Painkiller

21 ans, voilà le temps qu'il aura fallu attendre pour qu'un développeur se dise que ce serait une bonne idée de faire resurgir la licence du passé. La question : bonne ou mauvaise idée ?

Painkiller était un FPS bourrin dans un univers coincé entre les forces du Bien et du Mal. Vous incarniez Daniel Garner, vous deviez en gros renvoyer tous les démons au purgatoire, et surtout quatre chefs de l'armée de Lucifer. Après avoir eu un accident mortel avec votre chérie, un messager du Paradis vous offrait la possibilité d'y siéger, à la condition de faire du grabuge et du ménage dans les rangs des démons. Et pour y parvenir, vous disposiez d'un arsenal spécial dont le sadisme n'avait d'égal que la diversité du bestiaire. Plusieurs années de psychothérapie ont été nécessaires pour que les développeurs expurgent leur mal, car c'était un jeu gore et trash. En quelque sorte, le titre était une sorte d'inspiration aux nouveaux Doom. D'ailleurs, les deux titres partagent les mêmes mécaniques : c'est violent, y a de l'hémoglobine, faut pas mollir, faut bouger, faut dégommer des grandes quantités d'ennemis, sans pour autant égaler le maître en la matière : Serious Sam.

Painkiller va renaitre de ses cendres, et être lancé cet automne. La recette sera la même : des hordes d'ennemis franchement pas beaux, des armes sadiques et une ambiance jouissive. Pour lui donner encore plus de profondeur, plus d'immersion, le moteur maison originel de People Can Fly a laissé sa place au plus moderne Unreal Engine 5. Le résultat final est sympa, pas de doute. Après avoir maté les deux vidéos ci-dessous, vous reconnaitrez la patte du jeu. Avec Doom: The Dark Ages, les poètes vont se régaler ! Ô rage, ô désespoir !

Le trailer d'annonce du reboot

Le trailer pour voir la sauvagerie des armes

M Galonnier


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