Alors qu’AMD a décidé d’envoyer sa purée à base de RDNA 3 et de FSR 3 (lui aussi !), secondé par ASUS ; telle n’a pas été la stratégie de Zotac. En effet, la firme ayant déjà lancé ou annoncé petit à petit ses nouveautés, aucune révolution n’était présentée au salon… ce qui ne signifie pas pour autant que leur stand était dépourvu d’intérêt !
En effet, Zotac a tout bonnement rassemblé dans une pièce l’intégralité des produits récemment annoncés ou en développement. Commençons par le plus technologiquement inhabituel : la ZBox Pico PI430AJ . Annoncé en mai dernier, le bousin dépourvu de ventilos utilise deux modules piézoélectriques contrôlant une membrane chacun pour refroidir le mini-PC à raison d’une puissance de 2x5 W. Comment cela ? Eh bien, via un astucieux système permettant de créer un flux d’air avec les oscillations du matériau, créant le fameux « jet » donnant son nom au produit : AirJet et un sifflement assez faible mais distinctif. Résultat : des performances permettant de refroidir les 8 cœurs du Core i3-N300 intégré… mais il faut en revanche utiliser l’extérieur du boîtier comme surface de refroidissement, qui chauffe au point de devenir presque douloureux au toucher. Cela explique peut-être la date de sortie, encore inconnue, mais prévue courant septembre si tout se passe bien. Question prix, cette ZBox affiche 100 $ de plus que sa prédécesseure soir 499 $ : de quoi justifier le module (dont la production se limite actuellement à ce modèle-ci, donc limitée en quantité…), mais aussi la présence d’un slot M.2 en lieu et place de l’eMMC (caca !) précédente, et un doublement de la RAM (soudée), qui atteint les 8 Gio.
L'aspiration de l'air s'effectue sur le mesh latéral, et son expulsion via une fente située sur toute la longueur de la face arrière haute du bousin. Point de filtre à poussière ici, il faudra donc veiller à ce que le bousin ne soit pas dans un environnement trop exposé pour une durée de vie optimale.
Dans cette même série des produits connus, le Magnus One en déclinaison blanche était de la partie, une fierté de notre présentateur du jour, puisqu’il a personnellement poussé pour cette déclinaison reprenant une partie des codes du design néo-industriel à la Apple — notamment la bande d’aluminium brossé sur la partie antérieure de la façade. Zotac étant partenaire exclusif NVIDIA, le choix des GPU (PCIe !) intégrés se limite pour le moment à une Zotac GeForce RTX 4070 Twin Edge : impossible de faire plus du fait de la chauffe, mais d’autres modèles de gammes inférieures seraient au programme. Notez cependant que les APU rouges sont toutefois utilisables par la firme sur des produits de faible encombrement, faute d’alternative verte.
Le Magnus One blanc est au centre de la photo, tandis que le Magnus EN blanc prototype surplombe sa version noire, commercialisée
Tant qu’à causer projets, le Magnus EN était également présent, mais en version blanche : un prototype en attente de validation avant sa production de masse. À l’intérieur, il ne s’agit ni plus ni moins que le Magnus One équipé d’une RTX 4070 d’ordinateur portable, de quoi limiter l’encombrement en rognant sur les performances : une histoire de compromis, toujours ! En revanche, si vous vous dites « oh, nul, le GPU est soudé, s’il tombe en panne, c’est kaputt la machine », vous vous mettez un doigt dans l’œil : la carte fille comportant la puce graphique est détachable et remplaçable au besoin, reprenant le digne héritage des modules MXM… mais en n’étant disponible que sur la RTX 4070 proposée. Snif.
Notez bien que l’objet du prototype est bel est bien la couleur blanche, le modèle noir préexistant. Vu l'avancement actuel, nous voyons difficillement comment le produit pourrait échapper à un lancement dans un futur proche ! En revanche, Linux, lui, n’a pas besoin d'être annoncé, car Zotac le supporte officiellement sur ses barebones : une joie pour les 3 % de la population concernée !
Enfin, notre visite s’est terminée par les RTX 4070 Ti Amp Hero Spiderman et RTX 4060 Ti Twin Edge OS Spiderman (en test ici sur H&Co), qui font suite à la version RTX 4060 testée par un Titi besogneux ici dans nos colonnes. Bonne nouvelle : si vous n’êtes pas un fan de la dernière production d’animation gros budget de Sony, vous pouvez retirer la backplate décorative, qui tient au simple moyen d’aimants, et les stickers des ventilateurs sont livrés en surnombre afin que le consommateur ait le choix dans la personnalisation de sa carte. De quoi laisser penser qu’un kit pourrait bientôt voir le jour pour rajouter un peu de personnalisation sur les cartes de la marque ? Rien n’est encore fixé à ce jour. Affaire à suivre !