Gears of War est la licence créée par Cliff Bleszinski, elle a propulsé la XBox 360 en son temps. Jeu iconique de la plateforme, puis des studios Microsoft, le jeu était animé par l'Unreal Engine 3 à sa sortie en 2006. En 2007, une version PC arriva, mais elle nécessitait Games for Windows Live pour pouvoir y jouer. L'arrêt du service compliqua grandement la possibilité des joueurs de relancer la galette dans le PC. Microsoft abandonna réellement le jeu PC pendant plusieurs années, avant de revenir aux affaires avec Windows 10 et son service online qui a basculé à présent entièrement sur l'application XBox. En 2015, Microsoft en mal de tubes sur XBox One lançait Gears of War Ultimate, une version remastérisée du titre originel, mais toujours sous Unreal Engine 3. Il y a deux jours, Microsoft a lancé Gears of War Reloaded, une version remastérisée de la version remastérisée, mais toujours sous Unreal Engine 3. Vous voyez donc le truc ? Alors que le prochain opus moulinera sous Unreal Engine 5, ce remaster devient presque un jeu dispensable, et avec le moteur en question complètement daté, on s'attend à tout sauf à un miracle. En revanche, la vraie bonne nouvelle, c'est que ceux qui possédaient sous l'application XBox (y compris sur PC) la version Ultimate, Microsoft vous offre Reloaded sous la même interface via un code à récupérer dans la messagerie de l'application. Ceux qui n'ont jamais essayé le titre doivent passer de suite sur Reloaded évidemment. On aimerait également que Microsoft porte au mieux les épisodes épiques 2 et 3 sur PC, car cette première trilogie était une réussite.
Afin de voir les apports de Reloaded, rien ne vaut une comparaison directe entre les 3 moutures parues sur PC. Certes, il faut reconnaitre que c'est un peu mieux d'un point de vue textures et réflexions, mais la géométrie est toujours aussi pauvre entre la version de 2015 et celle-ci. Fatalement, celle de 2007 ne soutient pas la comparaison. Si vous vous posez la question des différences, voici une vidéo limpide qui vous montrera ce qu'il faut. Comme dirait Marcus Fenix "Bordel !"
