Est-il nécessaire de présenter l’HyperX Cloud ? Initialement basé sur un design repris de chez QPad — oui, visiblement, la marque existe encore en 2023 ! —, le casque d’HyperX (maintenant possession de HP qui en reprend la partie périphérique) se base sur une recette simple : des transducteurs de bonne facture de 53 mm, un micro convenable et un prix compétitif tout en embarquant les fonctionnalités du moment (citons la spatialisation 7.1 virtuelle sur les modèles précédents). Arrivée à sa troisième itération, voilà que le beau coupe à son tour les amarres pour devenir le HyperX Cloud III Wireless, rattrapant au passage ses deux aînés. De quoi séduire les gamers exigeants ? C’est ce que nous allons voir.
Pas de panique, le fil n'est qu'un antivol : il s'agit bien de la version wireless !
Par rapport au Cloud II, les évolutions du Cloud III sont peu visibles, mais toujours bienvenues :
- la jonction entre l’arceau et des écouteurs est désormais en métal (un point faible des modèles précédents sur le long terme)
- les transducteurs sont désormais légèrement orientés pour faire face à l’auditeur pour plus de naturel ainsi qu’une augmentation du volume transmis
- les orifices situés sur la partie supérieure des écouteurs, chargés de l’aérer pour plus de basses, sont désormais au nombre de 2
- le micro passe d’un module de 6 mm protégé par un filtre externe à un module de 10 mm plus qualitatif au filtre intégré, équipé d'une technologie de réduction de bruit ambiant
- le module de connexion USB abandonne le 7.1 virtuel au profit du DTS Spatial Audio activable par le pilote
- une molette de contrôle de volume et un bouton de sourdine du microphone font leur apparition sur l’écouteur droit, les boutons équivalents sur la télécommande disparaissant
Un bien beau transducteur, dis donc !
Avant / après : y a pas photo !
Bon, cela ne nous avance pas plus sur cette version sans-fil, nous direz-vous ! Eh bien, avec 120 h d’autonomie annoncées à 50 % de volume, un temps de charge de 4,5 h permettant l’utilisation en parallèle de la recharge et une portée de 20 mètres, le bousin semble avoir bien transitionné en retirant son fil. Cependant (il fallait bien que le bât blesse quelque part), cet HyperX Cloud III Wireless possède un sérieux point faible : sa connectivité, limitée au dongle 2,4 GHz livré avec épicétout.
Point de Bluetooth pourtant fortement utile pour qui cherche un casque bon à tout faire, pour de jack pour un mode filaire de secours : tout juste pouvez-vous brancher ledit dongle sur votre téléphone (vive l’USB Type-C, bien que le bousin soit fourni également avec un adaptateur vers le Type-A) pour un résultat absolument peu ergonomique. Et encore, rien ne garantit le fonctionnement du montage, car il faut que votre ordiphone (merci l’Académie Française !) supporte les périphériques audio en USB OTG — un support tellement aléatoire qu’HyperX préfère ne pas signaler son appareil compatible mobile officiellement — pour pouvoir utiliser le casque. Ouille. Officiellement, la raison motivant ce choix est le prix : les composants permettant une connectivité accrue auraient poussé le tarif au-dessus des 200 € symboliques. Vu le tarif de 179,99 € annoncé, l’argument est plausible, à vous d’être juge derrière quant à l’attrait du produit pour votre utilisation !
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