Cherry Mx Blossom Nothern Honey

Encore des nouveaux switchs chez Cherry ? Mais que vont-il donc faire avec tout cela ?

Dernier volet de notre épopée au Computex 2025 ; nous ne pouvions pas décemment nous pointer dans un événement hardware sans parler de Cherry. Renommée dans le monde des claviers mécaniques du fait de son monopole sur les switchs, le brevet a depuis expiré et la concurrence progressé, ce qui a forcé la firme à bouger, et vite. Après un MX Northern Lights annoncé en avril (un franken-switch issu d’une fusion entre morceaux de switch existants, reprenant notamment la tige de MX black silent et un système de lubrification plus efficace), la firme avait dans sa poche deux autres nouveautés : le MX Honey, le MX Falcon et le MX Blossom, tous deux faisant partie de la famille MX2A introduite quelques années plus tôt.

De gauche à droite : MX Honey, MX Northern Lights, MX Honey

Le premier cité — MX Honey, donc — est le premier switch tactile, non clinquant et amorti (comprendre, silencieux). Il est dérivé non pas du MX Brown — connu pour être le moins bon des switchs en matière de feeling — mais du MX Clear, un des premiers commutateurs de la marque, supplanté on-ne-sait-trop comment par le brun précédemment cité. Du côté du MX Falcon, nous avons à faire à un interrupteur de type long-pole (tout comme ceux manufacturés par Sharkoon, au passage), c’est-à-dire dont la tige a été allongée de manière à produire un son caractéristique lors des la pression. Enfin, le MX Blossom propose une expérience similaire au MX Red (linéaire non silencieux), mais avec un ressort moins dur : 35 cN au lieu de 45 cN. Bref, trois ajouts sympathiques pour qui souhaite customiser au mieux son expérience de tapotage.

Cherry MX BlossomCherry MX Honey

vs

La dernière annonce n’est pas des moindres, et pourtant, aucune maquette ni même rendu 3D n’était présente pour illustrer la chose. En effet, Cherry a dans sa besace une nouvelle famille de switch : les IK, qui ont la particularité d’être inductifs. Ainsi, ces derniers feront suite aux MX-Multipoint (dont le nommage n’était pas très heureux, puisque le M signifie mécanique, une technologie différente de l’induction). Sans trop rentrer dans les détails, l’induction permet de se passer totalement de contact physique au niveau de la partie électrique, ce qui rend théoriquement l’activation plus fluide. En revanche, une partie des circuits est déportée sur la PCB des claviers, sans pour autant nécessiter de soudure : n'espérez donc pas pouvoir remplacer les MK par les IK sans changer complètement de clavier. Reste également à voir ce qu’il en est pour la modification et le remplacement des commutateurs, un point à surveiller dans de futurs tests.

Avec les IK, Cherry souhaite viser une réduction de coût en utilisant un simple composant nommé comparateur pour détecter l’activation, un type de composant électronique à bas coût. L’idée est ainsi de complémenter l’entrée de gamme actuelle, et laisser le marché des switchs ultra-précis — plus coûteux — à un marché de niche occupé par les Cherry MK, magnétiques. Du fait de la différence de technologie, la firme ne compte pas proposer d’équivalent 1:1 aux MX (pas de IK-Red ou IK-Blue, typiquement), mais aura bien ses classiques commutateurs linéaires, tactiles, silencieux, etc. Pour plus d’information, il va falloir s’armer de patience, la firme annonçant des premiers exemplaires en septembre, intégrés dans des claviers XTRFY produits directement par la maison-mère depuis leur rachat… Rendez-vous à la Gamescom pour plus d’informations ?

Double Doc

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