Le 9 novembre 2023, Valve surprenait tout le monde en annonçant le lancement de sa nouvelle console portable : le Steam Deck OLED. Malgré son nom, il n'y a pas que l'écran qui change et, comme vous l'annonçait Guillaume, les modifications sont nombreuses et montrent à quel point la marque a cherché à proposer une version améliorée de son produit.
Evidemment, la question suite à cela était de savoir si, au-delà de l'effet d'annonce, toutes ces petites améliorations allaient vraiment se ressentir à l'usage. Digital Foundry s'est penché sur le cas de ce nouveau Steam Deck OLED et a réalisé des analyses approfondies, notamment au niveau du framerate pour mettre en évidence les gains non négligeables du nouveau modèles et l'expérience de jeu améliorée à leurs yeux même davantage que ce que pourraient laisser penser les chiffres. On vous explique tout cela.
Après un tour du propriétaire, puis une analyse du nouvel écran OLED 90 Hz, place aux mesures avec tout d'abord un test de la nouvelle batterie 50 Wh contre 40 Wh sur la première génération de Steam Deck. Sous CyberPunk 2077 en 720p qualité Medium et FSR 2 équilibré activé, le tout sans limitation du framerate, le Stream Deck OLED se paie le luxe de consommer un peu moins que son aîné avec 23,0 W au lieu de 26,1 W. Combiné à la plus imposante batterie, cela lui permet d'afficher une autonomie 42 % supérieure à l'ancien modèle, de quoi viser les 2 h 10 de jeu environ avant de devoir recharger la console. Si on limite le framerate à 30 images par seconde, les consommations baissent à 18,8 W pour le Steam Deck OLED contre 21,9 W au modèle LCD. L'écart d'autonomie devient assez gigantesque puisqu'on peut viser 2 h 40 de jeu avec la console OLED contre seulement 1 h 50 avec la console LCD.
Après un petit intermède pour nous signaler que la console est également moins bruyante désormais et mieux refroidie grâce à son ventilateur un peu plus grand, il est temps de passer aux performances en jeu. Siles gains peuvent paraître minimes, il faut dire que la nouvelle puce Sephiroth 6 nm n'apporte pas de modifications architecturales réelles par rapport à la Aerith 7 nm. Le gain de performances est dès lors principalement dû à la mémoire vive qui est désormais de la LPDDR5-6400 au lieu de la LPDDR5-5500 utilisée avec le Steam Deck LCD. Un gain de bande passante toujours intéressant pour les APU et leur partie graphique, mais principalement sur les scènes les plus chargées des jeux. Ainsi, les performances relevées par nos confrères montrent des gains du le framerate moyen allant de 5 à 8 % environ en fonction des jeux. Comme l'APU n'est pas très puissant et que l'on joue souvent aux alentours de 40 images par seconde avec un Steam Deck, cela va souvent se résumer à 2 ou 3 images par seconde de plus ce qui pourrait sembler faible. Mais Digital Foundry pousse l'analyse un peu plus loin et montre que ce n'est pas si anodin que cela car cela permet d'après leur expérience de limiter de manière sensible le stuttering (saccades) sur les scènes les plus chargées, là où le gain de bande passante se fait le plus ressentir.
Ce premier retour détaillé des prestations de la nouvelle console de Valve semble en tout cas très positif d'autant que l'auteur précise qu'en marge de cela la partie logiciel ne cesse également de progresser en proposant des réglages toujours plus poussés et à l'intégration efficaces. On vous laisse observer tout cela par vous-mêmes avec cette intéressante vidéo de plus de 16 minutes.