Alan Wake 2, une ode à la gloire de Remedy ?

Alan Wake 2 est un jeu vidéo développé par Remedy Entertainment et édité par Epic Games Publishing. Suite directe du "Remedy-verse" (Alan Wake Remastered et Control), il embarque le joueur dans une histoire horrifique complètement alambiquée, mais parfaitement ficelée. Un savant mélange d'intrigue écrite à la manière d'un polar, de survival horror et de puzzle game. Remedy nous offre là un titre somptueux à la narration aussi bien maitrisée que la technique afin de nous plonger dans une expérience vidéoludique unique.

Une nuit sombre et orageuse, un bureau poussiéreux dont la lueur blafarde des écrans est la seule source de lumière mettant en évidence ses cernes si profondes qu'elles ne sauraient être cachées par un quelconque filtre Photoshop.

Graphinity, le regard bovin, penché sur son clavier, l'observant comme si chaque touche pouvait devenir source d'inspiration :

" - J ? "

Non... Il sait bien qu'il est préférable d'éviter de commencer une phrase par "Je". On le lui a bien assez répété.

" - C ? D ? H ? Non, certainement pas ! H ? N ? C ? O ? Hummm, c'est beaucoup mieux, mais on doit pouvoir trouver une autre méthode. "

Peu à peu, son visage inexpressif laisse apparaitre les premiers signes de frustration. Une de ses veines frontales gonfle à vue d'œil, une goutte de sueur froide parcourt sa tempe, et il sait que s'il continue sur cette lancée, cet état de quiétude qui l'abandonne sera le moindre de ses soucis.

20 minutes se sont écoulées et face à son bloc note complètement vide, la frustration se transforme en peur, en terreur indescriptible ! Celle que tous ses confrères ont déjà connue un jour, bien que cette pensée ne soit d'aucun réconfort à cet instant.

" - Serait-ce le complexe de la page blanche ? Non ! "

Le jeu est déjà sorti ! Il n'a pas le droit de se laisser piéger par ce syndrome ! S'il se laisse aller, son article n'aura plus aucun intérêt quand il sortira. "

Mais plus il y pense, plus il sombre dans les pensées négatives.

" - Les confrères ont déjà tous sorti leurs tests ! Comment démarquer le nôtre ? Si nous n'apportons aucune plus-value, à quoi peut bien nous servir un tel effort ? Non ! Ce n'est pas un bon raisonnement !

Il se gifle. Sans y réfléchir. Comme un réflexe spontané, une autopunition instinctive pour se rappeler que l'on compte sur lui et qu'il ne doit pas céder à la facilité de l'abandon.

Il se gratte le sommet du crâne avec acharnement, accentuant par cet acte la calvitie naissante qui le guette depuis quelques années. Une grande inspiration, une expiration lente et contrôlée, et le voila retrouvant progressivement son calme.

Un coup de tonnerre !

Comme si le bruit le sortait de sa torpeur intellectuelle, il commence à écrire.

Attention ! Si vous souhaitez profiter à 100% de votre incursion dans cet univers, il vous sera presque indispensable de jouer à Alan Wake premier du nom dans sa version "remastered", certes, mais aussi Control. En effet, l'histoire ne sera pas aisée à comprendre et vous demandera de faire chauffer vos méninges pour discerner le "vrai" du "faux" dans un monde ou tout est entremêlé. Il est indéniable que d'avoir joué aux différents jeux Remedy précédents vous donnera un avantage dans cet exercice, mais cela vous offrira par la même occasion une meilleure compréhension des différentes références que vous retrouverez disséminées tout au long de votre parcours. D'ailleurs, ces dernières ne se contentent pas de rappeler à votre bon souvenir ce que vous avez pu voir dans Control et Alan Wake Remastered. Vous pourrez trouver de nombreux easter eggs provenant des autres jeux Remedy comme Max Payne et Quantum break.

Bienvenue dans le Remedy-verse ! Mais qu'est-ce que c'est exactement ?

Il s'agit de l'univers étendu (un peu à la façon Marvel mais plutôt orienté polar et horreur) de Remedy. Il est donc possible de profiter de chaque titre indépendamment des autres, mais ce n'est que lorsque l'on dispose de la vue d'ensemble qu'ils prennent tout leur sens.

S'il est établi que l'univers d'Alan Wake et Control sont bien liés, le studio prend un malin plaisir à alimenter de nombreuses théories en plaçant des éléments liés aux différents autres titres Remedy dans Alan Wake 2. Le fait que les acteurs ayant joué un rôle principal dans Quantum Break se retrouvent aussi dans Alan Wake 2 est un exemple flagrant, mais il y a aussi de nombreux éléments moins évidents que nous vous laisserons découvrir.

Fun Fact : reconnaissez-vous l'homme sur cette photo ? C'est Sami Järvi, mieux connu sous son nom d'artiste Sam Lake, il est le directeur créatif de Remedy Entertainment et le scénariste en chef de Control. Il a souvent été le visage public de l'entreprise et a notamment servi de modèle au personnage principal du jeu Max Payne et à l'agent du FBI Alex Casey dans Alan Wake 2. Mais vous pourrez constater par vous-même, en parcourant tous les jeux auxquels il a participé, à quel point cette liste n'est pas exhaustive.

En définitive, même s'il n'est pas obligatoire de jouer à Max Payne et Quantum Break pour profiter d'Alan Wake 2, cela devient presque indispensable pour profiter de chaque easter egg. Et vous constaterez qu'ils sont particulièrement nombreux.

Il en disait trop. Ou... Pas assez... Maintenant, il lui incombait de développer, afin de susciter l'envie plutôt que la crainte.

Un petit tour d'horizon avant de passer au vif du sujet ?

Vis-à-vis de Max Payne, il s'agit purement et simplement du titre qui a instauré les codes du studio qui ont été conservés pour l'ensemble de leur production. Un jeu d'action qui a démocratisé le jouissif bullet-time qui consiste à ralentir le temps au moment d'actions clés afin d'en profiter pour ajuster nos tirs pendant un saut latéral, par exemple, rappelant fortement certaines scènes de films d'action comme Matrix.

En ce qui concerne Quantum Break, ce serait l'occasion de ressusciter ce titre qui a eu le malheur de rencontrer un succès très mitigé, principalement à cause de son optimisation qui a fait couler beaucoup d'encre. Mais aujourd'hui, nous avons pu le tester sur sa version Steam et profiter d'un jeu à 120 FPS constants en 4k Ultra setting avec une 4090 et un i7 13700KF, tout en conservant une certaine marge dans l'utilisation de la carte graphique et du CPU. Nul doute qu'il est donc temps de se replonger dans cette aventure qui, à l'instar d'Alan Wake 2, saura vous proposer une expérience complètement originale comme seul le studio Remedy sait le faire. Le seul souci que nous avons pu constater est le passage en 30 FPS des cinématiques pourtant réalisées avec le moteur du jeu. On ne vous cachera pas que le passage de 120 à 30 FPS peut picoter un peu, mais il ne suffira pas à gâcher votre expérience. Notez aussi que la version que vous pouvez retrouver sur votre Xbox Game Pass n'est pas conseillée, car elle présente de nombreux bugs qui ne seront malheureusement jamais résolus.

Control, quant à lui, profite d'un DLC nommé AWE directement lié à Alan Wake et saura, au delà de cela, vous offrir un gameplay bien plus nerveux que ce dernier tout en conservant une narration "farfelue" et une ambiance angoissante. Remedy nous propose ici un jeu d'action boosté aux super-pouvoirs à l'évolution pouvant être qualifiée de "Metroidvania" (jeu comportant des mondes interconnectés que le joueur peut explorer dont certaines parties ne sont pas accessibles, fermées par des portes ou des portails. Le joueur pourra y accéder seulement s'il gagne des armes ou des capacités particulières). Control a, par ailleurs, été l'une des vitrines techniques de NVIDIA à la sortie du RT et du DLSS, même si ces deux technologies ont fait beaucoup de progrès depuis, soulignant encore une fois leur intérêt pour tout ce qui concerne les jeux d'ombre et de lumière ainsi que leur attention aux détails concernant les différents objets qui composent l'environnement de leurs jeux. Si vous appréciez les histoires complètement tordues ayant une grosse tendance à casser le 4^ème mur et qui ne prennent sens qu'au prix d'une certaine réflexion, alors ce jeu est fait pour vous. Il faudra cependant pardonner une synchronisation labiale qui risque de vous sortir légèrement de votre immersion lors des dialogues, en particulier si vous jouez avec les voix françaises, et un Ray Tracing, encore très bruité dans les reflets, qui n'a malheureusement pas profité des dernières avancées en la matière comme le Ray Reconstruction. Un mod à venir peut-être ? Croisons les doigts !

Se parlant à lui même :

" - Heuuuu c'est un test sur quel jeu déjà ? Sérieusement il va peut-être falloir s'attaquer au sujet qui a donné son nom à l'article non ?! "

Fermement décidé à être le plus exhaustif possible, il se penche de nouveau sur son clavier.

Bon c'est bien beau toute cette nostalgie, mais si nous passions au plat de résistance ?

Dans cette suite, nous incarnons Saga Andersson, une agente du FBI qui vient enquêter sur le meurtre perpétré par une secte à Cauldron Lake pour commencer, mais également Alan Wake lui-même peu de temps après. Le titre alterne ainsi entre le monde réel avec Saga et l’amalgame dans lequel est prisonnier Alan qui est une réalité alternative où les ténèbres sont omniprésentes.

Vous allez avoir le choix de vous concentrer sur l’histoire de Saga ou Alan relativement rapidement, du moins le temps de vous familiariser avec les deux gameplays. Il faudra dans tous les cas terminer les deux narrations qui sont étroitement liées pour venir à bout du jeu. Si vous souhaitez réaliser tous les chapitres avec Saga, puis faire ceux d'Alan à la fin, c’est possible. Vous pouvez avancer dans le jeu dans l’ordre que vous souhaitez ou presque. En effet, pour passer d'un personnage à un autre, vous devrez vous trouver dans le local d'un mystérieux concierge qui devrait vous rappeler quelques souvenirs.

Il continue d'écrire malgré la petite voix qui lui murmure à l'oreille :

" - Tu viens de spoiler nos lecteurs... Lecteurs... Ecteurs... Teurs... Eures... eures "

Alan Wake II nous offre une narration aussi tordue mais bien mieux rythmée que le premier. S'il peut paraître un peu long à démarrer, en réalité c'est une étape légitime afin de mettre en place chaque personnage. Très vite les révélations se succéderont sans répit, jouant avec votre sensation de compréhension. Plus vous comprendrez de détails sur l'histoire et plus le jeu prendra un malin plaisir à vous rappeler tous les mystères que vous n'avez pas encore élucidé.

Lorsque vous contrôlerez Saga, dans le vrai monde, vous réaliserez simplement le travail d'une enquêtrice dotée d'un instinct aux limites du surnaturel quand il s'agit d’établir le profil d'un protagoniste.

En ce qui concerne Alan, bloqué dans l’amalgame, il n’est pas un enquêteur, mais un écrivain. Pour avancer et trouver une solution pour sortir de ce monde cauchemardesque, il doit continuer à écrire un livre dont il n'a aucun souvenir, ce qui ne sera pas sans rappeler la trame du premier jeu. Vous disposerez du pouvoir de changer l'histoire de ce livre et superposer les différentes réalités qui en découlent pour ouvrir des passages et résoudre des énigmes. Vous aurez aussi en votre possession une "lampe magique" qui vous permettra de capturer la lumière et la restituer à d'autres endroits, libérant, là aussi, de nouveaux chemins et indices.

Les deux protagonistes ont la possibilité d’accéder à une pièce qui leur est réservée afin d'avancer dans une certaine sérénité. Alan aura pour sa part accès à la "pièce de l'écrivain" pour tisser les différents liens de son récit, améliorer ses armes et capacités ou simplement regarder les différentes vidéos et écouter les musiques que vous pouvez voir et entendre tout au long de votre aventure. Quant à Saga, elle pourra se réfugier dans son "palais mental" qui aura les mêmes fonctions, à quelques différences prêt. De son coté elle disposera d'un mur pour ses enquêtes où elle pourra afficher chaque élément découvert et les relier par un fil de laine rouge. Sur son bureau vous retrouverez aussi la photo de chaque protagoniste avec la possibilité d'établir leur "profil" même si il s'agit là surtout de faire appel à son instinct.

Vis-a-vis de son accessibilité, même si les énigmes sont nombreuses, nous ne sommes pas en présence d'un jeu qui vous arrachera les méninges pour avancer. Mais bien plus pour le comprendre. Les indices sont souvent proches, voire évidents, rendant le gameplay accessible aux personnes souhaitant juste profiter de l'histoire, même si pour cela il faudra des fois vous perdre dans un level design par moments assez labyrinthique.

A l'écriture de ces lignes il éprouve une pointe de remords, se remémorant les nombreuses heures de gameplay qu'il avait passé à chercher son chemin, se noyant littéralement dans un verre d'eau.

Comme à leur habitude, Remedy nous propose ici une technique soignée, à la pointe de ce qui se fait de mieux à notre époque. Des jeux d'ombre et de lumière, ainsi que des reflets boostés au path tracing donnant à l'ensemble un rendu à la limite du photoréalisme.Cette technologie a déjà fait ses preuves à la sortie de la version 2.0 de Cyberpunk lui donnant tout de suite un rendu encore plus immersif que le jeu d'origine mais dans Alan Wake 2 cette même option nous octroie, non pas 2 rebonds de rayons, comme dans Cyberpunk, mais 3, poussant ainsi encore un peu plus les limites de la fidélité mais aussi celles de nos machines, car, qu'on se le dise, c'est aussi magnifique que gourmand en ressources.

Attention cependant, nos confrères de DigitalFoundry ont prouvé que le path tracing n’était pas utilisé dans sa globalité. Ils prennent l’exemple des ombres indirectes et de la réflexion de la lumière pour avancer le fait que la gestion du path tracing n’est pas totale. En effet, le jeu utiliserait certaines astuces pour donner l’impression d’un path tracing complet sans l’implémenter totalement.

Il est également importent de mentionner les nombreuses implémentations de "vraies" vidéos (tournées en studio et non rendues par le moteur du jeu) qui participeront autant à notre immersion qu'a notre difficulté à discerner le vrai du faux. Cependant, si vous êtes un accoutumé des œuvres signées Remedy, cela ne devrait pas vous surprendre car le studio a déjà utilisé ce procédé pour Quantum Break et Control.

Nous pourrons aussi noter quelques bugs de doublage, comme certains moments où un court passage en anglais sera inévitable et une synchronisation labiale manquant des fois de fidélité, même si nous sommes loin du résultat observé sur le précédent jeu de Remedy, Control.

La modélisation et les interactions avec le décor sont aussi remarquablement maîtrisées. Même si nous souffrons des bons vieux murs invisibles un brin énervants que l'on peut retrouver dans la majorité des jeux de ce genre, nous sommes en présence du jeu le plus abouti techniquement que nous ayons eu l'occasion d'avoir entre les mains cette année, malgré la sortie de plusieurs jeux Unreal Engine 5.

Ceci nous amène à parler de la première ombre au tableau !

Il prend une pause, dans le seul but de s'auto-congratuler plusieurs minutes pour ce superbe jeu de mot très... "RP"

En effet, le jeu, non content d'être très gourmand, n'est compatible qu'avec les cartes disposant du Mesh Shader. C'est à dire :

• A partir de la série 20 (Turing) chez Nvidia,
• A partir de la série 6000 (RDNA 2) chez AMD
• A partir de la série ARC 700 (Alchemist) pour Intel.

Ce qui signifie, encore aujourd'hui, que le jeu se prive volontairement, pour des besoins techniques, d'une partie de ses potentiels acquéreurs, car n'oublions pas que selon les sondages Steam, une grande partie des joueurs ne disposent pas d'une telle carte graphique.

Coté optimisation, vous vous en douterez, nous sommes sur du costaud ! Si vous ne disposez pas d'une 4080 ou une 4090 il vous sera indispensable de vous priver du path tracing. Rassurez-vous cependant, le jeu reste très joli. La rasterisation a tout de même été soigneusement traitée afin de vous faire bénéficier d'une expérience visuelle tout à fait suffisante pour apprécier votre aventure. Aujourd'hui, même la carte graphique la plus performante du marché ne pourra pas faire tourner ce titre en 4k60 sans passer par l'upscale (DLSS / FSR) et la génération d'images (Frame Generation).

Non cet article n'est pas sponsorisé NVIDIA. Cependant le FG n'étant pas disponible pour les cartes concurrentes et le Ray tracing n'étant pas le point fort des rouges, cela laisse assez peu de place aux autres marques pour profiter du path tracing. Sans compter que le Ray Reconstruction ne fonctionne lui aussi que sur les cartes Nvidia. Ce qui signifie que si vous souhaitez tout de même profiter de quelques effets de ray tracing chez les bleus ou les rouges il vous faudra accepter un RT bruité et donc moins qualitatif.

Il se gratte à nouveau la tête, l'air inquiet, redoutant d'être traité de fanboy ou pire, que l'on dise de son article qu'il s'agit d'une sponsorisation cachée. Mais que peut-il y faire ? Les faits sont là, il ne fait que les exposer.

" - De toute façon de ce coté là, rien ne vaut les tests de Thibaut G. On peut lui faire confiance pour traiter de l'optimisation et la comparaison visuelle avec précision. "

Rassuré par l'idée de pouvoir compter sur ces collègues, il reprend ses esprits et continue d'écrire, redoublant de ferveur.

Le lien vers notre test technique est ici !

Alors pourquoi Alan Wake 2 est il un si bon jeu ? Et surtout cet avis peut-il être unanime ?

S’il est clair que Remedy a su comme à l’accoutumée nous proposer un jeu à l’ambiance et la technique on ne peut plus réussie, son titre n’est pas pour autant exempt de défauts et pourra même rebuter certains joueurs. Car si les graphismes somptueux permettent une immersion totale dans cette histoire cela ne fait pas tout. Il pourra vous sembler « mou », manquant sérieusement d’action et préférant se concentrer sur la narration. L’histoire quant à elle a beau être parfaitement narrée, elle n’en reste pas moins tordue et difficile à comprendre, surtout si vous n’avez jamais joué à Alan Wake. Les énigmes et la recherche d’indices sont omniprésentes ce qui selon les goûts pourra rebuter. Pour résumer, le jeu est très bon, mais il faut savoir à quoi s’attendre pour ne pas regretter son achat. Nous ne sommes pas là face à un Call of Duty ni même un Control du point de vue de la nervosité, bien au contraire, vous voilà prévenus.

Cela mis de coté, les amateurs de jeux narratifs sombres et angoissants, d’enquêtes et de puzzle-game y trouveront assurément leur compte et iront même jusqu’à voir Alan Wake 2 comme LE jeu référence de cette année 2023, pardonnant les quelques imperfections mentionnées plus tôt concernant le doublage ou les murs invisibles par exemple.

Il est maintenant 18h du matin. Graphinity peut souffler. L'article est fini.

Il ferme les yeux. Mais les images qui lui viennent ont plus à voir avec de sombres têtes de cerfs empaillées que de jolis moutons sautillant dans les prés.

La rédaction est fini. Mais le cauchemar ne fait que commencer....

Si vous souhaitez en voir plus ou simplement nous saluer, vous trouverez ci-dessous le live d’Alan Wake 2 sur la chaîne Graphinity TV (ou à défaut, les rediffusions).

Petite astuce : Vous disposez d'une carte graphique NVIDIA RTX ? C'est le moment de tester l'option RTX Super Resolution qui améliorera grandemant la qualité de la vidéo.