La carte par devant, par derrière, et même de côté !
Une fois n'est pas coutume, pour une carte de ce standing, l'emballage est des plus simple et des plus rétrécis. C'est une bonne nouvelle pour ceux qui gardent malgré tout un peu de fibre écolo, encore que écologie et RTX 5090, c'est pas non plus super adapté. On y distingue la carte, la référence, et quelques informations sans surprise quant aux spécifications de la carte. Une fois la boite ouverte, on tombe sur l'adaptateur PCIe 4 x 8 pins vers 1 x 12V2x6, ainsi qu'un système de fixation support pour ne pas risquer d'endommager la carte mère du fait du poids de la carte. La carte est relativement grosse, RTX 5090 oblige, mais pas tant que ça au final, sans être SFF pour autant. Elle mesure 33 cm de long, dépasse de 2.8 cm de l'équerre arrière, et fait 3.5 slots même si l'équerre arrière fait 3 slots. Son poids est le même que l'année où la guerre italo-éthiopienne a débuté, et où la guerre entre la Chine et la France se solde par une victoire des tricolores lors de la bataille de Nui Bop, au Tonkin. Comme vous êtes des cadors en histoire, vous avez certainement deviné l'année 1885. Comme le poids en grammes de la carte.
Le ventirad a un système de fonctionnement très classique. La base en cuivre nickelé est plaquée sur le GPU et la VRAM, les composants de puissances ont des petites surfaces intégrées à la base également. Pas de chambre à vapeur ou de super gel caloporteur pour faire le contact ici, c'est simple. Les caloducs partent de cette base, vont dans les deux directions pour alimenter en chaleur les deux blocs d'ailettes d'aluminium. Ces 8 caloducs font 8 mm d'épaisseur, et certains font des coudes et des retours, pour maximiser la déportation de joules. Enfin, 3 ventilateurs de 10 cm de diamètre et ayant 8 pales cerclées chacun s'occupent d'envoyer de l'air en direction du PCB. Notez que le ventilateur central tourne dans le sens horaire, les deux aux extrémités dans le sens anti-horaire. Pour l'anecdote, les moyeux sont fixes, les ventilateurs tournent alors que le logo PNY reste fixe. Le carénage est en plastique.
La carte fait 3.5 slots, mais l'équerre arrière occupe 3 slots. Les sorties vidéo occupent un slot, les 2 autres sont percés de petits triangles dans le métal pour aider un peu à l'évacuation de chaleur. On retrouve 3 DisplayPort 2.1b avec UHBR20 et un HDMI 2.1b.
Au verso, une backplate masque tout le PCB et plus. Elle est métallique et a trois fonctions simultanées : protection des composants placés sur le verso, rigidification de l'ensemble PCB + ventirad, et dissipation de la chaleur car PNY a disposé des pads thermiques sur cette face.
Sur sa partie distale, elle est ajourée pour qu'une grosse partie de l'air mouliné traverse le radiateur et élimine la chaleur. Hélas, PNY a découpé un sigle qui obstrue, a visto de naz, la moitié de l'air qui pourrait transiter dans cet espace. C'est bien entendu contreproductif, pourquoi adopter ce principe de fonctionnement si c'est pour casser le souffle du 3e ventilateur ?
Voici deux clichés de la carte de profil, l'un étant en vue de dessus, l'autre en vue de dessous. On peut voir sur la première image que le carénage au niveau du PCB est très bas, et cache presque toute l'épaisseur des ailettes, ce qui ne peut techniquement qu'atténuer l'impact du souffle du ventilateur.
Sur la seconde image, vue de dessous, rien de spécial à souligner, c'est aéré même si cette face n'est pas très loin du PCB de la carte mère.
Voici l'avant dernière image, le connecteur 12V-2x6 qui est capable d'enquiller 600 W, comme ce que donne PNY comme enveloppe de consommation. Que la carte gère bien ou pas la répartition des tensions sur les câbles, pensez au moins à bien brancher le connecteur.
Voici une vue de l'arrière, qui montre les caloducs, la dernière ailette d'aluminium, le carénage plastique clipsé / vissé, et la patte métal qui sert à supporter le poids de la carte via l'adaptateur. La finition à ce niveau est plutôt grossière, mais on est dans de l'entrée de gamme, théoriquement, ça doit pas surprendre !
