Analyse de la GIGABYTE X870 AORUS Elite WIFI7 Ice

La carte et son PCB

Du classique pour AORUS, c'est une boite aux dimensions normales qui recueille la carte mère et son bundle. La représentation ne laisse que peu de place au doute, l'aigle d'acier AORUS occupe toute la place centrale, sous un carton entièrement blanc, on sait où on va au premier coup d'oeil avec ce X870 écrit en gros. Le nom ne cache pas la présence du WIFI 7, mais ne donne pas plus d'informations autres que la couleur blanche désignée par le ICE (et accessoirement la couleur de la boite). Une fois la carte mère dans les paluches, le retrait de la carte laisse apparaitre le bundle, plutôt minimaliste : deux manuels, l'antenne WiFi 7 blanche avec la connectique rapide, deux nappes SATA blanches un stickers AORUS, un connecteur rapide des prises boitier sur la carte maman, et ne cherchez pas plus, y a tchi moni.

La carte mère est très classique dans son architecture, ressemble énormément à la X670E AORUS Pro X que nous avons testée il y a quelques semaines, à quelques détails près que nous vous étalerons. Le PCB possède 6 couches et 2 onces de cuivre, du classique pour la gamme Elite. Le socket est entouré des VRM et des radiateurs, des slots SSD et PCIe en dessous. Les radiateurs sont imposants, celui des VRM en L est parcouru par un caloduc de 8 mm de diamètre. Le radiateur au-dessus du slot graphique PCIe 5.0 sert pour refroidir un SSD PCIe 5.0. Vous noterez qu'un tel SSD sera refroidi par les deux faces puisqu'un pad est présent sur le PCB de la carte mère. Juste en dessous, un gros radiateur plat cache 3 slots SSD M.2 supplémentaires, portant le total à 4. Ce radiateur est dans la continuité de celui du X870, ce dernier ne possédant qu'un seul chipset au lieu de deux pour le X870E. Tous les pads ont la même conductivité à 7 W/mK, c'est là aussi du classique AORUS. On en trouve sur la carte mère sur le seul emplacement au-dessus du premier slot graphique, et sur tous les radiateurs que nous avons démontés (VRM, etc).

GIGABYTE a disposé 3 autres slots M.2 sous le radiateur. Les deux premiers en haut de sont raccordés également au CPU et miament 2 à 4 lignes PCIe 5.0, gare donc au partage si vous avez 3 SSD PCie 5.0. En effet, la carte graphique perdrait 8 lignes. Le dernier slot en bas est raccordé au chipset et dégomme 2 à 4 lignes PCIe 4.0. Enfin, 4 ports SATA liés au X870 sont présents, vous pourrez faire tous les RAID sauf le RAID 5 qui est possible uniquement avec les Ryzen 9000. Pour accéder aux espaces SSD, il faut virer les radiateurs, c'est simplifié par la rotation d'un loquet, ce qui débloque la patte de retenue. Ensuite, une patte rotative du même genre sert à fixer les SSC une fois calés dans le connecteur M.2. Le montage et démontage des SSD est donc entièrement sans outil. Cependant, si c'est extrêmement pratique, la pression exercée par les radiateurs sur les SSD est moindre qu'un montage vissé, ce qui pourrait avoir un impact - probablement minime - sur les températures des SSD.

Le port graphique principal est recouvert d'un berceau métallique blanc, qui a pour but de renforcer ce dernier, c'est utile en cas de carte graphique lourde ! Il a droit à 16 lignes PCIe 5.0 provenant du CPU. GIGABYTE a jouté un bouton pression qui permet de désenclencher la carte graphique facilement, son absence était un point un peu gênant que nous avions relevé sur les dossiers passés de la marque . Les deux autres ports sont physiquement en x16, mais ils mangent respectivement du haut vers le bas 4 lignes PCIe 4.0 et 2 lignes PCIe 3.0, le repas étant fourni par le X870. Pour l'anecdote, au-dessus des 4 ports SATA 6 Gbps, on trouve un port HDMI qui sert au raccordement d'un panneau de contrôle de monitorage si vous en avez un qui possède cette connectique, il en existe un d'optionnel chez GIGABYTE. Elle permet d'afficher du FHD @30 ips. Ce n'est pas tout, la firme a mis, c'est assez rare pour le souligner sur cette gamme Elite, un écran DEBUG pratique pour voir comment se passe la séquence de démarrage et où ça bloque. De même un switch Power On et Reset sont présents sur le PCB, cela ne sera utile qu'à ceux qui ont une table de bench, mais c'est appréciable si vous devez tester la carte maman hors de votre boitier.

Le verso de la carte mère est gris, alors que le recto est blanc. C'est un gris bleu agréable qui se marie très bien avec le blanc, mais ce n'est pas important. Ce qui l'est bien plus, en revanche, c'est la contreplaque au niveau du socket PCIe, celle qui donne au berceau toute sa force. Ce sera indéniablement plus solide que les points de soudure classiques, mais ça fera porter au PCB une plus grande contrainte, il est évident que ce système ne cèdera jamais, au contraire des soudures qui ne devraient pas faire souffrir le PCB si elles lâchent. GIGABYTE annonce une résistance de 55 kg de pression, même la prochaine RTX 5090 ne devrait pas peser autant ! Au-delà de la blagounette, cela vous dispense de l'achat d'un support de carte graphique, ou si vous en voulez un par la suite, vous n'êtes plus dans l'urgence !

La première image du carrousel montre le système mécanique qui permet de désenclencher la carte graphique de son slot, il est plutôt solide. La seconde image montre les radiateurs que nous avons enlevés pour avoir accès aux éléments intéressants de la carte mère. Le gros radiateur en L est en fait deux blocs taillés dans de l'aluminium, et réunis par le caloduc de 8 mm, les deux radiateurs à SSD ont tous des pads collés sur leur face. Le petit radiateur central est une petite surprise, il sert à refroidir le contrôleur USB 4 (image 3), d'origine ASMedia 4242. Il n'est pas inconnu puisque globalement, tous ceux qui ont mis de l'USB 4 sur leurs cartes mères ont beaucoup fait appel à cette puce. Elle autorise un affichage par les 2 ports USB Type-C via l'iGPU de votre processeur.

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Easy Latch + PCIe

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Radiateurs SSD et VRM

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Contrôleur USB 4

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Passons à présent aux VRM et aux contrôleurs. Une fois tous les radiateurs retirés, on découvre 16+2+2 VRM. Les 16 CPU phases fonctionnent en parallèle, c'est dire 8+8, sont estampillées Onsemi NCP 302155R et envoient 60 A chacune. Les 2 phases pour le SoC sont les mêmes. Enfin, les 2 phases diverses sont aussi d'origine Onsemi, marquées NTMFS4C1ON, et débitant 46 A max selon les documents officiels. Elles sont pilotées en parallèle par un contrôleur Richtek RT3678BE. C'est pas l'étage du siècle, mais c'est tout à fait correct sur cette gamme, c'est très fréquent d'ailleurs chez GIGABYTE de procéder ainsi.

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Contrôleur VRM

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VRM 1/2

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VRM 2/2

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Nous terminons par le panneau arrière des connectiques. C'est très complet et riche, et forcément au mieux de ce qui se fait aujourd'hui. Tout d'abord, et nous ne blaguons pas avec ça, c'est la présence du bouton Q-Flash Plus qui permet de flasher à l'aveugle en cas de CPU non compatible ou de flash classique foiré. Il est obligatoirement lié à un port USB dédié, qui est à l'opposé. Viennent ensuite les 2 prises pour les antennes de la carte WiFi 7 compatible BT 5.4, pilotée par une puce Mediatek MT7925. Notez que ce sont les connectiques faciles de GIGABYTE, un bonheur de les raccorder à la place des vieux systèmes à vis pénibles.

On enchaine par 4 USB 2.0, suffisants pour connecteur un joypad, une webcam, etc. On retrouve ensuite 2 ports USB 3.2 Gen 1 Type-A (5 Gbps) surmontant la prise HDMI 2.1 permettant de la vraie 4k (donc 4096 x 2160) à 60 Hz. On poursuit avec 2 USB 3.2 Gen 1 Type-A et les 2 USB 4.0 Type-C faisant office de raccord moniteur à cette norme. Le port Ethernet 2.5 GbE Realtek surplombe 2 ports USB 3.2 Gen 2 Type-A (10 Gbps), dont un est le port de référence lié à la fonction QFlash Plus. Enfin, le son est assuré par un CODEC ALC1220

Avant de conclure la description physique, vous noterez les petites ouvertures sur le panneau, qui permet à la chaleur dégagée par la puce contrôleur USB 4.0 ASMedia de s'évacuer, aidée par le petit radiateur décrit plus haut.