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Les actionnaires de TSMC se sont assemblés cette semaine et ont discutés pas mal de choses, dont une expansion au Japon et une installation en Allemagne.

Les dernières palabres des actionnaires de TSMC ont permis de collecter de nouvelles informations à ajouter à celles déjà connues, officiellement et officieusement concernant les prochains projets d’expansion du géant taiwanais de la fonderie de semiconducteur.

Tsmc Expansion En Cours 2023

Tout d’abord, un second bâtiment de production est d’ores et déjà prévu au Japon pour compléter la première en cours de construction, alors que la taille de cette dernière - baptisée Fab 23 - a pourtant déjà été revue à la hausse, elle est déjà considérée comme trop petite. En effet, les entreprises japonaises et le gouvernement japonais en veulent plus de la part de TSMC, d’où cette seconde phase, potentiellement à proximité de la première, à savoir à Kikuyo, Kumamoto. Le fondeur a toutefois clarifié qu’il n’est pas question d’y utiliser du N5 comme l’avaient laissé entendre plusieurs rumeurs en début d’année, mais que seuls des procédés matures jusqu’au 12 nm y seront utilisés, donc avec des transistors FinFET classiques et sans lithographie EUV coûteuse. Mark Liu, le PDG de TSMC, a confirmé que les négociations sont en cours avec le gouvernement japonais afin d’obtenir de nouvelles subventions. Rappelons que ce projet a pris forme dans le cadre d’un joint venture entre TSMC, Sony et Denso, mais dont c’est TSMC qui détient les rênes avec 80 % des parts afin de pouvoir contrôler la production comme il l’entend.

Parallèlement, TSMC envisage pour de bon de s’installer en Allemagne, une discussion en cours depuis 2021. Ainsi, des négociations ont toujours lieu avec le gouvernement allemand et le gouvernement fédéral de la Saxe (où se trouverait le futur site de construction), notamment afin de définir la nature, les conditions (TSMC n’en veut pas) et la taille des subventions, mais aussi pour parler chaîne d’approvisionnement et plans de construction. Sans entrer dans les détails, Mark Liu a fait savoir que « jusqu’à présent, le sentiment est bon ». Le fondeur pourrait adopter une approche similaire, c’est-à-dire avec la formation d’un joint venture avec un ou plusieurs entreprises allemandes (le nom de Bosch a déjà plusieurs fois circulé), et encore une fois avec la condition d’en détenir le contrôle. À noter que le PDG a expliqué qu’il préférerait que son entreprise investisse pleinement dans la future usine, c’est-à-dire d’en détenir toutes les parts, mais qu’il serait prêt à en laisser quelques-unes à certains de ses clients s’ils le souhaitent. TSMC a confirmé qu’une décision pourrait être prise d’ici août, au plus tôt. (Source : Reuters, Computerbase)

Matt

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