Corsair M75 Custom Lab Header

Corsair Custom Lab : les produits pris en charge

À l’heure actuelle, le Custom Lab permet d’appliquer un choix varié de textures prédéfinies à 7 composants, dont deux claviers. Un choix encore restreint qui propose tout de même deux claviers, l’ultra configurable MAKR 75 et notre plus abordable K65 Plus Wireless du jour. Notez que plusieurs versions desdits composants peuvent se cacher : la RAM couvre ainsi 4 sous-configurations (32 Go en 2x16 Go 6000 MTr/s CL30, ou CL36 ou 6400 MTr/s en CL32, ou encore 64 Go en 2x32 6000 MTr/s CL30) et le SSD externe 2 (2 To ou 4 To), tout comme les claviers disponibles en disposition française, anglaise, américaine ou allemande. Du côté de motifs, si les textures Fleur de cerisier, Dark Cherry et Sci-Fi Dark (voir image ci-dessous) se retrouvent sur tous les composants, d’autres ne seront disponibles que sur certains modèles. Par exemple, le détaillé Respawn ne passera pas sur une souris, alors que le plus léger Dreamscape ne pourra pas s’appliquer (encore ?) au SSD externe.

À ce petit jeu, le casque HS80 Wireless se retrouve être le mieux lotie avec 16 choix de décoration latérale en incluant 9 textures et 7 couleurs unies. Notez le « latérale », car le Custom Lab ne s’arrête pas à une simple application d’une texture, mais permet d’appliquer individuellement les coloris souhaités sur diverses zones. Par exemple, la souris vous propose de choisir la couleur de base, la plaque frontale, les boutons latéraux, la molette, la couleur du câble et les patins (optionnellement en verre [!]). De même, le casque précédemment cité est modifiable sur 4 points : la couleur de base, la plaque latérale, les coussinets et le bandeau. En revanche, les composants au design plus basique comme la RAM et le SSD se voient limités à une unique modification. Enfin, côté clavier, vous pourrez aussi décider des switchs (Corsair MLX Red ou Chery MX Speed pour le K65, MLX Plasma / Fusion/ Quantum/ Thocky pour le MAKR) et de rajouter une ribambelle d’accessoires allant du repose-poignet aux modules LCD/Sans-fil du MAKR.

Vous l’aurez compris, si l’offre n’est pas extrêmement étoffée parmi l’étendue des produits proposés par Corsair — probablement du fait de complications logistiques liées à la gestion d’autant de petites pièces différentes —, la firme se rattrape sur la profondeur des changements applicable. Dans notre cas, nous avons passé entre nos patounes les versions « Fleur de cerisier » entièrement blanches, avec les switchs maisons (MLX Red) en ce qui concerne le clavier. Un choix qui se révèle à l’usage quelque peu contraignant, mais nous reviendrons sur ce points dans quelques sections !

Le mulot : Corsair M75 Wireless Fleur de cerisier

Si vous vous posez la question de la pertinence d’un achat de la M75 Wireless normale, filer en direction de la prose de Nerces, qui a décortiqué la belle à l’occasion de sa sortie il y a un peu plus d’un an. Pour cette déclinaison fleurie, Corsair est resté consensuel : la base demeure blanche, le rose n’est pas du tout utilisé — afin d’éviter le ton-sur-ton sur le tapis de souris, bien plus coloré ? — seules trois pièces sont dans les faits ornées des motifs floraux : les clics droits/gauche, et le dos de la bête.

Si Corsair n’a qu’une souris en stock pour son Custom Lab, le choix n’a cependant pas été laissé au hasard. En effet, la M75 Wireless — en plus de sa qualité de fabrication, son poids contenu et son ergonomie appréciable — est ambidextre, et ce sans faire le sacrifice des deux boutons latéraux, droitier comme gaucher. Ainsi, un système d’aimant permet d’inverser les boutons en relief des boutons lisses pour obtenir exactement la forme souhaitée, droitière comme gauchère. Pratique ! Notez l’absence du logo dorsal Corsair sur le modèle Custom Lab (que iCue, incapable de faire la différence avec le modèle normal, vous proposera tout de même de personnaliser), un détail montrant la supériorité du choix du client par rapport au logo de la marque, ce que nous apprécions fortement.

Passé au macro, le motif révèle tous ses secrets : il s’agit vraisemblablement d’une impression par sublimation thermique, un procédé dans lequel l’encre est fixée par la chaleur d’un laser au plastique. En l’absence de comparaison directe (c’est-à-dire d’impression personnalisée sur une série relativement grand public), nous qualifions la qualité de bonne étant donné le type de procédé habituellement faiblard sur son piqué : bien contrasté et défini, les pétales ressortent correctement en dépit de leur couleur claire sur un arrière-plan blanc. Toutefois, certains choix du motif lui-même peuvent sembler étranges. Citons notamment comme les fins pourtours noirs de la partie droite des fleurs, touchant les limites de la résolution de la technologie et donnant de loin une légère impression de flou — alors même que les tiges, également sombres, semblent bien mieux résolus. Si vos yeux ne sont pas directement collés sur l’appareil, ces imperfections passent globalement inaperçues et la M75 Wireless Fleur de cerisier ne manque pas de charme.

Un p’tit coup de tournevis

Bien que la souris soit vendue dans un bundle custom, son démontage n’a pas été prévu pour être facilité. En témoignent des vis externes à tête hexagonale (quand celles internes sont bien des cruciformes), cachées qui plus est derrière les coussinets qui ont la fâcheuse tendance de se séparer de leur couche adhésive au démontage. Au remontage, attention à bien caler l’insert qui prend place en dessous des clicks qui doit se clipser dans la partie supérieure — ce qui demandera quelques essais. Bref, vous l’avez compris, la M75 n’a pas été conçue pour être modulable dans son fonctionnement interne ; ce qui est tout à fait classique pour une souris soit dit en passant.

Au niveau de l’électronique, la belle se fait opérer par un SoC nRF52840 de chez Nordic Semiconductor (microcontrôleur 32-bit ARM Cortex-M4 @ 64 MHz, 125 Kio de RAM et de quoi gérer le Bluetooth 5.4/2,4 GHz) doublé d’une mémoire flash de 8 Mb de chez Macronix (MX25U8035F), le tout alimenté par une batterie de 3,8 V/875 mAh piloté par un contrôleur I²C ETA6963. Les switchs optiques Corsair Quickstrike sont de la partie, mais nous regrettons que leur intégration s’arrête aux clicks droit et gauche, la molette ayant recours à un commutateur plus classique, comme c’était le cas sur la NightSword, également de chez Corsair.

Double Doc


Un commentaire

Laissez votre commentaire

Créez un compte pour personaliser votre avatar, débloquer davantage d'options de mise en forme et être notifié par mail en cas de réponse.
En réponse à Some User