Analyse de l'ASUS TUF B850M-PLUS WiFi

La carte et son PCB

La boite de la carte mère est adaptée aux dimensions du contenu. Elle est donc carrée, avec le logo TUF en grand, orné des couleurs officielles. Avec cette charte graphique, ASUS rappelle que tous les produits estampillés TUF sont compatibles entre eux, que ça soit boitiers, cartes mères, cartes graphiques ou alimentation, ça s'emboite parfaitement comme dirait Rocco le bitosophe. Le bundle est simplifié, avec deux nappes SATA 6 Gbps, deux bouquins, l'antenne WiFi6E+BT, des vis pour la fixation des SSD, et une planche de stickers. Certes, le WiFi n'est pas à la dernière norme, mais le PCIe 5.0 si !

La carte est au format µATX, elle ressemble comme deux gouttes d'eau à sa grande sœur la TUF B850-PLUS WiFi, mais en plus court et trapu. La finition est tout à fait satisfaisante pour une carte de milieu de gamme, les radiateurs tombent bien, c'est propre. Forcément, la coupe qu'il a fallu faire concerne surtout le nombre de ports PCIe par rapport à la même carte en ATX passée entre nos mains ici même. Le socket AM5 est encadré par les mêmes éléments : les radiateurs de l'étage d'alimentation, les slots de DDR5, les slots M.2 et graphiques PCIe 5.0.

Les 4 slots de DDR5 sont légèrement renforcés en leur centre, on peut disposer 4 barrettes pour un maximum de 256 Go. Deux radiateurs en bas s'occupent de refroidir les 3 emplacements SSD, il faudra jouer du tournevis pour y accéder. Le SSD seul, sous le socket, est à la norme PCIe 5.0 et absorbe 5 lignes dédiées au CPU. Les deux sous le gros radiateurs ont une destinée différente. Si l'un miame 4 lignes PCIe 4.0 au CPU, l'autre profite aussi de 4 lignes PCIe 4.0 reliées au B850. Ce même B850 alimente les 4 connecteurs SATA 6 Gbps pour autant de SSD/HDD. Si enlever les radiateurs ne se fera pas sans tournevis, monter et démonter les SSD se fait aisément, sans outil, en basculant une patte plastique très facilement. C'est un mécanisme très simple.

Il y a plusieurs ports PCIe. Par rapport à la B850-PLUS, il y en a moins. Le premier, tout en haut, renforcé par un berceau métallique, est le slot principal qui est câblé via 16 lignes PCIe 5.0 au CPU. Notez qu'il est mécaniquement aligné avec le système de blocage/déblocage de la carte graphique nommé PCIe Q-Release. Quasi tout en bas, Il y a un slot PCIe 4.0 qui est câblé via une ligne au B850.

La carte mère possède des MOSFET, de quoi réguler les ampérages distribués, et tout ça est caché sous deux gros radiateurs perpendiculaires, isolés et non reliés entre eux. Nous reviendrons sur ça plus tard. Format µATX oblige, c'est plus concentré, mais il ne manque, en apparence, rien qui choque ou qui soit rédhibitoire. Bien entendu, hormis le look qui est l'affaire de chacun, la carte est relativement complète, la présence du PCIe 5.0 sur la carte graphique et le SSD est bien pour "l'avenir".

Le verso de la carte mère est peu intéressant : la contreplaque du système de fixation permet de fixer des solutions de refroidissement autour du socket, elle est on ne peut plus visible. On notera seulement 6 points de soudure du berceau du port PCIe 5.0 x16, c'est léger compte tenu des cartes graphiques testées dépassant allègrement les 2 kg !

Les deux images suivantes montrent diverses parties dénudées de la carte. La première image montre le système de clipsage facile des SSD, ressemblant à des papillons. Il y a également 3 patins rectangulaires qui assurent le repos du PCB du SSD lorsqu'il est monté. Notez que le premier slot SSD PCIe 5.0 ne possède pas de pad thermique sur sa face carte mère, c'est pas génial puisqu'il est recommandé par les fabricants de SSD à cette norme de refroidir sur les 2 faces. La seconde image montre l'ensemble des radiateurs démontés. Les deux les plus à gauche correspondent aux SSD, il y a un pad sur une face uniquement. Les deux à droite sont ceux destinés à refroidir l'étage d'alimentation. C'est correct même si la surface d'échange n'est pas folle non plus, mais ça fait le job, surtout dans une tour qui sera ventilée. On citera une bonne qualité des pads, qui ne se déchirent pas, et qui ont une bonne empreinte des VRM, preuve que le contact avec ces derniers est pas loin d'être optimal.

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Le PCIe Q-Release de la carte consiste en une longue patte peu esthétique, mais qui a l'avantage de ne jamais être en capacité d'endommager le connecteur PCIe des cartes plus onéreuses, pour lesquelles ASUS a été obligé de modifier la constitution. C'est simple d'accès et ça fait le travail. La sécurité avant tout avec ce système indépendant du slot PCIe, à l'inverse par exemple des boutons poussoir qui ont un système mécanique fixé à ce slot.

Passons à présent aux VRM et au contrôleur. ASUS annonce 14+2+1 phases. Elles sont presque toutes à 80 A, respectivement pour le Vcore Power, le SoC power, elles sont d'origine Alpha et Omega, marquées EU00. Pour le Misc Power, ce sont des MOSFET NEC 4062C. Le contrôleur est le DIGI+ EPU, estampillé ASP2308 (rebadgé par Richtek).

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Le panneau arrière des connectiques est le suivant :

1 x USB 20Gbps port (1 x USB Type-C®)
3 x USB 10Gbps ports (3 x Type-A), ce sont ceux en bleu/vert
4 x USB 5Gbps ports (4 x Type-A), ils sont bleus
4 x USB 2.0 ports (4 x Type-A), noir c'est noir, dont un cerclé de blanc qui sert de base au flash à l'aveugle
1 x DisplayPort
1 x HDM port
1 x Wi-Fi 6E module
1 x Realtek 2.5Gb Ethernet
5 x Audio jacks
1 x BIOS bouton FlashBack

On apprécie grandement la présence de ce flash à l'aveugle, surtout sur ce type de cartes mères qui pourra accepter une autre génération de Ryzen, et pour laquelle un flash à l'aveugle peut être fait si vous n'avez pas de BIOS à jour.