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La carte par devant, par derrière, et même de côté !

Autant la version SUPRIM partageant le même GPU est énorme, autant celle-ci fait petite à côté, et pourtant, elles partagent la même longueur, avec 33.7 cm. En fait la différence est liée surtout à l'épaisseur de la Gaming X Trio, seulement (avec les restrictions et prudences qui s'imposent) triple slot quand sa grande soeur en occupe 3.5. Le poids s'en ressent, avec 1587 g sur notre balance, elle rend donc 500 g à son ainée. MSI fournit en bundle un support de carte, blanc, qui s'enfiche sur l'équerre arrière comme la carte graphique. Forcément, une telle coupe dans le refroidisseur ne devrait pas être sans conséquence, comme dirait David, c'est mathématique !

Le look de la carte est conforme à la série Gaming X Trio, avec ces ventilateurs encastrés dans des découpes rondes, le tout avec quelques arrêtes anguleuses et du RGB en forme de "griffe" qui parcourent la diagonale. La carlingue est en plastique, mélangeant la couleur argent avec le blanc, contrairement à la SUPRIM qui est en aluminium brossé. Pour autant, MSI a pris soin d'utiliser les mêmes technologies dans la conception du refroidisseur comme il l'a fait pour la SUPRIM. La carte possède une grosse plaque qui fait le tour du PCB afin de la rigidifier et éviter que le PCB ne se torde sur le moyen terme, mettant en danger l'intégrité de la carte. Donc lorsqu'on la prend en main, rien ne se tord, c'est solide mais le plastique est forcément moins noble que l'aluminium.. Le système de refroidissement nommé TriFrozr 3 est classique dans sa philosophie. Quelles sont ces technologies d'usinage censées améliorer le refroidissement ? Les caloducs au contact du GPU sont collés et carrés, ainsi il y a moins de zones perdues liées aux arrondis des caloducs. Une plaque en cuivre couvre également les composants afin d'optimiser le transfert de chaleur aux ailettes d'aluminium Enfin, ces dernières sont taillées en V pour soi-disant être plus performantes tout en émettant moins de décibels. Les moulins sont des Torx 5.0, avec 9 pales attachées 3 par 3.

La carte fait 3 slots, on notera juste le dépassement de la carlingue qui pourrait gêner dans certains boitiers. Les sorties vidéo sont classiques de nos jours, avec 1 HDMI 2.1a et 3 DisplayPort 1.4a. Elles occupent une rangée, le reste de l'équerre arrière est percé de petites ouïes et ajouré pour aider à dissiper la chaleur.

Si on retourne la carte, une backplate masque l'ensemble des composants du PCB sauf le GPU qui bénéficie d'une ouverture. Elle est en métal peint en argent et blanc avec un dragon blanc cher à la marque, et ajourée légèrement sur sa partie distale. Cela confère un look certain à cette plaque, mais en matière de refroidissement, il est évident que le souffle du ventilateur se retrouvera atténué sur cette partie et ne sera pas totalement traversant. Nous verrons si cela a un impact sur les performances au global. En haut se trouve le switch qui permet de choisir le BIOS Gaming ou le BIOS Silent, en sachant que les deux offrent les mêmes fréquences en jeu selon MSI, soit 2745 MHz. Nous avons bien entendu testé les deux !

Une carte de ce gabarit, ça s'alimente avec un connecteur 12VHPWR. MSI fournit un adaptateur 2 branches pour y raccorder 2 prises 8 pins PCIe issues de votre alimentation. Attention à être bien vigilant lors de l'insertion de ce connecteur sur la carte graphique, même si le TGP officiel de 285 W devrait largement atténuer les éventuels soucis que vous pourriez rencontrer par rapport à une GeForce RTX 4090 et ses 450 W maxi.

Voici un aperçu de l'éclairage de la carte en action, l'ARGB est présent mais pas totalement étouffant comme on a pu le voir sur certains modèles qui en abusent, comme les versions de Palit. Le logo MSI sur la tranche et la griffe en face avant sont éclairés, et gérés par l'application MSI Center App. Passons à présent aux choses sérieuses, le vif du sujet !

M Galonnier

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