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Une pile logicielle complètement revue pour DX11, de quoi offrir un gain de performance à deux chiffres : la vache !

Les jours d’été passent et se ressemblent, Hardware & Co continue son bonhomme de chemin (merci à vous !), et un temps chaud tristement habituel envahit la Gaule. De quoi lancer un vent de morosité sur le paysage hardware ? Hé bien non ! En prélude de la Gamescom , les canicules n’ont pas empêché le géant Intel de travailler en profondeur sur ses pilotes (et d’écrémer son personnel…) et d’annoncer une sacrée mise à jour, disponible dès aujourd’hui.

Baptisée « Intel Q3’23 Arc Update » (ou 31.0.101.4642, à ne pas confondre avec le 31.0.101.3490 de sortie des cartes… évidemment !), cette mise à jour apporte des gains de taille sur les API les plus anciennes, sur lesquelles les joueurs avaient massivement critiqué les performances du fait d’un support proposé via les pilotes uniquement (et non-natif, la carte étant DirectX 12 uniquement !). Ainsi, Intel communique sur des améliorations en moyenne de 19 % en FullHD sur une A750 LE appairée avec un i5-13400F, contre « seulement » 12 % une fois montée sur un 13900 K. La raison ? Hé bien, l’allègement est principalement effectué au niveau de l’interface CPU-GPU en réduisant le surcoût côté processeur général. Du coup, le gain est d’autant plus visible que la charge dudit processeur est grande, i.e. que le processeur est limité — à jeu constant. Des améliorations du même acabit sont également au rendez-vous côté DX9, avec une sacrée moyenne de 49 % annoncée : à vos tables de benchs pour savoir ce qu’il en est en pratique !

Par ici pour le téléchargement du pilote !

Ce n’est pas tout : Intel a bossé sur un tout nouveau (ou presque, voyez plus bas) logiciel permettant de se situer en matière de performances GPU. Nommé PresentMon — et non compatible Linux, si jamais —, le bousin permet d’afficher en temps réel et d’enregistrer diverses métriques comme le temps de rendu (frametime), le taux d’image par seconde, la fréquence du processeur graphique, ou encore… le GPU Busy.

Késaco ? Une mesure du temps pendant lequel le GPU est actif, c’est-à-dire en train de calculer une image. En effet, en fonction de la fréquence de rafraîchissement de votre écran et si vous utilisez la V-Sync ou l’Adaptative-Sync, votre GPU peut rester en attente du moniteur : cela n’a rien de nouveau. En revanche, si vous êtes (plus ou moins) fortement CPU-limited, alors votre GPU va également attendre des informations de la part du CPU avant de recommencer à calculer. Résultat : son utilisation baisse, et vos FPS restent au ras des pâquerettes, quand bien même vous avons changé votre carte graphique récemment ! Afin de détecter plus facilement ce phénomène, la métrique GPU Busy sera bien pratique : proche du Frametime, vous avez une configuration équilibrée ou GPU-limitée ; en dessous, c’est votre CPU qui limite. De quoi pouvoir guider plus malignement vos mises à jour matérielles !

Ici, par exemple, la charge est équilibrée entre CPU et GPU


En revanche, cette collection de tout un tas de données n’est pas gratuite, et la charge CPU augmentera légèrement avec l’utilisation de PresentMon : impossible d’avoir le beurre, l’argent du beurre et les yeux de la crémière, bien qu’Intel dit faire de son mieux pour en minimiser l’impact.

Si le nom vous dit quelque chose, cela n’est guère surprenant : derrière ce nouveau logiciel se cache un outil éponyme en ligne de commande (également développé par les bleus depuis 2017), déjà à l’œuvre sur Frameview de chez NVIDIA notamment. En somme, Intel nous propose son interprétation de l’overlay affichant en temps réel les performances et permettant de détecter les goulots d’étranglement.

Par ici pour PresentMon !

Sinon, ces améliorations sont effectuées uniquement par l’équipe GPU, et n’ont donc pas vocation à mieux tourner sur les CPU bleus que rouges, si jamais vous vous posiez la question ! De même, si vous êtes curieux quant à la prochaine génération de cartes de la firme, Battlemage , Intel communique que les améliorations présentées ici bénéficieront également à ces dernières. De quoi re-re-(re) — confirmer leur présence sur le calendrier, si certains en doutaient encore. Enfin, terminons par une non-nouvelle : aucun commentaire n’a été fait et ne sera fait sur le développement ou non en interne d’une technologie similaire au NVIDIA Frame Generation (interpolation d’image par deep learning). De ce commentaire (et de la présence d’unités matricielles XMM sur les GPU Arc !), nous pouvons nous douter que des expérimentations sont plus que probablement faites en interne, mais que la firme n’en pipera mot tant que la chose ne sera pas prête pour un déploiement auprès du grand public.

Double Doc

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