Asus B860i Gaming Wifi Banniere

La carte et son PCB

Tout emballage de carte mère mini-ITX se veut petit en surface, mais assez élevé en épaisseur.  C'est une carte de la série ROG Strix, par conséquent nous ne sommes pas très surpris de voir les codes couleurs de la série, le rouge et le noir, ainsi que le gros noeunoeuil rouge en colère ! Une fois le carton ouvert, on accède à la carte maman. Mais en dessous, se trouve le bundle. Quel est-il ? Il est riche, on compte un manuel d'utilisation accompagné d'une feuille promotionnelle pour acheter du stockage dans le nuage, l'antenne WiFi+BT, des vis et entretoises pour fixer les SSD M.2, 2 nappes SATA 6 Gbps, un porte-clés tissus ROG, un doubleur de ports USB 2.0 interne, des serflex et un câble adaptateur audio interne. Et c'est pas mal !

On s'attaque à la partie PCB et carte maman à proprement parler. Au premier abord, la structure et l'agencement sont classiques. Le socket trône réellement au milieu. Au-dessus de lui et sur sa droite (à gauche sur la photo), on retrouve les deux radiateurs de l'étage d'alimentation ainsi qu'un caloduc en angle droit qui favorise le passage de la chaleur via le gaz caloporteur. Sur sa gauche, donc à droite sur la photo, se trouvent les deux slots de DDR5 qui se clipsent et qui sont légèrement renforcés. Enfin, sous lui, on a un radiateur un peu épais et étroit, surplombant le slot PCIe 5.0.

La partie stockage nécessite de retirer les 3 vis qui tiennent le radiateur du bas en place. Dessous, on trouve deux slots SSD M.2, un étant PCIe 5.0 x4 connecté au CPU, l'autre PCIe 4.0 x4 raccordé au B860. Vous noterez également la présence de 4 ports SATA 6 Gbps connectés au B860, voilà qui propose une belle offre en matière de stockage, puisque les SSD de 8 To sont encore très loin d'être démocratisés, qu'ils soient M.2 et SATA. La vitesse, on s'en fout, donnez-nous du 8 To, didiou !

Le slot graphique pompe 16 lignes PCIe 5.0 au CPU, il est renforcé par un berceau métallique, et bénéficie du Q-Release PCIe d'ASUS, qui permet de dégager la carte graphique par simple bascule de celle-ci. Compte tenu des gags vus avec, l'idée nous semble plus risquée qu'un simple bouton déporté, voire une barre à faire pivoter comme on l'a vu sur la B860M testée il y a quelques jours.

Le PCB est assez chargé. On compte 3 prises fan 4 pins, 2 headers ARGB, un bouton de démarrage sur PCB, un header USB 3.2 Type-C et un autre Type-A à raccorder aux câbles de votre tour, mais pas de pile visible pour les lecteurs que ça intéresserait !

Le verso de la carte mère présente une plaque assez grande en J, qui a pour rôle de solidifier et renforcer le montage du radiateur des VRM , y compris sur la plaque arrière des connectiques. Cela confère une rigidité qui sécurise le client quant à la résistance aux contraintes imposées au PCB. On distingue également la contreplaque du socket, et on note (même si c'est caché sur cette photo) que le berceau du port PCIe 5.0 tient par quelques soudures. Si vous prévoyez une RTX 50 (nous testons une RTX 5090 qui accuse 2.3 kg sur la balance), faudra surement soulager ce port PCIe.

Les deux images qui suivent montrent la carte dénuée du moindre radiateur. Des pads sont restés collés en partie et sont plutôt friables, le SSD M.2 PCIe 5.0 possède son pad également sur le PCB de la carte mère, c'est une bonne chose de refroidir ces SSD par les deux faces. La vue interne du backpanel laisse apparaitre la fameuse pipile, bien au chaud, mais qui sera pénible à changer s'il le faut un jour.

Passons à présent aux VRM et aux contrôleurs. ASUS annonce 10+1+2+1 phases. Elles sont toutes à 80 A, et proviennent toutes de chez Vishay, marquées SiC629. Quant au contrôleur, c'est le même que sur la B860M PLUS testée dans nos colonnes, c'est un EPU DiGi+ gravé ASP2442GQW. C'est donc pas mal du tout pour une carte à ce format, souvent dotée de 8 phases au lieu de 10 ici.

Le panneau arrière des connectiques est le suivant : les prises DP et HDMI, suivi d'un trio prise Ethernet 2.5 GbE Intel + USB 3.2 Gen 1 Type-A et Thunderbolt 4 x1 Type-C. On retrouve ensuite 2 ports USB 2.0 et encore 2 ports USB 3.2 Gen 1 (les plus lents à cette norme donc); le petit interrupteur de remise à 0 du BIOS. Viennent les 2 prises pour l'antenne du WiFi 7 d'origine Mediatek, un USB 3.2 Gen 2 (rouge) et un USB 3.2 Gen 2x2 Type-C. On termine par les prises son dont une S/PDIF appréciable, le tout sous contrôle d'un CODEC Realtek  ALC1220P (7.1 le bousin).

On retient encore une fois l'absence de possibilité de flash à l'aveugle, tellement important pour mettre à jour sa carte maman pour x raisons (CPU pas reconnu, mise à jour initiale loupée, etc). C'est quasiment plus important finalement que la remise à 0 du BIOS.

M Galonnier

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