Si NVIDIA est aujourd’hui quasi systématiquement associé à l’IA, ce n’est pas pour rien. Outre ses cartes graphiques qui excellent dans la tâche, la firme a mis un sacré paquet d’efforts dans le développement de ses solutions maison comme cuDNN ou TensorRT de manière à s’assurer une prise en charge étendue par divers logiciels tiers. Car — et c’est bien trop souvent oublié par certains — avoir un matériel qui poutre en puissance théorique ne sert à rien tant que les clients n’en tirent pas bénéfice. Dans cette logique-là, le caméléon est très fier de récapituler dans un post de son blog les avancées effectuées du côté de chez ComfyUI, une interface graphique permettant de gérer ses pipelines de modèle d’IA générative et les intégrer via une myriade de plug-ins dans divers logiciels tels que Photoshop, Blender ou encore l’Unreal Engine.
Ces derniers mois, les changements ont été de taille puisque les verts ont travaillé leurs NIMs — des conteneurs maison permettant d’installer et de déployer rapidement des réseaux préoptimisés avec toutes leurs dépendances logicielles et des interfaces de communication standardisées — de manière à packager les réseaux Stable Diffusion 3.5 et FLUX. 1 Kontext dans des variantes utilisant TensorRT, ce qui permet de diviser par deux l’empreinte mémoire et proposer des gains allant jusqu’à x3 en performance. Ce n’est pas tout, puisque de nouveaux modèles sont aussi au rendez-vous sur ComfyUI : Wan 2,2 (génération de vidéos), Qwen-Image (génération d’images), FLUX. 1 Krea [dev] (génération d’images ici aussi) et Hunyuan3D 2,1 (génération de modèles 3D à partir d’images, tiens tiens !) — leurs utilisateurs se reconnaîtront, mais pour le commun des mortels, la plus-value est encore limitée. De manière plus générale, NVIDIA a bossé sur l’optimisation individuelle de nombreux réseaux, ce qui se répercute sur la version 3.57 de ComfyUI pour laquelle la firme communique sur des performances en hausse de 10 à 40 % en utilisation réelle — comprendre qu’il ne s’agit pas des mêmes réglages que ceux donnant un facteur 3, merci cap'tain Obvious !
Performances selon NVIDIA pour un duo RTX 5090/Intel Core i9 14900K et des images de 1024x1024 après 20 étapes.
Ce n’est pas tout, puisque NVIDIA communique également (sans que cela n’ait vraiment de rapport outre d’être intégré à l’écosystème RTX, mais bon !) sur une mise à jour de l’environnement RTX Remix, qui inclut désormais une interface universelle de gestion des particules. Cela permet de jouer en direct avec les boules de lumière de Portal et Half-Life 2 Remix. Taille, couleur, forme, traînée, intensité de la lumière : les développeurs ont un large choix de personnalisation d’effets préenregistrés — et une jolie interface pour voir en temps réel les effets de ces changements. Le logiciel permet également d’importer ses propres propres modèles en cas de besoins spécifiques. De quoi rapprocher encore un peu plus RTX Remix d’un vrai moteur de jeu, la physique et l’histoire en moins !
