La carte et son PCB
La boite a des dimensions correctes, pas plus pas moins que les autres modèles, y compris chez les autres marques, en dehors des modèles premium à plus de 800 eurobouliches. Le bundle est identique à peu de choses près avec la ProArt déjà testée dans nos colonnes : un manuel, 2 nappes SATA 6Gbps, des antennes pour le WiFi et le BlueTooth, les vis + dispositif pour fixation rapide des SSD, des stickers ROG, des pads pour remplacer ceux des emplacements SSD, et c'est globalement ce qui retient notre attention. La carte mère une fois saisie est assez lourde. C'est une carte mère classique dans son architecture, le socket est entouré des VRM et des radiateurs, des slots SSD et PCIe en dessous. Les radiateurs sont imposants, celui des VRM en L est parcouru par un caloduc. Il y en a un qui se charge du premier port PCIe 5.0 pour SSD, un autre gros traversant s'occupe de calmer les deux chipsets Promontory qui composent le "X670E", puis un dernier tout en bas est dévolu encore à des SSD. Voilà qui explique le poids de la bête !
Il y a bien 2 slots SSD PCIe 5.0 NVMe, le second étant situé plus bas sur la carte mère, les 2 autres sont à la norme PCIe 4.0. Il n'y a que 4 ports SATA 6 Gbps, ce petit nombre est en partie contrebalancé par le nombre de slots PCIe SSD, conformément à la ProArt. Il y a un seul slot graphique PCIe 5.0 x16, en haut et qui bénéficie d'un renforcement métallique par soudures. Le second par ordre de description est un port PCIe 3.0 x1 raccordé au X670E, le dernier en bas a l'air d'être un x16, mais c'est un port PCIe 4.0 x4. Dans ces conditions, oubliez l'inutile multiGPU type SLi ou Crossfire (puisque ça se joue au niveau des développeurs de jeux à présent). Nous terminons rapidement avec les 4 slots de DDR5, acceptant une capacité maximale de 192 Go, donc 4 barrettes de 48 Go pièce.
ASUS a intégré son bouton pratique de désinsertion de la carte graphique principale, déporté, se trouvant à droite des slots de RAM, et à proximité des headers USB 3.2 Gen1 Type-A et USB 3.2 Gen2x2 Type-C. Il y a 8 prises fan, pour les ventilateurs, les pompes d'AIO, etc, c'est en nombre bien suffisant !
Le verso de la carte mère est sans particularité, il est vide globalement hormis la contreplaque du socket adhésive (très bonne idée). Le slot PCIe 5.0 graphique renforcé tient avec 6 petits points de soudure, c'est limite placébo, surtout si on colle l'ASUS RTX 4080 SUPER et ses 2.3 kg !
Nous avons démonté les radiateurs, ce qui met le PCB un peu plus à nu. Le port SSD PCIe 5.0 en haut possède bien un pad qui assure une refroidissement double face, tandis que le second slot, dans la continuité du petit port graphique PCIe 3.0 x1 en est dépourvu. Ne tentez pas le SSD PCie 5.0 s'il est pourvu de puces sur ses deux faces, ça chauffe vite ces bestioles, et ça peut grimper haut, surtout avec la promiscuité de la carte graphique qui , si elle est épaisse, recouvrira en parie le radiateur. On peut également voir une empreinte correcte des composants de puissance sur les pads thermiques, on en voit même qui commencent à tirer la tronche, à force de tourner dans les rédactions !
Attention, avant de voir le photomontage, sachez que Pixar a essayé de débaucher votre serviteur ! Plus sérieusement, au cas où vous n'auriez pas saisi la blagounette pourritos, voilà le Q-Release de la carte mère, c'est à dire le dispositif de désinsertion de la carte graphique. Cette fois, c'est un petit câble métallique qui fait faire la bascule au crochet.
vs
Il est temps de s'attaquer aux VRM et au contrôleur. Une fois les deux radiateurs retirés, la carte délivre tous ses secrets intimes ! ASUS a collé 16+2+2 phases. Elles sont toutes issues de la même marque et portent toutes la même référence MPS2215. Elles proviennent de Monolithic Power System, et envoient 90A chacune, c'est très costaud ! Le contrôleur qui se charge de tout ça est marqué ASP2206.
Enfin, le panneau arrière est très fourni : on trouve une sortie HDMI, une DP, 7 ports USB 3.2 Gen 2 Type-A, 2 ayant les mêmes caractéristiques mais en Type-C, un USB 3.2 Gen 2x2 (qui a inventé ce bordel au niveau des références...) Type-C, 2 ports USB 2.0 dont un qui sert de base pour le flash à l'aveugle, le bouton de flash à l'aveugle, un bouton de remise à zéro du BIOS, un port réseau Ethernet 2.5 GbE d'origine Intel, les deux prises pour antennes WiFi 6E et BT 5.2, sans oublier les prises son.
Pour avoir cette cm point négatif non mentionnés :
Il est impossible d'avoir du raid 0 pcie et des dd sur SATA en même temps.
La question que je me pose c'est qu'es que tu ne comprends pas dans le F-gaming ?? Cette carte mère c'est pour du jeux et elle sera utilisé pour du jeux et non pour faire un mélange de pc nas / gaming le raid0 n'a aucune utilité pour du jeux !
Aucun rapport, le raid n'est pas que destiné au nas.
Et le gaming dans le nom n'est majoritairement que marketing, ce qui est plus déterminant dans les fonctions disponibles d'une cm c'est d'abord le choix du chipset, ensuite y aura des différences plus ou moins importante selon gamme et constructeur, mais rien avoir avec le terme gaming ou pas gaming
C'est justement le raid 0 le plus intéressant pour du jeu dans la mesure où ça booste les accès disques, et donc les perfs.
Le fait que faire cela bloque la possibilité d'avoir en parallèle un simple DD sata à côté d'un raid pcie, peut bien poser problème pour certains d'entre nous. Ce manque de souplesse existait déjà sur les CM pour Ryzen 1, et ça compliquait bien la mise en place de certaines configs.