutes les bourses  ! Nous mesurons la consommation via notre module PCAT, qui isole précisément la consommation de la carte seule. Cette méthode est nettement plus fiable que les valeurs relevées par l'API et que l'on peut lire dans les vidéos de testeurs sur YT qui passent par l'API via Afterburner.

Nous avons monitoré les nuisances sonores au repos, qui correspondent au bruit de fond de votre intérieur, mais elles n'apparaissent pas dans le tableau puisque notre sonomètre ne débute qu'à 30 dB(A). Pour ce qui est des nuisances en jeu, là aussi nous avons enregistré cela lors d'une session de jeu de 10 minutes afin de laisser le temps à la carte de se stabiliser. Notez que tous les ventilateurs sont coupés au moment de ces relevés de bruit, sauf ceux de la carte graphique qui sont gérés par la carte elle-même. La PNY coupe ses moulins au repos. Nous avons également relevé les températures en charge courte, et ajouté une imagerie IR afin de voir les points chauds quand la carte et le radiateur sont en action.

Enfin, dernier point, afin de juger de l'efficacité générale du refroidisseur, nous avons enregistré les fréquences durant une session de 20 minutes du jeu A Plague Tale Requiem. Lors du relevé, vous trouverez également la température du GPU, de la VRAM, et le pourcentage du TGP. Cela donne une vision en un coup d'œil qui est riche d'enseignements sur la capacité du refroidisseur à encaisser la déperdition de chaleur par effet Joule, et la qualité de la puce. PNY a placé un seul BIOS sur sa carte.

Configuration

Nous avons changé cette dernière avec la survenue des cartes de nouvelle génération. Elle est montée, pour plus de commodité, sur une table de bench. Elle est basée sur une plateforme LGA1851, riche en PCIe 5.0 et avec un CPU qui chauffe moins que le Core i9-13900K que nous possédions. Le Core Ultra 285K grimpe moins haut et donc impacte moins la carte graphique lors des relevés de températures. Ce sont les pilotes NVIDIA GeForce 576.66 qui moulinent, sous Windows 11 24H2, ils sont anciens mais sont les mêmes qui ont servi aux autres RTX 5060 testées sur le site (GIGABYTE RTX 5060 Eagle, ASUS RTX 5060 Dual OC). Le but est de permettre une comparaison directe entre les cartes puisque les conditions de test sont identiques. La voici :