Test watercooling custom : La rédac sous la flotte avec Alphacool !

Da prez !

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Aircooling bequiet!

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Watercooling Arctic

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L'aircooling ou le watercooling, telle est la question ?

Le watercooling ça parle à tout le monde et, en bon fan de PC que nous sommes, chacun de nous a un avis sur la question. Il y a les frileux qui ne jurent que par l'aircooling, ceux qui aimeraient franchir le pas mais qui n'ont pas le courage et les plombiers professionnels qui iront jusqu'à mettre à l'eau leurs SSD. 

Pour nous les adeptes du refroidissement à eau, plusieurs solutions s'offrent à nous. On a les solutions toutes faites prêtes à l'emploi comme les AIO, dont plusieurs exemplaires sont en test dans nos pages. C'est la solution la plus simple et la plus pratique à mettre en œuvre pour celui qui veut se lancer. C'est aussi la plus abordable, bien que les marques entrent dans une course à l'équipement qui voient le prix de ces systèmes exploser avec l'ajout d'écrans XL par exemple.

Une boucle custom c'est plus esthétique. Vous pouvez faire simple en ne refroidir que votre processeur, ou aller jusqu'à intégrer votre carte graphique dans le même réseau. On sait également qu'avec ce type de refroidissement, les performances sont bien meilleures. Et la performance, c'est ce qu'on cherche, surtout avec les derniers processeurs relativement gourmands, dont les températures atteignent des sommets. Dans notre cas, c'est un 14900K et une RTX 4070 Ti Super qu'il faudra refroidir.

C'est là qu'intervient Alphacool. La marque nous laisse piocher dans son catalogue tout ce dont nous avons besoin pour réaliser notre montage. Et comme une telle machine a besoin d'un beau boîtier, c'est vers NZXT que nous nous sommes tournés. Le H7 est le modèle qui nous a vraiment tapé dans l'œil l'année dernière, c'est donc lui que nous avons choisi pour ce projet.

Corsair nous permet également de faire une belle mise à jour sur notre machine, en se chargeant de la RAM et du stockage. Thermal Grizzly fera aussi une petite apparition lors du montage comme vous pourrez le voir plus loin. 

Qu'est-ce qu'il nous faut?

Le waterblock GPU

Pour composer votre boucle custom, il va falloir réfléchir à pas mal de choses. Comment l'intégrer au boîtier ? Où placer le réservoir et la pompe ? Trouver les waterblocks qui s'adapteront le mieux, les bons radiateurs, et les ventilateurs pour évacuer toute la chaleur. Et c'est une chose qui nous avait échappée avant de choisir le boîtier. Le modèle sélectionné n'est autre que le H7 Flow de NZXT, dont le test de la version RGB est disponible ici. L’offre d'Alphacool est suffisamment vaste pour que vous puissiez trouver les waterblocks adaptés à votre plateforme. Le catalogue Alphacool est très complet, à jour avec des modèles compatibles RTX 50, et propose même un moteur de recherche pour vous aider à sélectionner le waterblock compatible avec votre GPU . Pour notre CPU, nous avons choisi le Core 1 Aurora black, pour sa sobriété et son look minimaliste. Le GPU n'étant plus de toute jeunesse en temps informatique, il ne bénéficie pas de bloc de la gamme Core. Il sera donc équipé d'un modèle Eisblock GPX parfaitement adapté !

Un bloc de refroidissement propre et tout en sobriété avec le Core 1 Aurora

Nous avons commencé par choisir nos radiateurs. La marque en propose de toutes tailles et épaisseurs (ou presque…), allant de 40 mm à 560 mm, sans oublier la gamme Nova pour les très grandes surfaces. Tous sont entièrement en cuivre, livrés avec les bouchons nécessaires et la visserie adéquate. Nous, nous avons opté pour deux modèles de 360 mm de la série NexXxos XT45. Il s'agit de radiateurs full cuivre de 45 mm d'épaisseur. La marque propose également de la ventilation, qui en plus d'être très esthétique, se montre plutôt performante. Nous avons sélectionné des Apex Stealth Metal (3000 tr/min) pour évacuer la chaleur de notre système.

Avec tout ça, on ne voulait pas de gros réservoir en plein milieu du boîtier. On a donc choisi une distro plate bien plus esthétique. Le modèle retenu est disponible en plusieurs tailles (120 à 480 mm). Elle est proposée nue, avec des raccords à gauche ou à droite, ou équipée d'une pompe déjà intégrée. Alphacool ne se moque pas du monde en installant une VPP Apex (D5), offrant un débit et une pression suffisante pour faire tourner le liquide à l'intérieur de notre boucle. Pour les friands de chiffres, la VPP Apex mouline entre 2500 et 4500 tr/min, et pourra balancer 340 litres de liquide à l'heure, jusqu'à 4 mètres de hauteur. ça on ne l'a pas tester…

La belle distro plate

Il a fallu ensuite trancher  : tubes rigides ou souples ? Chaque solution a ses avantages, et l'une d'entre elles présente un peu plus d'inconvénients. Donc nous n'avons pas choisi la simplicité et c'est bien entendu du tube rigide que nous avons sélectionné. Faites le stock si vous n'êtes pas à l'aise, il y a beaucoup de déchet. Les raccords représentent souvent l’une des parties les plus complexes à gérer. Il en faudra un certain nombre, et il est préférable de prévoir une petite marge de sécurité. Dans notre cas, merci à Alphacool qui nous a permis de prendre un peu de rab pour faire nos essais. Nous avons chopé dans le catalogue du tube 13/10 PMMA, et les raccords Eiszplatch… Eiszflutch… Eiszapfen Pro qui vont bien.

Et le gros radiateur de 45 mm d'épaisseur

Ce type de configuration nécessite du matériel spécifique pour concevoir et cintrer la tuyauterie, ce qui doit être anticipé dès la phase de budget. Prévoyez une scie à métaux, un décapeur thermique, un outil d'ébavurage, du papier de verre, de quoi plier vos tubes… Des kits complets sont souvent proposés chez les revendeurs.

Maintenant que nous sommes parés, démarrons le montage.