Test • GeForce PALIT RTX 4090 GameRock OC

La carte par devant, par derrière, et même de côté !

Si la taille compte pour certains, nul doute que le carton d'emballage et son poids vous feront un effet fou. Tout est gros, mais c'est la carte qui attire forcément l'attention. Mesurant 33 cm, dépassant de 3 cm l'équerre arrière, et occupant 3.5 slots, on peut dire que Palit a fait dans le gaillard, et que par conséquent la carte n'ira clairement pas dans tous les boitiers. A vous de vérifier votre espace avant de passer au tiroir caisse. Son poids ? Si on vous dit date de sortie de l'album Thriller de Michael Jackson, ou guerre des Malouines, vous devriez trouver ! Sinon, c'est 1982 grammes. Ouf, Palit ajoute un support dans la boîte !

Le ventirad est massif, c'est un fait. La face avant nommée kaléidoscope en rapport avec l'instrument d'optique réfléchissant, est lardé de LED que vous pourrez piloter via une prise et un câble ARGB fournis. Vous vous demandez sûrement ce que cela peut donner, voilà de quoi assouvir vos pulsions RGBiennes juste à côté, que c'est zouli !

La base est en cuivre, c'est une chambre de vaporisation. Elle s'occupe de refroidir le GPU AD102 et les 12 puces de GDDR6X. Sous cette plaque/chambre passent 8 caloducs plats, qui servent les deux blocs d'ailettes d'aluminium en joules. Notez que les composants de puissance sont, eux, refroidis par des inserts en métal appartenant aux radiateurs. Ils sont interfacés par des pads thermiques visuellement de bonne qualité, pas ceux des RTX 40 Founders Edition (blancs qui s'effritent)

Ensuite, 3 ventilateurs axiaux de 9 cm pièce se chargent de souffler vers l'intérieur du radiateur. Notez que les pales n'ont rien de spécial, ne sont pas cerclées sur leur extrémité, et n'ont pas de relief censé optimiser le flux d'air. Pas de trucs chelous à déplorer, juste cette face que ne renierait pas G.Skill sur ses modules Royal, qui divise : on aime ou pas, mais une fois éclairée, il faut avouer que la face devient sympathique. Dans une tour, on ne la verra de toute façon quasiment pas, sauf les changements de couleurs. C'est quand même très solide en main, mais le poids vous obligera à la manipuler avec parcimonie et délicatesse !

La carte fait 3.5 slots. C'est beaucoup, mais l'AD102 qui se planque en dessous est assez énergivore, même si la puissance de la carte est multipliée par rapport à une RTX 3090 Ti ayant le même TGP. De ce fait, les 3 prises DP 1.4 et le HDMI 2.1 occupent la moitié d'un slot, tout le reste est largement ajouré par des orifices hexagonaux, favorisant l'évacuation d'air chaud hors du boitier.

Si on retourne la carte, une backplate masque l'ensemble des composants du PCB. Elle est métallique, en revanche elle n'est pas au contact du PCB. Ce dernier est plus court que la carte de 11 cm, ce qui signifie que la partie distale reçoit un souffle traversant depuis le ventilateur placé sur l'autre face. D'ailleurs, la backplate est ajourée pour la circonstance, et porte les décorations rappelant la gamme GameRock. Vous noterez également, en haut au niveau de l'équerre de fixation l'encoche super bien planquée cachant en fait le switch BIOS. Car la carte possède un BIOS Performance, et un Silent, nous en avons tenu compte dans les tests à venir !

Le connecteur d'alimentation est le fameux 12VHPWR, qui peut soit recueillir directement la prise identique provenant de votre alimentation si elle en est équipée, soit l'adaptateur vers 4 prises 8 pins. Pour votre gouverne, sachez que vous n'avez pas besoin de brancher les 4, seuls 3 suffisent pour alimenter la carte au TGP de 450 W. En effet, vous apportez ainsi 3 x 150 + 75 = 525 W, largement de quoi nourrir le bestiau. Soyez là aussi très rigoureux au moment d'enfoncer l'adaptateur, il faut forcer et il doit être à quai, enfoncé à fond sous peine de le voir potentiellement fondre. La carte n'arbore pas la v2 du 12VHPWR, ni le 12V-2x6.