Ceux qui ne l'ont pas vu depuis longtemps doivent être choqués ! Non, ce n'est pas Bono sur l'image mais bien l'emblématique patron de Valve, Gabe Newell. Il est évident qu'il a fait un régime Comme J'aime, il a bien fait pour des raisons évidentes de dangers sur la santé, ça va la life comme on dit.
Il pensait être pépouse au bord de la piscine, mais en avril 2021, Wolfire Games a porté plainte contre Steam pour abus de position dominante. Ce studio indépendant a fait quelques jeux, et existe depuis 2003. Le reproche fait, et qui sert de base à la plaidoirie, c'est que Steam se sert de sa position pour pratiquer des prélèvements ou royalties énormes, ce qui étouffe complètement les revenus de petits studios, ou les indépendants. Cela se tient effectivement.
Gabe Newell n'a jamais su faire dans la dentelle ou dans la compromission : avec lui c'est tout ou rien pour schématiser. Il pourrait effectivement niveler le niveau de prélèvement en fonction du CA des studios, ou du volume de ventes, mais il n'en est rien. Que vous soyez Ubisoft, From Software, Capcom ou Tartanpion Studio dont les bureaux sont au fin fond du Gers dans une grange, vous êtes prélevés pareil d'après le plaignant.
Cela doit agacer Gabe Newell, qui se disait bien qu'il y enverrait sa troupe d'avocats, pendant que lui se faisait une lettre d'excuse pour hémorragies nasales risques liés au COVID, mais la cour qui instruit cette affaire dans le Comté de Washington a décidé que la plainte n'était pas recevable. Aujourd'hui, les risques qu'il encourt avec le COVID pourraient être considérés comme normaux depuis sa perte de poids, c'est un facteur de comorbidité qui disparait. Mais nous ne sommes pas dans le secret des dieux ! Gabe est un coquinou, mais qui en doutait. Par conséquent, la Cour l'a averti que sa présence était obligatoire, le plaignant justifiant que seul lui était en mesure de répondre à toutes les questions portant sur les financements. Dans le respect des gestes barrière, il devra donc se présenter au juge, qui ne sera probablement pas aussi clément que le fameux juge Frank Caprio ! (Source: Gamesindstry.biz)
En effet, clairement, un système de pourcentage par tranche de chiffre d'affaires serait vraiment bénéfique pour ses petits studios et une perte relativement minime pour Steam. Cela dit, Gabe restera un personnage à part dans l'univers du jeu PC, tout comme Molyneux.
https://www.crytek.com/career/filter/any/any/crysis-4-working-title-/
non sourcé? Je pense pas 🤣
C'est officiel Crysis 4 depuis quasi 2 ans
https://www.youtube.com/watch?v=PQ_dmFUR2N8
Crytek l'a annoncé eux même début 2022.
"Il pourrait effectivement niveler le niveau de prélèvement en fonction du CA des studios, ou du volume de ventes, mais il n'en est rien."
Si si, techniquement, il y a un tel système depuis décembre 2018.
Par défaut, ils prélèvent 30% des ventes réalisées sur leur plateforme.
Mais si on dépasse les $10M de ventes, ils ne prélèvent plus que 25%.
Et si on dépasse les $50M, ça tombe à 20%.
Changement un peu ridicule dans la mesure où ça aide uniquement ceux qui n'ont pas besoin d'aide. Mais c'est sûr que ça encourage les "gros" à ne pas partir ailleurs. "Gros" qui sont une importante source de revenue et un facteur d'attraction des joueurs sur la plateforme.
Sinon, au delà de la valeur du pourcentage, dans les griefs des petits studio qui reviennent souvent par rapport à Steam, il y a le fait que tout le monde (-ish) se voient prélevé le même pourcentage mais que tout le monde ne bénéficie pas du même service : le support Steam répond très vite aux gros studios mais peut prendre plusieurs jours pour répondre aux petits studios, certains jeux pourront être mis en avant par Steam alors que d'autres n'auront aucune pub (c'est un algo, donc il "suffit" que le studio arrive à remplir les critères mais certains arrivent à mieux manipuler ça que d'autres, pas toujours de façon très honnête, et c'est alimenté par le fait qu'il suffit désormais de payer $100 pour avoir son jeu sur Steam, laissant la porte ouverte à tout et n'importe quoi, alors qu'à une époque il y avait des gens qui étudiaient les dossiers), puis il y a des services inclus dans l'offre de Steam qui n'intéressent pas nécessairement les développeurs (et qui impliquent du boulot, donc un coût, supplémentaire).
Dans d'autre secteurs on dirait : "Laissez la concurrence faire, il y aura une solution"
Mais là, ils ont tellement la mainmise sur le marché que seul un boycott de la plate-forme par les joueurs (ce qui n'arrivera jamais, ils veulent pas perdre leurs jeux), soit la case justice peut faire bouger les choses.