Alors que Battlemage dans ses versions B580 et B570 font les affaires des joueurs aux bourses limitées, certains en sont à rêver de nouvelles cartes Arc de la part d’Intel. Aujourd’hui, leur vœu est exaucé, enfin en partie tout du moins puisque le géant bleu dévoile aujourd’hui deux cartes orientées professionnelles : les Intel Arc Pro B50 et B60.
Une Arc Pro B50 dans son environnement (presque) naturel
Sans plus tarder, voici leurs caractéristiques techniques :
| Intel Arc Pro B50 | Intel Arc Pro B60 | |
|---|---|---|
| VRAM | 16 Gio GDDR6 @ 224 GB/s |
24 Gio GDDR6 @ 224 GB/s |
| Xe Cores | 16 | 20 |
| XMX Engines | 128 | 160 |
| Puce | G21 | |
|
Puissance de calcul IA |
170 TOPS | 197 TOPS |
| Connexion hôte | 8 lignes PCIe 5.0 | |
| TBP | 70 W | 120 - 200 W (selon le modèle) |
Officiellement, la B50 est dédiée aux tâches demandant de la pêche pour le rendu graphique, là où la B60 devra dominer l’inférence par IA. Comprenez par là, « dans un cadre professionnel pour petites et moyennes entreprises », c’est-à-dire dans les 30 % des achats de pros d’une carte graphique d’entrée de gamme, soit quelques millions d’unités en tout. Un placement modéré dans gamme du fait d’une puissance de tir réduite, l’orientation IA se déduisant cependant de la quantité de VRAM embarquée : les modèles de langage larges ne se contentent en effet pas de 16 Gigots, 24 Gio représentant le sweet spot en matière de prédiction par machine learning d’après les calculs des bleus.
La double compatibilité Linux/Windows est avancée comme un point fort, environnement de développement professionnel obligeant. En fait, la tâche est telle que le software arrivera par morceaux : d’abord les pilotes de bases (Q2 2025), puis les certifications des intégrateurs, puis les premiers déploiements de conteneurs, et ainsi de suite jusqu’à maturation complète du projet fin Q4 de la même année.
Et, si la VRAM embarquée vient à manquer, Intel autorise le support de multiples cartes au moyen de découpages soit directement donnés par la firme, soit personnalisées, des réseaux permettant une scalabilité quasi linéaire des performances avec le nombre de cartes dans la limite de 8 GPU — le maximum supporté par ailleurs. Dans le cas où un CPU Xeon est associé à plusieurs cartes graphiques Arc reliées en PCIe 5.0, le tout pourra prétendre à la dénomination (non définitive) de BattleMatrix. Loin d’être aussi proche niveau fabrication que les DG2 entièrement conçus par NVIDIA, cette matrice de bataille est davantage un sceau à apposer sur les saveurs répondant à un ensemble de critères, de manière à former une marque reconnaissable par les clients — la même sauce qui a fait les choux gras de Intel Evo sur les machines portables.
Parmi les premiers assembleurs, nous retrouvons ASRock, BEILIANDE/GUNNIR, mais aussi JMIPC/Onix, et quelques autres…
Au niveau du prix, les nouvelles venues n’ont pas de MSRP : ce sera aux intégrateurs de décider du tarif lors de leur intégration au sein de machines plus puissantes. Pour une machine de l’ordre de 5 à 10 000 $, une carte représenterait quelques 8 à 10 % du prix total. Encore faut-il savoir laquelle prendre : entre les modèles 100 % passifs, les blowers, la version triple-ventilateur et GUNNIR qui case deux B60 et 48 Gio de VRAM sous un seul capot en bi-GPU (et donc une interface 2x 8 lignes PCIe 5.0), Intel peut se féliciter de la diversité des cartes offertes par ses partenaires.
Voilà de quoi sacrément rassurer quant au futur d’Arc, assez souvent enterré prématurément par des fuiteurs plus ou moins bien avertis. Certes, nous sommes ici bien loin de la branche gaming, mais un peu plus d’expérience dans un domaine connexe ne peut pas faire de mal, non ?
on peut toujours espérer l'annonce d'une b770 ou bien c'est fini pour intel au computex ?
Fini, terminé, au revoir bon dimanche !
Interessant pour avoir 24Go+ de Vram pas cher. Par contre la bande passante semble un peu faiblarde. Les graphes ne la donnent devant que parce qu'ils utilisent des modèles qui occupent 20+Go qui saturent la vram des autres cartes.
Mais après tout, si c'est pas cher, et à condition que la stack software suive un minimum, en mettre deux en local offrira une alternative interressante à Nvidia si on ne cherche à faire que de l'inférence ou juste un peu de fine tuning.
Pour référence : une RTX PRO 5000 c'est quand même +/- 5000€ pour 48 Go de Vram.
Là des intégrateurs comme maxsun semblent annoncer environ 1000$ pour des carte dual B60 avec 48Go de Vram.
Certes moins puissante et moins mature niveau logiciel mais si ils cassent les prix ça va attirer du monde.
La version bi gpu intrigue en 2025
C'est clairement orienté ia/compute. Ce ne sera peut-être même pas supporté par les jeux à moins que ce ne soit vu que come un seul GPU.
C'est 2 gpu séparé et vendue en pro