Test • Cooler Master CK721

Présentation

Après le Roccat Vulcan II Mini Air, c'est au tour d'un autre clavier gamer 65 % sans-fil et rempli de loupiottes de passer sous nos mimines. Avec le Cooler Master CK721, l'occasion nous est donnée de vous proposer le test de ce piano plus abordable que ses concurrents directs.

Lancé au début de l'année 2022, le clavier se trouve régulièrement moins cher que son MSRP qui était de 140 euros à sa sortie. Le constructeur le propose dans une robe Space Grey (argentée et noire, celle présentée ici), Silver (toute blanche) ou Sakura (rose et blanche, en édition limitée).

Cooler Master s'est spécialisée dans les claviers compacts dont la gamme actuelle se décompose comme suit :

• CK530 (format 80 % - 87 touches, filaire, méca, switchs Gateron blue, brown ou red) ;
• SK621 (format 60 % - 64 touches, sans fil, chiclet, switchs Cherry MX LP) ;
• SK630 (format 80 % - 87 touches, filaire, chiclet, switchs Cherry MX LP) ;
• CK721 (format 65 % - 68 touches, sans fil, méca, switchs TTC Mechanical blue, brown ou red) ;
• MK721 30th Anniversary (format 65 % - 68 touches, sans fil, méca, switchs Kailh Box V2 white, brown ou red) ;
• MK730 (format 80 % - 87 touches, filaire, méca, switchs Cherry MX blue, brown ou red).

Le CK721 dont il est ici question est donc un clavier sans fil clairement orienté gaming. À l'instar du Roccat Vulcan II Mini Air cité plus haut et auquel il sera souvent comparé tant il s'agit d'un concurrent direct, sa connectivité couvre une très large palette. Il peut être connecté soit en filaire à l'aide d'un cordon USB type-C, soit en radio à l'aide d'un dongle USB type-A, soit en utilisant l'un des trois canaux Bluetooth disponibles. Un interrupteur permet de sélectionner le mode de transmission, et un simple raccourci clavier permet d'alterner entre les canaux BT.

Les premiers éléments qui sautent aux yeux lorsque l'on connecte le clavier, sont les dimensions contenues, le poids important apportant une bonne stabilité, le rétroéclairage vif - rare sur des périphériques sans-fil - le potentiomètre multi-usages et les très nombreux raccourcis, gravés au laser, à l'instar du reste des symboles, sur les capuchons en ABS. Presque aussi nombreux qu'il y a de touches, ils sont accessibles grâce à la touche fonction frappée du logo hexagonal de la marque,

La tranche supérieure du clavier ne contient que son port USB type-C servant à l'appairage filaire et au rechargement de la batterie. Il est à noter que ce port est particulièrement enfoncé dans le châssis du clavier et que l'ouverture pour y accéder est de dimension très réduite. Dès lors, il nécessite un cordon pourvu d'un connecteur à la gaine particulièrement fine.

L'arrière de la bête donne à voir les maigres patins antidérapants situés sur le bas du clavier et les pieds rétractables, sur chacune des trois positions possibles de ces derniers : clavier qui culmine à 37 mm (pieds repliés), 43mm (surélévation partielle) et 46 mm (surélévation complète). Leur finesse, associée au poids de l'appareil, lui assurent malgré tout une très bonne stabilité, y compris sur les surfaces lisses comme ce bureau.

Sur la tranche droite, qui permet d'admirer le potentiomètre dans toute son érection, se trouve l'interrupteur permettant de sélectionner le type de connexion que l'on entend utiliser : radio, USB ou Bluetooth. À défaut d'un bouton "off" pour économiser la batterie ou empêcher la saisie lors d'un déplacement, il est possible de le mettre en position "USB" si le cordon est débranché.

Cette vue de profil permet également de voir la façon dont les capuchons des touches sont inclinés. La rangée du bas est orientée légèrement vers le haut, et cette inclinaison se réduit à mesure que l'on monte dans les rangées. Ainsi, si l'on utilise un repose poignets et que l'on a les mains bien au milieu du clavier, les touches sont, en théorie, censées tomber plus facilement sous les doigts. Nous y reviendrons.

La tranche latérale gauche, en ce qui la concerne, comporte un cache qui révèle deux éléments distincts. Tout d'abord, le dongle USB type-A, qui permet d'établir une connexion 2,4 Ghz. Devoir enlever un cache pour y accéder, contrairement aux supports aimantés directement accessibles chez la plupart de ses concurrents, représente une légère contrainte, mais fait le job et permet de s'assurer de ne pas perdre le dongle en manipulant ou transportant le clavier. L'autre fonctionnalité présente sous ce cache, est un taquet permettant de déverrouiller la plaque argentée faisant le tour du cadre supérieur. Depuis la sortie du clavier, la marque indique que différentes couleurs de plaques interchangeables vont bientôt arriver sur le marché mais, plus d'un an après la sortie du clavier, ces dernières ne sont toujours pas disponibles à l'achat et l'espoir qu'elles le deviennent un jour paraît bien maigre. Enfin, retirer la plaque pourra peut-être permettre à certains d'effectuer un nettoyage un poil plus efficace mais, en l'état, son utilité s'arrête là.

Bundle

Le bundle, pour le prix demandé et contrairement à la plupart de ses concurrents, est très bien fourni. Il comprend un repose-poignets nomade, taillé pour le format du clavier, simple bloc de mousse revêtu de tissu sur le dessus et d'un revêtement anti-dérapant sur le dessous, un cordon tressé USB type-C vers USB type-A de 1,8 m, un dongle USB Type-A 2,4 Ghz au format nano, un keycap puller, c'est à dire une pince à capuchons, et un adaptateur USB-A femelle vers USB-C femelle, dont nous ne comprenons pas très bien la pertinence mais qui fait toujours plaisir. On sent que le constructeur a fait un effort particulier avec ces accessoires et ce n'est pas un point à négliger.