Sharkoon, en voilà un nom qui ne passe pas souvent sur nos colonnes. Pourtant, la marque a la réputation de proposer du matériel solide à un prix (très) abordable, en rognant au maximum sur les fonctionnalités en ne gardant que l’essentiel — par exemple en gérant les effets RGB entièrement en hardware ; ce qui permet une compatibilité Linux aisée, mais surtout économise les coûts de développement logiciel. Entre nous, vu les machines à gaz que sont devenus certains de ces représentants, l’argument est encore plus censé ! Certes assez discrète du fait d’un canal de distribution principal par Amazon, la firme possède une petite base de fans ; qui risque de trépigner à la vue des annonces du jour !
Quadruplet de boitier, c’est-ti pas beau ?
Sans grande surprise, une bonne partie du stand était consacrée aux boîtiers de la marque, avec un focus particulier sur le AK7 ARGB : un boîtier surfant sur la mode du design aquarium à double vitre en verre trempée se démarquant par un dessous en tissus gris chiné, et 4 moulins ARGB PWM installés de base. Comptez aussi sur une compatibilité avec les cartes mères aux connecteurs déportés sur la face arrière (BTF/Project Zero/Project Stealth), le tout pour août prochain à un tarif attractif de 89,90 €, la version flashée étant un exemplaire de préproduction fini à 90 % (comprenez que des changements locaux de textures peuvent encore avoir lieu). Pourquoi pas pour dans un test chez H&Co ?
Le refroidissement était également à l’honneur, puisque trois ventirads trônaient fièrement : le A40 Pas-RGB (tout juste lancé en avril dernier, pour 24,90 €), qui fera chauffer ses 4 caloducs cuivrés pour dissiper un maximum de 220 W (ce qui reste à vérifier vu le design simple du bousin), le A50 RGB qui monte à 230 W, 5 caloducs et rajoute les licornes lumineuses et un effet « infini » sur la plaque supérieure (comptez 39,99 € cette fois-ci), et enfin le A60 RGB. De format dual tour, ce ventirad embarque cette fois-ci deux ventilateurs en conservant la recette du A50 (à un caloduc supplémentaire près) : plaque à effet miroir multiple et couleurs adressables dans les moulins ; cette fois-ci en montant à 260 W de TDP, pour un prix toujours contenu de 59,99 €.
De manière logique, les AiO se trouvaient également dans les parages : le S40 triple-moulins, non-RGB, qui fera sont entrée en octobre 2025 pour 69,90 €, et le S100 bien plus haut en gamme qui, du côté de ses 119,99 €, s’offre du RGB, un effet miroir infini et des moulins RGB eux aussi avec une connexion en cascade.
Continuons avec le moins attendu de la part de la firme : Sharkoon produit ses propres switchs mécaniques, des bouzins linéaires prélubrifiés d’usine. À croire que les coûts de production sont si faibles qu’il faut mieux s’assurer de l’exclusivité des manufactures plutôt que de passer par un tiers !
Après examen par un spécialiste, il s'agit d'un switch de type "long pole", c'est à dire à la tige rallongée de manière à produire un bruit caractéristique à l'impact rappelant les machines à écrire.
Du côté des souris, les choses deviennent encore plus impressionnantes, car Sharkoon nous propose une souris sans-fil 5 boutons à 8 kHz pour.... 39,90 €. L’arnaque ? Non ne l’avons pas trouvée, mais la Skiller SGM70W fait effectivement des économies autant que possible — il n’y a qu’à voir la face arrière et ses deux petits boutons de choix de DPI et d’allumage pour comprendre que les finitions sont minimalistes — afin que seul demeure pour l’utilisateur sa substantifique moelle : un capteur Pixart 3396 de 16k DPI et un poids plume de 48 g.
Voilà qui risque de faire bien mal aux bousins de chez Glorious, proches esthétiquement (même si sobriété des modèles ne rime pas avec avec la simplicité du requin), mais ô combien plus chers !
Si vous n’avez rien à cirer d’une fréquence de polling aussi élevée, alors la Skiller SGM25W vous conviendra peut-être davantage. 1 kHz de taux de rafraichissement, c’est déjà amplement suffisant, le tout épaulé d’une capteur Pixart PAW3311 de 12k DPI, des effets RGB configurables et, surtout, la possibilité d’une enveloppe bleu océan (ou noir, les goûts et les couleurs ne se discutant pas !). Côté prix, l’addition descend encore avec 24,90 € sans couleurs, et 29,90 € pour rajouter de la déco sur votre bureau.
Si vous faites défiler le carrousel, vous n’êtes pas sans savoir qu’un clavier assorti, équipé d’un vrai pourtour en bois existe. Il se nomme Skiller SGK50 S3, est placé à 159,90 € du fait de commutateurs remplaçables à chaud, de touches en PBT, et, bien évidemment, de RGB. Si jamais les couleurs ne vous conviennent pas, une version barebone sans touches est proposée pour 20 € de moins.
Continuons côté claviers avec le Skiller SGK55W, témoignant de l’expertise de Sharkoon sur ce segment puisque le bébé est sans-fil, utilise les switchs linéaires de la maison abordés plus haut, intègre une molette rotative ainsi que des touches en PBT et du sacro-saint RGB, le tout à un prix tout à fait contenu de 79,90 € — la disposition à 75 % aidant.
Or, sur quoi poser son clavier et sa souris dans un maximum de style ? Un tapis prévu à cet effet, pardi ! Et, pour cela, Sharkoon en a un sacré tas, orné de motifs divers. Le Skiller SGP50 existe pour cela en version L, XL et XXl (9,90 €, 14,90 € et 24,90 €, disponibles en août) pour respectivement 355 x 255 mm, 444 x 355 mm et 900 x 400 mm ; la firme mettant en avant son matériau doux à la maille particulièrement dense. En effet, les alternatives Skiller SGP40 D12 à D17 (l’ingénieur en charge des noms devait définitivement être en vacances chez Sharkoon !) troque la finesse de la maille contre une surface plus grande encore : 1 000 x 500 mm !
vs
Toujours dans la série des périphériques, le casque Skiller SGH40W se calque une nouvelle fois sur la satisfaction la plus simple des critères papier actuels pour limiter les coûts. Ainsi, nous retrouvons une double connexion 2,4 GHz ou filaire, des transducteurs de 53 mm qui devraient vibrer 30 heures en utilisation normale, et des cousines bi-matériaux en cuir PU (donc similicuir) sur l’extérieur, et de la mousse sur l’intérieur. Selon Sharkoon, ce compromis permet d’éviter la chaleur tout en conservant une isolation phonique et un design plaisant. D’après nos informations, ce modèle arrivera en septembre 2025, pour la coquette somme de 69,90 €.
À nouveau dans l’inattendu, les requins avaient un bureau assis-debout avec eux : le OfficePal. Après avoir officié dans le tapi de souris, pourquoi ne pas aller encore plus en dessous !
D’écart réglable, l’OfficePad Desk Frame permet de s’adapter à la taille de la planche qui lui est adjointe, et est munie d’un support métallique juste sous cette dernière, ce qui permet de cacher une multiprise ou tout autre câble disgracieux pour une config' visuellement sans faille.
Du côté des fonctionnalités, il est question de 3 hauteurs personnalisables ainsi que d’un port USB sur le bord du contrôleur dans les cas où vous souhaiteriez charger votre smartphone et que vous ne souhaitez pas le brancher sur votre machine. Au niveau du prix, comptez 169,90 € pour le stand et 89,90 € pour la planche du dessus (nommée OfficePal Tabletop, de dimensions 150 x 75 x 1,8 cm), sachant que les deux produits sont listés séparément non seulement dans une logique de personnalisation, mais aussi pour faciliter les envois postaux : des bouts de fers épars, c’est facile, du bois massif… beaucoup moins. Rendez-vous en 2026 pour les premières livraisons !
