Throne and Liberty est un MMORPG coréen déjà sorti par chez eux et officiellement disponible dans nos contrées ce jour. Développé par NC Soft, c'est Amazon Games Studio qui le produit pour l'Europe et les USA et c'est sur la plateforme Steam que vous le trouverez. Basé sur l'Unreal Engine 4 (oui 4, pas 5), il est disponible sur PC (Windows), PlayStation 5 et Xbox. Ayant eu la possibilité d'y mettre les doigts avant l'heure, nous allons essayer de vous en parler, sans pour autant vous en dévoiler le End Game puisque votre serviteur n'a pu Try Hard comme un vrai par faute de temps disponible.
Car si le jeu a pour date de lancement officiel le 1er octobre 2024 en Free to Play, les plus acharnés curieux ont pu y accéder en avant première via des packs payants (3 tiers allant de 40 à 90 €) leur offrant la possibilité d'entrer dès le 26 septembre de la même année, tout en gagnant au passage quelques accessoires esthétiques et monnaies du jeu. Nous parlerons d'ailleurs rapidement de ce lancement anticipé payant qui s'est soldé par 6 heures de mise à jour le 27 septembre entre 10:00 et 16:00 par chez nous et rebelote le 30 septembre entre 09:00 et 15:00 pour préparer le lancement officiel. Autant dire que le chat en jeu n'était pas le plus courtois vers 08:59 pour qui avait lâché 90€ pour un accès anticipé. Ceci dit – et le joueur pressé prenant toujours un risque sur une sortie de MMO – parlons un peu de ce titre.
Throne & Liberty... Quésaco ?
On ne peut pas parler de Throne & Liberty sans parler du studio qui l'a développé : NC Soft. Ce dernier est connu pour quelques petits titres comme Lineage (1 et 2), City of Heroes, Blade & Soul, Guild Wars (1 & 2, à la distribution), Wildstar, bref comme un studio qui a œuvré et pas qu'un peu dans le monde du MMORPG, avec des titres ayant marqué des générations. A la base, Throne & Liberty portait le nom de Lineage Eternal (annoncé en 2011) et devait être une suite à Lineage premier du nom. Le jeu a cependant été grandement retardé puis finalement remanié en 2017 sous le nom Project TL et est finalement sorti en décembre 2023 en Corée (avec un succès mitigé), pour arriver par chez nous en octobre 2024.
Donner une suite à un titre comme Lineage n'est pas rien, on parle d'un jeu sorti en 1998, époque de la démocratisation de l'internet grand public et où les 3DFx Banshee Voodoo 2 vendaient du rêve. Si l'on se base sur la capacité de Blizzard a entretenir la hype sur ses Diablo à travers les années, on voit de suite que le studio coréen joue à un jeu dangereux. Ainsi, si l'univers reprend les canons du genre, l'ambiance, les peuples et l'histoire vont différer. Ce qui est par contre repris c'est le cœur de ce qui a fait le succès du titre : la conquête et la prise de forts à grande échelle. C'est donc un MMORPG extrêmement tourné PvP (joueur contre joueur), avec un accent mis sur les réussites de guildes. Pour faire un raccourci facile, c'est le Guild Wars 2 sauce Lineage de NC Soft. Les Guild Wars ayant été développés par ArenaNet, mais distribué par NC Soft qui a acquis certains savoirs au passage, ce qui expliquera les similitudes que vous pourrez retrouver par la suite.
NC Soft estime innover en ne proposant pas de classes dans Throne & Liberty. Vous pourrez à la place associer un ensemble de 2 armes au choix entre un espadon, un duo épée et bouclier, des dagues, un bâton, un arc et une baguette accompagnée d'un grimoire. Chaque association aura un titre en jeu pour le joueur, mais c'est juste un mot ajouté par les développeurs à la demande des joueurs. Ainsi le combo arc et bâton que vous verrez par la suite se nomme "Libérateur", sans pour autant changer quoi que ce soit au gameplay.
C'est un modèle déjà connu puisque de nombreux titres l'utilisent (New World associe également 2 armes et les classes sont liées à une arme dans Final Fantasy Online pour ne parler que de ces deux-là) et qui s'étoffera certainement puisque les 7 présentées ici laissent de la place à d'autres puisque l'on n'y trouve aucune masse, marteau, hache ou autre joyeuseté inventée pour fracasser des cranes.
Le joueur débutera avec le duo espadon et arc (Ranger), le premier étant du brutal qui tape et le second du tir avec un peu de soutien (quelques compétences de soin). Sans surprise le duo épée et bouclier sera pour ceux qui aiment tanker (prise d'agressivité du monstre, contrôle de mouvements), le duo de dagues fera mal vite et bien, le duo d'arbalètes offrira un tir plus rapproché et mobile que l'arc, le bâton permettra d'utiliser les éléments contre les adversaires et la baguette sera l'outil des personnes dédiées au soutien, offrant amélioration et soin.
Quel moteur ? Quelle bécane ?
Comme dit précédemment, le jeu tourne sous l'Unreal Engine 4. Développé depuis 2003 et sorti en 2014, on peut dire que c'est un moteur connu et ayant fait ses preuves. Accessible à de nombreuses configurations – ce qui est essentiel pour tout MMORPG voulant afficher de nombreux joueurs à l'écran – comme vous pouvez le voir :
Configuration | Minimale | Recommandée |
---|---|---|
CPU | Core i5-6500 | Core i5-11600K |
RAM | 8 Go | 16 Go |
Carte Graphique | GeForce GTX 960 | GeForce GTX 1660 |
Stockage | 63 Go |
Pas de quoi faire peur à un joueur de titres AAA donc, et si la fiche produit indique clairement une préférence Intel/Nvidia, trouver du matériel capable chez AMD ne sera pas un problème. Côté paramétrage, voici ce que vous y trouverez :
Sans surprise, les dernières technologies DLSS, FSR et XeSS sont de la partie. Si cela questionne chez Nvidia par rapport à la configuration recommandée, c'est un bon point pour qui voudrait faire mouliner le titre sur du matériel vieillissant, mais compatible avec les scalers moins fermés de la concurrence. Ici avec une GeForce RTX 4070, tout est à fond et tenir 60 images par seconde (le max du moniteur utilisé) n'a jamais été un problème.
Et c'est beau ?
Ce n'est pas forcément sur ce terrain que les MMORPG étaient attendus par le passé, mais l'esthétique devenant un point prisé par certains joueurs, cet univers a également dû évoluer. Voici donc quelques captures en début de jeu pour vos yeux curieux.
C'est assez beau pour du MMO (avis tout à fait subjectif et assumé de la part du rédacteur), même si cela rappelle énormément New World. Tant dans le character design que dans les choix faits pour l'univers. Si New World avait été fait sur Unreal Engine 4, on aurait pu comprendre, mais ce dernier étant sur une évolution du CryEngine, il est dommage de trouver une esthétique similaire. Pour le personnage, même un Enshrouded donne une impression de déjà vu (et oui, votre serviteur aime jouer des chauves à grosse barbe).
Sur la 3e capture, vous aurez peut-être remarqué une créature qui s'intègre assez mal avec le reste. Non, ce n'est pas une capture de Sackboy qui est venu se glisser là façon Easter Egg, mais un Amitoi, créature fantastique et magique accompagnant le joueur dans son aventure. Ces petites bêtes ont un intérêt dans l'histoire comme dans le gameplay (elles peuvent soigner le joueur en échange de certains consommables) et pourront recevoir différents skins pour avoir un servant à la hauteur de l'utilisateur !
Ceci mis à part, l'environnement est détaillé, les éclairages, ombres et ambiances soignées. Sur du gros combat à plusieurs, il y a matière à prendre plaisir à voir le monde évoluer, surtout qu'il est question de châteaux destructibles et gros engins de siège type golems géants. Parlons-en d'ailleurs !
En quoi se différencie-t-il de la concurrence ?
Pour se faire sa place dans le monde des MMO, il faut avoir quelque chose de différent de la concurrence. Depuis la belle époque des T4C, Everquest, Anarchy Online, DAoC et autres légendes du genre, ce sont succédés de nombreux titres n'ayant pas réussi à tenir sur la longueur. Ceux qui ont réussi, c'est par leur ajout d'éléments réellement intéressants et capables de tenir le joueur sur la durée.
Commençons par détailler les armes :
Parlons mécaniques de combat. Si le duo d'arme n'a rien de révolutionnaire, le traitement donné à ces dernières change des standards. Comme vous l'avez vu, le personnage joué pour ce test utilise un arc en arme principale et un bâton en arme secondaire. Le point novateur est qu'il n'est pas nécessaire d'équiper le bâton pour pouvoir lancer les sorts qui lui sont réservés. Ainsi, lorsqu'un ennemi arrive au corps à corps, une activation d'une nova de givre téléportant l'utilisateur vers l'arrière nous assure de pouvoir continuer à balancer des flèches.
Chaque arme aura ses propres compétences qu'il faudra améliorer à la main via des tomes récupérés en jeu, chaque arme aura aussi sa spécialisation. Autre point novateur, les compétences passives des armes sélectionnées peuvent être équipées et actives même si l'arme n'est pas celle que l'on a en main, ce qui donnera de belles heures aux adeptes du Theory Craft.
Les armes et compétences ne sont pas les seuls moyens de personnaliser son personnage, les statistiques ont également leur mot à dire. Dans Throne & Liberty, elles sont réduites à l'essentiel. 4 statistiques : Force, Dextérité, Sagesse et Perception. Chacune permettra d'augmenter les dégâts de votre personnage, mais aura un effet différent sur d'autres statistiques comme vous pouvez le découvrir à la suite.
La Force ira pourra ceux qui veulent taper fort et résister longtemps, la Dextérité pour qui veut taper vite et fort, la Sagesse pour qui veut avoir beaucoup de Mana (utilisé pour lancer les sorts et compétences) et la Perception sera certainement la statistique qui mettra tout le monde d'accord en assurant de toucher (aussi bien au corps à corps qu'à distance) et d'avoir une chance de faire subir toutes les altérations applicables.
En plus de cette partie, NC Soft met en avant le système de déplacement en jeu. Pas de montures dans Throne & Liberty, mais des transformations qui vous permettront de courir plus vite, de nager et même de voler. De quoi également vous vendre tout un tas de skins farfelus. Chaque métamorphose pourra évoluer pour améliorer ses capacités.
De base affectée à la touche Shift du clavier, tout déplacement associant cette dernière modifiera votre forme et vous métamorphosera en bestiole à 4 pattes vous permettant d'avancer plus vite. Sauter dans le vide vous fera pousser des ailes et perdre pied dans l'eau vous transformera en bestiole aquatique. C'est peu commun, assez simple d'utilisation et associé à un grappin qui permet d'accéder aux endroits trop haut munis d'une accroche, la liberté de mouvement est assez grande dans cet Open World aux dimensions conséquentes.
Voilà pour le personnage, voyons maintenant d'autres points d'intérêt.
Et le craft alors ?
Comme tout bon MMO et de nombreux titres actuels, il est possible (et nécessaire) de se fabriquer de l'équipement et de l'améliorer. Dans Throne & Liberty, vous aurez besoin de composants, de plans et d'un PNJ pour y arriver, comme vous pouvez le voir à la suite :
Ici c'est on ne peut plus basique, sans pour autant être simple. Les armures se feront avec l'armurière, les armes avec un nain (parce qu'on ne peut jouer que des humains, mais il y a d'autres espèces d'humanoïdes quand même et que les nains, ben ce sont les meilleurs pour fabriquer des trucs) et la cuisine se fera sur un feu. Un menu fabrication permettra aussi de vérifier où nous en sommes des composants nécessaires à l'objet que nous désirons créer.
La récolte se fait en tabassant du monstre, en démontant des objets lootés ou simplement en récoltant dans l'environnement. Les objets peuvent demander énormément de composants en fonction de leur niveau de rareté et pour en tirer le meilleur il faudra également les améliorer, chose que vous pourrez faire sans avoir besoin des PNJ, mais en ayant encore besoin de matos à profusion.
Et ça se joue comment ?
Directement propulsé dans un monde ouvert après un bref tutoriel présentant les mécaniques de base du jeu (sur une île dédiée), c'est l'histoire principale du titre qui vous aiguillera dans votre découverte du monde. Cette dernière est assez basique, des gros méchants magiciens veulent détruire le monde, vous êtes un rescapé de guerre souillé par cette magie dans l'enfance et que l'on nomme maintenant un Stellaride. Vous y gagnez de super pouvoirs qui vous rendent malade et cherchez donc à vous soigner, tout comme vos congénères. Le but final vous l'aurez compris est de vaincre ce mal pour apporter la paix dans le royaume. Surtout que ce mal en a après vous, car il veut le morceau de magie que vous lui avez piqué !
La quête principale (en violet à droite dans l'interface sous la carte) vous guidera dans vos découvertes, mais le passage dans chaque zone vous ouvrira automatiquement les quêtes bleues qui vous permettront de découvrir les lieux, l'histoire, de débloquer des skins et de gagner de l'expérience. Un procédé de monde vivant qui n'est pas sans rappeler Guild Wars 2, un bon point qui dynamise les zones, rendant également leurs événements intéressants pour les joueurs plus avancés qui en nécessiteraient les récompenses. La dernière capture affichant la carte vous permet de voir en temps réel les événements disponibles, tout ne l'étant pas tout le temps et une rotation se faisant.
Sortie de jeu oblige, le jeu est assez vivant et blindé de monde. Pourtant, pas de lag ou problème côté serveur ni de difficulté à finir une quête, même dans une zone surpeuplée. C'est un bon point pour une sortie, même si l’on était encore sur de l'accès anticipé. Point moins brillant, le 28 au matin, nous avons croisé nos premiers joueurs niveau 50, niveau maximum du titre.
Le 30 septembre, juste avant la sortie, il n'était même pas rare de croiser des niveaux 50 et ces derniers avaient apparemment déjà roulé sur les donjons haut niveau, n'ayant plus grand-chose à faire. Pour ces pressés du niveau, une 20aine d'heures auront suffit pour atteindre la fin du jeu et s'équiper. Un peu de farm pour fignoler quelques compétences et ils seront près à en découdre avec une horde de joueurs pas du tout au niveau. Lorsque l'on a connu l'époque des MMO où la montée en niveau faisait partie de l'aventure, cela ne peut que rendre nostalgique. Encore un jeu qui se voit réduit à de la méta et un rush de la fin de jeu pour écraser les adversaires.
Car le cœur du jeu est la guerre entre guildes, chose qui commence directement sur le chat qui est une espère d'itération de Twitter version MMO où la publicité pour la guilde X ou Y est entrecoupée d'échanges nerveux sur le niveau de noobitude de tel ou tel individu. Sans être la plus toxique, le ressenti est une nouvelle fois proche d'un New World sur ce point.
Si l'on enlève à un MMORPG sa partie MMO (le jeu à plusieurs) et son côté RPG (la progression du personnage dans un univers scénarisé) que reste-t-il ? Vous l'aurez deviné, un concours de kikitoudur ou de kikalaplugrosse. Et en ça, il est tout à fait pertinent. Son interface aux allures de jeu mobile vous amènera d'une pression sur F10 (ou du bouton tout en bas à gauche) à un menu rempli de points rouges vous invitant à exploiter votre TDAH pour y passer le plus de temps possible. Au niveau atteint à ce jour par votre serviteur, tout n'est pas encore accessible, mais nombreux sont déjà les éléments bloqués ou ralentis par un refus de sortir la carte bleue.
Car oui, qui dit jeu mobile dit "BattlePass" et main au portefeuille. Dès le lancement de votre personnage, vous aurez le droit à une publicité vous invitant à l'achat.
Et même dans l'évolution du personnage, vous serez invité à dépenser pour améliorer vos récompenses (puisque le but est d'avoir la plus dure). Tout tourne globalement dans les 500 lucents (soit 9,99 €, cette somme étant disponible avec un pack de préco), mais un seul BattlePass ne vous suffira pas à tout faire (voir les captures qui suivent). Car il y a la progression d'XP, mais aussi la progression de personnage et d'autres éléments qui vous offriront plus de récompenses si vous vous offrez le sésame lié.
On est sur une histoire de 20 € pour qui voudrait s'offrir les 2 Pass et profiter d'une expérience Premium. Sur un titre Free to Play ça n'a rien de surprenant, mais avec des précommandes aux tarifs bien plus élevés (de 40 à 90 €) qui ne les comprennent pas et des packs Premium vendu depuis ce jour qui sont équivalent à ces précommandes, ça en fait râler plus d'un. Ça a l'avantage de donner le plaisir à d'autres de se moquer de ceux qui paient pour un accès anticipé, mais ça n'enlève en rien à une politique commerciale à l'équilibrage précaire.
Ajoutez à cela qu'à l'instar d'un Diablo III à sa sortie, l'hôtel des ventes permet des achats en lucents, assurant un accès privilégié à tout contenu à qui ne regardera pas à la dépense et vous aurez la poudre, la flamme et la mèche. Le titre "Pay to Win" est allègrement utilisé dans les notes sur Steam (qui sont plutôt négatives à l'heure où nous écrivons ces lignes) et il faut espérer que NC Soft retrouve la raison et que, comme Blizzard en son temps, le studio nous fasse un rétropédalage des familles sur ce point.
Conclusion
Le studio NC Soft n'en est pas à son coup d'essai dans le monde des MMORPG. Avec Throne & Liberty, il essaie de redonner vie à la saga Lineage, en s'appuyant sur ses forces et en essayant de s'adapter à un marché devenu difficile. Sur le papier, le jeu a tout pour plaire, du RPG, de la coopération, une trame d'histoire, des éléments qui lui sont propres et enrichissent le gameplay (métamorphoses, transformations, Amitoi suivant le joueur), un monde ouvert vivant et animé et des challenges tant PvE que PvP à différentes échelles pour satisfaire le plus de monde possible. Animé par l'Unreal Engine 4, il offre un visuel assez flatteur pour le genre, avec une direction artistique dans les standards de l'époque. Malheureusement – et comme de nombreux titres sur ce segment – il souffre d'un modèle économique bancal et d'un contenu trop faible par rapport aux attentes des joueurs. Avec un End Game atteignable en 20 heures, peu de contenu autre que le PvP pour s'occuper une fois ceci atteint et une part belle faite au farming et à l'appel à la Carte Bleue pour éviter d'avoir à trop en faire, les frustrations côté joueur peuvent vite se multiplier. Pour découvrir un MMORPG sans dépenser un rond, cela peut être une aventure sympathique, pour qui prend son temps et joue pour jouer. Pour le compétiteur, ça sent le vite fini vite parti. Vous êtes plus découverte et contemplation ou patinage vitesse grand V ?
un énième mmo vide de contenu ou il faut compter sur les joueurs pour s'occuper entre eux 😂
C'est malheureusement ça :(
Merci pour ce résumé très clair , très bon article !