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Diviser par deux le montant des ventes à la Chine, voilà ce qui attendrait TSMC l'an prochain. Ouch !

En juillet dernier, les rentrées d’argent d’ASML étaient (plus que) conséquentes — le monopole sur le marché des machines de gravure haute performance aidant ! — mais les affaires ne sont pourtant pas au beau fixe pour la firme. Il y a trois semaines, l’action de l’entreprise néerlandaise s’est même prise une sacrée correction (comprendre, une dégringolade) de 15,7 %, continuant depuis une tendance à la légère baisse.

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La raison de tout cela ? La Chine. En effet, alors que cette dernière représente sur le dernier trimestre la bagatelle de 47 % des ventes de systèmes, ce chiffre s’effondrerait à 20 % sur 2025, ce qui porterait le chiffre d’affaires total de l’année à 25-30 milliards d’euros, à comparer aux 40 milliards initialement avancés. Ces estimations se basent sur de multiples constatations : d’une part, les sanctions américaines sur la Chine continentale ne vont pas en s’améliorant — surtout à la vue des résultats des dernières élections —, et limitent ainsi l’accès du pays aux technologies de pointe, les plus coûteuses et donc les plus à même de remonter le CA global. Mais ce n’est pas tout : en isolant le pays, les États-Unis ont favorisé le développement d’équipement indigène, qui pourrait commencer à concurrencer celui d’ASML dans les semestres à venir. Rajoutez que la firme a été incapable de satisfaire en totalité le marché colossal chinois, ce qui a mené à une demande haute, initialement temporaire, sur ces dernières années. 2025 verrait ainsi un retour à la normale de ces exportations ; pas vraiment de quoi satisfaire les marchés avides de croissances infinies !

Est-ce pour autant que la production de semi-conducteur risque de diminuer ? Dans un futur proche, non ; d’autant plus qu’ASML n’est qu’un des multiples maillons de la complexe chaîne allant du silicium à nos composants. Cependant, à moyen terme, le développement de solutions de gravure en interne par la Chine pourrait rebattre les cartes en matière de production de puces hautes performances. L’occasion pour l’Europe de tirer par la même occasion son épingle du jeu  ? Rien n’est moins sûr ! (Source : DigiTimes)

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