La GDDR7 est amenée à équiper les prochaines générations de cartes graphiques. Il y a plusieurs raisons à cela : vitesses accrues par puce, meilleurs signaux plus stables, consommation moindre à iso fréquence, et pour faciliter l'intégration, le package a les mêmes dimensions. Si on sait que NVIDIA devrait utiliser des puces de 2 Go sur ses RTX 50 les plus hautes, AMD devrait rester sur de la GDDR6 avec RDNA 4, étant probablement plus chère, elle compromettrait le prix de vente des cartes destinées au segment mainstream. Ils se sont tous bien tiré la bourre entre tous, Samsung, Micron, Sk hynix, mais la chose semble bien sur les rails.
Une des particularités de la GDDR7, c'est qu'il est possible de faire des puces de 3 Go dans un même package. L'intérêt est évident, puisque les cartes graphiques de 8 Go pourraient aisément disparaitre au profit de cartes de 12 Go, le tout avec 4 modules de VRAM. Samsung a terminé sa mise au point, avec des fréquences allant jusqu'à 42.5 Gbps. Imaginez un peu la bande passante offerte ! Pour mémoire, la RTX 5090 devrait embarquer 24 Go via 12 modules de 2 Go à 32 Gbps par pin, on est donc loin de ce que peut offrir ce type de VRAM.
Actuellement, les fabricants de puces graphiques seraient en train de tester ces puces Samsung de 3 Go. Rien ne dit qu'elles vont être utilisées bientôt, puisque la production de masse interviendra en 2025, soit bien après le déploiement supposé des RTX 50 et des RDNA 4. Cela ne fait que nous conforter dans le fait que, pour tenir a minima un cycle de 2 ans, NVIDIA pourrait facilement lancer un refresh en 2026, avec des capacités en mémoire accrues et des bandes passantes supérieures, ce qui offrirait aux cartes un boost "facile" sans avoir trop à manipuler le GPU pour offrir des gains. Pour conclure, Samsung dans son communiqué évoque surtout l'IA, très demandeuse de vitesse VRAM et de capacité. Pile poil !
