Sony M10s Header

Sony et les écrans gaming, une histoire récente qui est visiblement partie pour continuer avec deux nouveaux modèles.

Très impliqué dans le téléviseur, ça ne fait pourtant que deux ans que Sony s’est intéressé à l’écran gaming, il y a deux ans précisément avec le lancement des premiers moniteurs INZONE. Gamme à laquelle deux nouveaux modèles viennent à présent s’ajouter, le M10S et le M9 II. Ils ont quelques trucs en communs, mais sont bien différents tout de même. 

La première chose qui sautera probablement le plus aux yeux, c’est le pied absolument rikiki et fin qu’ils partagent, à savoir une base de 159 mm de diamètre et 4 mm d’épaisseur seulement. De ce fait, ils prendront assez peu de place sur le bureau et n’y gêneront pas le positionnement des périphériques, comme le clavier et la souris. Les écrans peuvent être ajustés en hauteur, s’incliner et pivoter, mais pas de mode portrait. D’ailleurs, les deux peuvent apparemment pivoter sur 180° - pas de doute à ce sujet pour le M10S, mais on a un peu du mal à imaginer comment le M9 II le fait. À moins qu'il s'agisse d'une erreur sur la fiche technique de ce dernier ? 

 Enfin, ils ont été équipés de DisplayPort 2.1. C’est bien, mais attention, comme avec le HDMI 2.1, il faut s’intéresser aux détails pour vraiment en connaitre les capacités. Or, Sony n’a pas fait l’effort de le mentionner dans son communiqué, il faut chercher sur son site pour découvrir que c’est du DP 2.1 UHBR10, soit une bande passante totale de 40 Gb/s et un taux de transfert de 38,69 Gb/s, ce qui est moins rapide que le (vrai) HDMI 2.1 (48 Gb/s et 41,89 Gb/s respectivement). Un choix étrange, d’autant plus que pour le M10S comme le M9 II, le Display Screen Compression sera toujours nécessaire. C’est du DisplayPort UHBR20 qu’il aurait fallu intégrer pour s’en passer. Bref, on peut avoir le sentiment que Sony a fait le choix du DisplayPort 2.1 avant tout pour son marketing, car dans l’état, le DP 1.4 avec DSC aurait pu faire le même travail. 

Intéressons-nous à présent au reste des spécifications : 

Sony INZONE M10S M9 II
Dalle

27 pouces, OLED

27 pouces, IPS

Local Dimming (nombre inconnu de zones, le premier M9 en avait 96 seulement)

Définition 2560 x 1440 3840 x 2160
Taux de rafraichissement 480 Hz

160 Hz (DisplayPort)

144 Hz (HDMI)

Temps de réponse 0,03 ms 1 ms (en Fast Mode)
Technologie de synchronisation NVIDIA G-Sync Compatible, Adaptive Sync, VRR
Luminosité typique/pointe 275 / 1300 nits

400 / 750 nits

Contraste 1500000:1 1000:1
HDR DisplayHDR True Black 400

DisplayHDR 600

Couleurs

10-bit

DCI-P3 à 98,5 %

10-bit

DCI-P3 à 95 %

Connectiques

2 x HDMI 2.1, 1 x DP 2.1 UHBR10, 1 x USB-B, 2 x USB-A, jack 3.5 mm, 1 x USB-A (pour mises à jour)

VESA 100 x 100 mm
Ergonomie Inclinaison (-5 à 25°), pivot (180°), hauteur (+120 mm max) Inclinaison (-5 à 25°), pivot (180°), hauteur (+130 mm max)
Autre "PERFECT FOR PLAYSTATION 5" (il faut bien prêcher pour sa propre paroisse, n'est-ce pas)
Dispo Octobre 2024 Octobre 2024
Prix 1349 € 999 €
Page Produit M10S M9 II

On peut aussi préciser que le M9 II intégré une technologie de balayage du rétroéclairage pour améliorer la netteté des mouvements. Mais comme mentionné dans le tableau, Sony ne précise pas le nombre de zones de rétroéclairage de son écran, ce qui implique généralement un chiffre trop faible pour mériter d’être mentionné dans la documentation marketing. Quant au M10S, il utilise une dalle WOLED de chez LG Display, le tout avec un radiateur/dissipateur custom pour une meilleure dissipation (uniquement passive ?) de la chaleur. La dalle de LG utilise la technologie MLA (Micro Lens Array). Cette couche de microlentilles intégrée au panneau OLED permet à l’écran d’avoir une meilleure luminosité, entre autres. ASUS a déjà utilisé cette dalle pour son ROG Swift OLED PG27AQDP, annoncé en aout avec la nouvelle puce G-Sync Pulsar de NVIDIA fabriquée par MediaTek. Les deux écrans vont être disponibles très prochainement, avec une tarification assez douloureuse et, a priori, un peu difficile à justifier. Pas de doute, Sony est dans sa zone, mais qui n'est pas vraiment la nôtre. 

Matt

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