Le protocole de test
Une touche de synthétique, une part d’applicatif et un brin de ludique, voilà ce que nous réservons aux petites machines que nous testons. Nous empruntons quelques tests à notre protocole CPU et y ajoutons plusieurs benchmarks dans son UL.
On se fera ainsi une bonne idée des performances de la bête. Températures et consommation ont été relevées à différents moments et sont disponibles sur la page précédente. Voici ce que nous obtenons :
Performances mémoires :
AIDA64 - Tests mémoire - NUC 15 Pro
On teste d'abord les latences mémoire. Nous ne sommes pas dans un environnement optimisé comme celui dédié aux tests CPU, mais cela nous donne un bon aperçu du positionnement de l'appareil entre nos mains. Rappelons qu'il est équipé d'un Core Ultra 7 255H, associé à 16 Go de DDR5 C-SODIMM cadencés à 6400 MHz CL52. Ici, on relève des résultats contrastés selon le cas. Les débits en lecture sont corrects, plaçant notre CPU en milieu de tableau, alors que l'on plonge en fond de classement en écriture. En copie, notre petite puce mobile réagit aussi bien qu'un 9800X3D, tandis que ses latences la relèguent en fond de tableau avec plus de 110 ms relevés. Rappelons que les timings sont très élevés, mais que dans l'ensemble, cela reste réactif pour une solution compacte et nomade.
Production et tests synthétiques :
Performances en production - Asus NUC 15 Pro
Faute de référence mobile, nous opposons la ribambelle de CPU/APU desktop testée dans nos pages. Le florilège de tests proposé ici nous permet de situer le NUC 15 Pro dans des tâches spécifiques, en mono ou multi-thread. Ce qu'il ressort de tout ça, c'est que dans l'exécution des tâches de compression, compilation et deep learning, le Core Ultra 7 255H reste derrière les CPU desktop sans trop de surprise. La puce n'est pas taillée pour rivaliser, mais elle reste parfaitement capable de traiter des données en local ou d'expérimenter le machine learning à petite échelle. Sur les deux derniers benchs, le Core Ultra 7 255H se comporte très bien en monothread, offrant une bonne réactivité dans ces conditions. Rappelons qu'il peut pousser jusqu'à 5,1 GHz, devançant ici bon nombre de modèles desktop. En multithread, l'architecture de la puce la classe dans le tiers inférieur de notre classement. Le NUC 15 Pro n'a pas à rougir ici, devançant quelques bonnes puces desktop. Mais ce qu'il faut retenir, c'est que face à un concurrent direct, il restera largement dans le coup, offrant des performances élevées pour un PC compact.
Du bench et de l'IA
UL + GeekBench - Asus NUC 15 Pro
On termine le NUC 15 Pro à coup de benchmarks dans son UL ! Quelques rapides recherches nous permettent de voir que la machine proposée par Asus se positionne très bien dans son segment. En jeu pour commencer, l’Arc 140T n’est pas un foudre de guerre, mais permettra de se détendre de temps en temps, sans abuser des réglages de vos jeux. PCMark 10 révèle une machine plutôt polyvalente, à l’aise en bureautique, tout en confirmant une petite faiblesse en gaming. Sous Geekbench, la passe mono-thread place notre modèle devant la concurrence provenant de chez Apple ou des compacts à base d’APU AMD HX. En multi-thread, notre NUC 15 conserve l’avance sur la pomme, mais se laisse distancer par la gamme AMD. En se concentrant sur les tests d’IA, on observe des tâches exécutées correctement, sans nous impressionner (Procyon AI et Geekbench AI). Bien que mise en avant, l’accélération IA du NUC 15 Pro manque un peu de peps (comme dirait l’autre…) !
La conclusion
Le NUC 15 Pro d’Asus reste dans la lignée de ce que l’on connaît déjà. Les performances affichées montent d’un cran par rapport à la série précédente, mais le modèle devra jouer des coudes avec la concurrence pour se démarquer.
Modèle polyvalent, compact et capable de vous accompagner dans vos folles sessions de traitement d’image ou de bureautique acharnée, il a également de quoi vous permettre de vous détendre de temps en temps sans abuser d’options graphiques élevées.
Il laisse cependant de la marge aux puces rouges sur ce dernier point, ou dans le cadre d’un usage plutôt orienté IA.
On aime la bestiole pour sa patate, son faible encombrement et ses capacités dans les usages courants. Quant au reste, on réfléchit encore à un moyen d’exploiter au quotidien ses autres compétences, si toutefois dépenser plus de 700 € pour un modèle nu ne nous freine pas.
Nous remercions notre partenaire Asus pour la mise à disposition de cette exemplaire de test
