Logiciel et rétroéclairage
Aucun logiciel accompagnant des périphériques ne nous satisfait vraiment. Certains sont des usines à gaz, d'autres ont une interface datée, et MasterPlus, celui de Cooler Master, si son utilisation est intuitive, ne manque pas non-plus de quelques défauts. Il n'est, par exemple, absolument pas possible de redimensionner la fenêtre du logiciel qui va systématiquement occuper tout l'écran. Nous vous en proposons donc quelques découpes. Commençons par l'assignation des touches :
Sur cet écran, il suffit de choisir une touche du clavier pour lui attribuer une nouvelle affectation. L'opération est d'une simplicité enfantine et se montre particulièrement satisfaisante. Toutes les touches sont concernées (à l'exception de la touche de fonction), y compris les trois actions propres à l'utilisation de la molette. Il est également possible de leur attribuer des macros. Envie de coller un "É" et un "Ç" à la place des touches Page Up et Page Down ? Rien de plus facile !
La gestion du rétro-éclairage est, elle aussi, simple d'utilisation et riche de modes pré-enregistrés ou personnalisables à l'envi. Vous pouvez, comme sur cette impression d'écran, définir touche par touche la façon dont va fonctionner l'illumination du clavier. Enfin, 4 profils différents peuvent être enregistrés pour que vous puissiez passer de l'un à l'autre par un raccourci, en fonction de l'usage que vous en avez.
Du côté de la concurrence
Les claviers mécaniques 65 % AZERTY sans-fil ne sont pas légion. Outre le Roccat Vulcan II Mini Air qui est sans doute son principal concurrent avec ces caractéristiques précises, seules des marques un peu moins connues officient sur ce format. Il existe énormément de claviers et chacun pourra trouver chaussure à son pied, mais il conviendra alors de passer sur un autre format (60 % si vous n'avez pas besoin des flèches ou 75 %, par exemple), d'oser des marques moins connues et moins disponibles, de se mettre au QWERTY, ou encore de revenir au filaire.
Verdict
Arrivés au terme de ce dossier, ce clavier atypique n'est pas simple à évaluer. Si l'on se contente de le comparer au Roccat Vulcan II Mini Air, il a l'avantage d'être moins cher tout en étant livré avec un vrai bundle d'accessoires, à commencer par un repose-poignets. La molette de volume (ou de ce que l'on veut) est également un réel atout de ce CK721, qui n'a pas à rougir de la compétition sur la qualité de son rétroéclairage, sur sa stabilité, sur ses interrupteurs mécaniques ou sur l'interface de son logiciel. Pour la sensation de frappe et le confort général d'utilisation, rappelons qu'il s'agit d'un clavier orienté gaming et qu'il ne sera pas le plus confortable pour du travail de saisie. Si un repose-poignets est bien fourni, il est assez haut, tout comme le sont les touches, à encore plus forte raison lorsque les pieds sont ouverts pour l'incliner. Les amateurs de claviers low profile n'y trouveront pas leur compte mais ce public sera davantage inspiré de se tourner vers le Cooler Master SK622, par exemple. Enfin, la batterie n'étant pas remplaçable (il en va de même pour les concurrents), elle ne permettra pas de conserver ce clavier pendant des décennies.
Nous remercions naturellement nos partenaires pour la mise à disposition du matériel ayant permis la réalisation de ce dossier.
c'est un fouet à Chantilly fourni en bundle ? 😂