La carte par devant, par derrière, et même de côté !
Comme pour sa grande sœur testée dans nos colonnes, la RTX 4070 WindForce, les dimensions du colis laissaient penser que la carte serait "normale", traduire par un gabarit contenu. C'est franchement le cas. Elle mesure 27 cm de long, ce qui lui assure déjà une grande compatibilité avec de nombreux boitiers, et elle dépasse à peine de l'équerre arrière, d'un centimètre, ce qui lui permettra réellement de rentrer dans des boitiers plutôt peu larges. Et pour couronner le tout, elle ne dépasse pas 2 slots, retour vers le passé avec ce modèle ! Pour le poids, aucune inquiétude à avoir, la carte a été flashée à 656 g, et donc elle ne mettra pas en danger votre slot PCIe sur le long terme. Elle pourra de plus trouver sa place sur des cartes mères plus bas de gamme, toutes celles qui n'ont pas de berceau métallique de renfort.
Le ventirad est classique dans son fonctionnement : une base cuivrée faite de 3 caloducs directement au contact du GPU alimente 3 blocs d'ailettes d'aluminium. Certaines parties du radiateur sont aussi chargées de refroidir les VRM et la VRAM. Le tout baigne sous le souffle bienveillant de 3 ventilateurs de 8 cm de diamètre, au sens de rotation inverse : les deux extrêmes pédalent dans le sens opposé à celui qui trône au centre. Chacun d'eux possède 11 pales. On a cherché et on n'a pas trouvé : il n'y a pas de LED RGB sur cette carte au look sobre, limite austère.
Si on regarde la carte sur sa tranche, on constate et on valide les 2 slots ! GIGABYTE a collé 2 sorties HDMI 2.1a, et autant de DisplayPort 1.4a. Les 4 connectiques occupent la rangée inférieure, la rangée supérieure est ajourée pour aider à la dissipation de la chaleur.
Le verso de la carte laisse apparaître une backplate totale, mais largement ajourée sur sa partie distale. Cette backplate n'a pas de fonction en matière de refroidissement, elle n'est au contact d'aucun élément et est en plastique de surcroit. À la limite, elle joue un rôle protecteur, mais pourrait aussi limiter le refroidissement assuré par le flux d'air de votre châssis, empêchant les composants placés sur le verso du PCB d'y accéder. Le dernier ventilateur, le plus éloigné de l'équerre arrière, envoie son souffle à travers le radiateur sans refroidir directement de composants. Ce mécanisme nous est désormais familier, on notera toutefois que la lucarne d'aération dans la backplate n'obstrue pas du tout le souffle du moulin, c'est même une ouverture très large, une optimisation bien pensée.
Enfin, dernière vue de la carte, son connecteur d'alimentation. C'est un 8 pins classique, qui s'accorde très bien avec le TGP complet de la carte, fixé à 160 W. En apportant ses 150 W aux 75 du port PCIe, ce connecteur ne nécessite pas un bloc énorme. En effet, NVIDIA recommande une alimentation de 500 W. À la droite de ce connecteur, nous pouvons distinguer le switch BIOS OC / SILENT, qui nous a donc obligés à faire toutes les mesures deux fois !
Avoir un bios en backup c'est un gros plus pour moi. Voilà l'utilité ! Pas pour la courbe de ventilation différente ou un p'tit boost de fréquence mais pour être sur d'en avoir un sous le coude si l'autre merde
théoriquement t'es pas censé le flasher oule tripoter. Si tu y touches pas, tu as 99.9% de chances que ta carte meure bien avant ta puce BIOS. Maintenant si tu flashes souvent, oui, c'est une autre histoire et ce double bios est une aubaine 🙂