La carte par devant, par derrière, et même de côté !
On ne va pas faire très original, parce que l'emballage est strictement identique à celui de sa grande sœur, la RTX 5090. On a en premier lieu un suremballage plastifié qui affiche les spécificités de la carte, dont la quantité de VRAM, le refroidisseur IceStorm 3, le double BIOS qui double notre travail, et les 3+2 ans de garantie. Une fois ouvert, le carton protecteur montre un bundle simple à base de support de carte, et d'un adaptateur PCIe 8 pins x 3 vers un 12V-2x6, sans oublier le câble Spectra Link qui permet de raccorder votre carte graphique à une prise ARGB de votre carte maman, afin de piloter les LED. La carte à proprement parler est très lourde à la prise en main, elle nous semble identique ou presque à sa grande sœur. Elle mesure bien 33.2 cm comme elle, occupe 3.5 slots et dépasse de 3 cm de l'équerre arrière, notre impression était donc la bonne : ce sont des jumelles ! Le poids est en revanche légèrement en baisse, passant de 2377 à 2171 grammes, elle pèse donc 206 grammes de moins, mais dépasse quand même allègrement les 2 kg ! On peut imaginer que le ventirad possède quelques ailettes de moins, une paire de caloducs : ils sont au nombre de 7 (contre 9 à la 5090).
On en vient au ventirad nommé Ice Storm 3. Il est comme souvent avec les RTX 50, basé sur une chambre à vapeur relativement large, incluant GPU et VRAM. De cette base partent jusqu'à 7 caloducs (ils sont répartis de manière asymétrique sur les 2 blocs d'ailettes), parcourent toute la longueur de la carte. Les ailettes, quant à elles, occupent toute la largeur de la carte, c'est vraiment très bien assemblé et dense. Les 3 moulins, qui portent le nom de BladeLink du fait du cerclage qui unit toutes les pales en distalité, font 95 mm de diamètre, possèdent 9 pales, et tournent tous dans le sens antihoraire.
Enfin, la carte est très carénée, la partie incluant la barre LED ne possède qu'une bande 15 mm d'ailettes en contact avec l'air. Cette bande à peine aérée occupe plus de la moitié de l'espace libre du radiateur avec l'air ambiant. Tout est en métal, ce qui explique le poids de la bête. Notez que l'assemblage est quasi parfait comme sur la RTX 5090, l'écrin est donc qualitatif, en dehors de tout jugement du style. Justement, ce style mélangeant le doré foncé mat et gris fonctionne, reste les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas.
La carte fait 3.5 slots, c'est un peu too much pour une carte au TGP de 360 W, mais c'est quand même cohérent. Zotac n'a pas eu de gros changements à faire entre sa RTX 5090 et sa RTX 5080, économie de temps et de R&D. On retrouve un slot comprenant uniquement les prises vidéo, à savoir 3 DP 2.1 et un HDMI 2.1, le reste de l'équerre occupe 2 places et est ajouré. Toutefois, on note une plaque dorée à l'arrière qui réduit de beaucoup la possibilité de laisser l'air s'échapper, ce que nous vérifierons lors de l'analyse des températures par IR.
Au verso, une backplate masque l'ensemble des composants du PCB. Elle est également métallique, et rigidifie l'ensemble. Compte tenu du poids de la carte, cette précaution est bienvenue. L'arrière de la backplate est creusé, c'est un mécanisme connu qui permet au ventilateur distal de souffler à travers le radiateur dans une zone qui n'est pas obstruée par le PCB. La backplate n'a pas qu'un rôle de renfort, elle protège également le PCB. Elle est en contact avec le PCB, et aide à la dissipation de la chaleur des éléments de puissance et de la VRAM.
Voici deux clichés de la carte de profil, l'un étant en vue de dessus, l'autre en vue de dessous. On peut voir sur la première image que la bande dorée métal qui porte les écrits GeForce RTX et Zotac Gaming occupe la moitié de la largeur des ailettes, c'est flagrant en comparaison avec le radiateur dans sa partie inférieure. La surface d'échange avec l'air s'en trouve atténuée même si cette pièce est légèrement aérée par des stries métalliques. Ce bandeau métal doré incorpore également une longue bande LED, celle qui se pilote par le câble Spectra Link, et qui change de couleur au changement de BIOS.
Voici le 12V-2x6 qui succède au 12VHPWR. S'ils sont très ressemblants, le nouveau connecteur est censé offrir plus de facilité au montage et un meilleur maintien même en cas de pliure de l'adaptateur. C'est déjà mieux, mais en pratique, si la recommandation tient toujours, il y a aussi un autre souci en cours d'investigation sur les RTX 5090. Notez qu'il n'y a pas de cas de RTX 5080 qui a grillé, le TGP en forte baisse par rapport aux RTX 5090 expliquant cela, les tensions et ampérages qui transitent dans les câbles sont moins violents. Zotac a glissé une LED blanche comme témoin d'un bon branchement.
On trouve également le switch double BIOS, Performance et Quiet. Contrairement aux autres marques, il faut que la carte soit sous tension pour pouvoir l'activer. S'il clignote bleu, c'est que vous activez le mode Quiet, s'il clignote rouge, vous avez le mode Performance. Une fois le clignotement passé, la gestion des LED revient à l'initial. Par contre pour que la carte applique les nouveaux paramètres BIOS, il faudra rebooter le PC quand même. Enfin, vous voyez la prise qui accueille le cordon de gestion des LED qui fait partie du bundle, le Spectra Link.
Voici une vue de l'arrière de la carte, opposée à l'équerre de fixation. Ce beau miroir s'éclaire quand la carte est en fonctionnement, et donne un effet de profondeur infinie = vous comprenez à présent d'où vient le Infinity dans le nom de la carte !
