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Un test sur le principe de l'IPC, mais adapté ici aux cartes graphiques. Une approche différente des standards, donc toujours intéressante à découvrir.

Nos confrères de ComputerBase ont eu une idée intrigante : estimer le gain de performances entre les anciennes et nouvelles architectures GPU d'AMD et NVIDIA, en limitant au maximum tous les paramètres possibles afin que les différences de résultats ne soient liées qu'à ces fameuses différences d'architecture en elles-mêmes. Plus concrètement, car dit comme cela ce n'est guère clair, leur idée était de pouvoir comparer deux générations de GPU d'une même marque comportant le même nombre de processeurs de flux (shaders), en forçant les mêmes fréquences de fonctionnement du GPU et la même bande passante mémoire. Ainsi, si différence de performances il y a, la conclusion logique sera que c'est l'architecture de ces GPU qui en est la cause. Un principe de mesure bien connu du monde des CPU quand on évoque l'IPC (Instructions Per Cycle), mais donc adapté ici au monde des GPU. Vous vous en doutez peut-être, mais la réalisation n'a pas été si simple que cela, ce qui va vous contraindre à un peu plus de lecture pour bien appréhender les résultats qui vont suivre.

Du côté de NVIDIA, pour le match Blackwell vs Ada Lovelace, nos camarades ont choisi d'opposer la GeForce RTX 5070 Ti à la GeForce RTX 4070 Ti SUPER. La première dispose de 8960 CUDA Cores contre 8448 CUDA Cores à la seconde, donc il a fallu compenser cette différence de shaders en jouant sur les fréquences : 2360 MHz pour la RTX 5070 Ti contre 2500 MHz à la RTX 4070 Ti SUPER. Il leur a fallu également faire au mieux avec la bande passante mémoire, car la GDDR7 en apporte tellement que même en la mettant au minimum possible et en poussant au contraire la GDDR6X dans ses derniers retranchements, ils ne sont pas parvenus à un match nul avec 864 Go/s pour la RTX 5070 Ti contre 784 Go/s pour la RTX 4070 Ti SUPER. Cela reste cependant proche, l'impact sur les performances relevées devrait ainsi être assez négligeable.

On passe à AMD où là aussi les choses n'ont pas été simples. Le face-à-face RDNA 4 vs RDNA 3 est réalisé avec match Radeon RX 9060 XT 16 Go vs Radeon RX 7600 XT. Pour les shaders, c'est parfait puisque les deux cartes disposent de 2048 processeurs de flux. En revanche, cela s'est grandement compliqué pour ComputerBase au moment de tenter de mettre les mêmes fréquences GPU puisqu'ils n'y sont tout simplement pas parvenus. Ils ont fait ce qu'ils pouvaient tout de même pour que l'écart se limite à une centaine de MHz, puis ont eu l'idée d'un plan B : mesurer la fréquence moyenne de chaque GPU et ce lors de chaque test, pour ensuite sortir la calculatrice et établir finalement à la main des scores à fréquence équivalente.

Voilà, maintenant que ces bases sont expliquées, vous avez toutes les cartes en main pour apprécier à sa juste valeur "le travail de l'artiste". Ceux d'entre vous qui suivent de toute façon de près le monde du hardware PC et qui ont lu nos différents tests des GeForce RTX 50 et Radeon RX 9000 sur H&Co doivent se douter du résultat. On ne va pas tout dévoiler, mais voici en exemple le bilan obtenu après les essais en rastérisation 4K UHD :

Dans l'article complet en lien ci-dessous (en allemand, n'hésitez pas à activer le traducteur de votre navigateur internet), vous aurez également les résultats en Ray Tracing et même en Path Tracing, ainsi que les scores obtenus sous chaque jeu testé séparément.

"IPC" de RDNA 4 et Blackwell en test chez ComputerBase

David


  • Ça confirme le fait que l'architecture de la serie RTX50 ne présente pas d'amélioration par rapport à la RTX40. C'est l'augmentation du nombre d'unités de calcul, l'augmentation de fréquentation etc... qui font la différence.

  • Sans lire l'article je vais dire AMD. Nvidia ne progresse que par son écosystème et le nombre de transistors et donc de W. 

  • Votre conclusion à vous serait laquelle ? j'ai hâte de vous lire. 

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