Si vous n'avez pas vu la sortie des jeux Diablo IV et Street Fighter 6 depuis le 2 juin (le 6 pour la version basique de Diablo IV), c'est que vous étiez soit à l'hôpital (et on espère que non franchement), soit fraichement débarqué dans le monde merveilleux de l'informatique (auquel cas bienvenue sur H&Co !), soit que vous profitiez d'un temps plus estival pour faire la bringue avec vos potos (et on espère que oui pour le coup).
Revenons-en à nos moutons, ne nous dispersons pas s'il vous plait ! Blizzard a le kikitoudur, et on peut le comprendre. La firme ne sort pas 10 jeux par an, et surtout pas ceux dont elle est la développeuse. Diablo IV serait son meilleur départ en matière de ventes, sans dire combien. En fait, cela concernerait surtout les préventes et ceux qui ont acheté les versions qui autorisaient l'accès anticipé depuis le 2 juin. Au total, la firme aurait enregistré dans ce laps de temps pas moins de 93 millions d'heures, soit plus de 10 609 années ininterrompues de gaming. Victime de son succès, Blizzard va devoir gérer au plus vite les fous et les nolifes qui ont déjà atteint le niveau 100.
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Capcom, de son côté, a des ambitions forcément plus tranquilles face au raz de marée Diablo IV, une valeur sûre depuis fin 1996, et qui ne possède que 4 jeux composant la saga, sans compter le Diablo II Resurrected de l'année dernière. Street Fighter 6 a bénéficié d'une démo, ouverte à tous, et même d'un outil de benchmark. Hélas pour ce dernier, le jeu étant capé à 120 ips, il a grandement perdu de son intérêt. Autre point expliquant le succès : le mode histoire différent, imitation d'un monde ouvert, offrant un peu de liberté autre que l'enchainement bête et méchant de combats sans saveur. D'ailleurs, les développeurs ont lâché l'Unreal Engine 4 pour le moteur maison RE Engine, vu dans les Resident Evil et Monster Hunter. Ce seraient 1 million de copies vendues depuis le 2 juin, preuve que le genre de baston reste populaire.