Pas de répit pour les utilisateurs d’un PC sous Windows. Entre les déboires d’Intel avec ses Raptor Lake et la belle boulette de CrowdStrike, en voici une cette fois-ci définitivement signée directement Microsoft : elle se nomme KB5040442 ! En effet, l’entreprise a finalement reconnu que cette mise à jour publiée pour Windows début juillet lors du traditionnel "patch Tuesday" fait oublier son mot de passe à Bitlocker ! Les versions de l'OS concernées sont Windows 11 23H2, 22H2 et 21H2, Windows 10 22h2 et 21H2, et Windows Server 2022, 2019, 2016, 2012 R2, 20-12, 2008 R2 et 2008.
Voilà qui est bien embêtant, vu que cette fonctionnalité de chiffrement native aux versions professionnelles de Windows 10 et 11 nécessite d’entrer le mot de passe défini lors de la mise en place de cette sécurité lors de chaque démarrage. À défaut, un disque ainsi chiffré restera inaccessible. Heureusement, il existe aussi un processus de récupération pouvant être suivi pour rattraper le coup d’une mémoire défaillante... ou comme dans le cas présent, d’une mise à jour foireuse ! À condition d’avoir bien gardé la clé de récupération, qu’il est par ailleurs possible de stocker via son compte Microsoft en ligne.
Bref, c’est précisément le passage de cette étape de recouvrement et le recours à la clé salvatrice qu’impose cette mise à jour KB5040442 ayant frappé Bitlocker d’amnésie. Et c’est le seul moyen de contournement disponible pour l’instant. Bien entendu, Microsoft travaille à régler ce souci prochainement via un autre update. Si par miracle, vous n’avez pas encore installé la mise à jour ou redémarré votre PC depuis, pensez-y à deux fois avant de le faire et surtout, ayez de préférence votre clé à portée de main, juste au cas où. Voici le tutoriel officiel de Microsoft.
Comme quoi, y’a pas que CrowdStrike qui est capable de publier des mises à jour "cassées", mais ça, on le savait déjà... C’est même une tradition de longue date avec Windows, assez indéniablement. Au point où on arrive parfois à être surpris quand tout fonctionne bien - du moins, en apparence - après un gros update. Allez, à vous de jouer les linuxiens ! (Source : Microsoft, via tweakers)
Il m'est arrivé d'avoir des mises à jour qui cassent le système sous Linux. Mais vu que ma distribution est gratuite, je pardonne facilement. Ce qui n'est pas le cas pour Microsoft; Windows est un système payant et on semble avoir affaire à une bande d'amateurs.